SIMCA SHELL 1973/1974 voitures courses de la Coupe

[Thierry Gil]

Re : Les voitures et les courses de la Coupe SIMCA SHELL 1973/1974


La Hrubon (photo Sport Auto)
Présente au Salon de la voiture de course 1973; pouvait s'adapter sur n'importe quelle mécanique, y compris des monoplaces de F3 ou FR, pour une utilisation en courses de côtes. Le projet d'engagement en Coupe Simca Shell resta sans suite.

[Thierry Gil]

Re : Les voitures et les courses de la Coupe SIMCA SHELL 1973/1974



CC de Périgueux Coursac été 73 : Jean Christophe Lafon étrenne une nouvelle barquette ARC 2000
fabriquée par Roux à Tarbes. D'après "Echappement", elle est équipée d’amortisseurs de circuits et
elle n’est pas à l’aise pour sa première sortie. Lafon termine 18ème de l’épreuve.

Je n'ai pas d'autre traces de cette voiture . Et vous ?

[Thierry Gil]

Re : Les voitures et les courses de la Coupe SIMCA SHELL 1973/1974



Une autre image de la Sib, toujours avec Xiberras en 1973, toujours tiré d'un numéro d'Echappement (je liquide cette revue et après j'envoie d'autres documents); Xiberras s'était fait connaître un an plus tôt en obtenant un joli palmarès en courses de côtes, déjà au volant d'une Sib. Encore avant cela il avait commencé sa carrière en écumant les épreuves régionales au volant d'une terrible 4CV proto.

[Thierry Gil]

Re : Les voitures et les courses de la Coupe SIMCA SHELL 1973/1974

La RACES de Gilles Dupré :



Ses études terminées Dupré fonde avec son père et son frère Jean-Sylvain, la RACES, une petite SARL destinée à accomplir son projet. Entretemps il va commencer une carrière de journaliste en entrant au magazine « Virage Auto », puis à « Echappement ».

Les plans de la future machine sont entamés en juillet 72, et la construction proprement dite commence 4 mois plus tard. C’est à ce moment que Gilles Dupré décide de s’engager dans la future Coupe Simca Shell réservée aux prototypes motorisés par le Chrysler deux litres.




Pour sa première expérience, la petite équipe souhaite partir d’une base saine, aux solutions déjà éprouvée ailleurs. C’est ainsi que le châssis tubulaire renforcé de panneaux d’aluminium est extrêmement rigide et solide, donc pas forcément des plus légers. Les suspensions sont également très classiques, tout comme la carrosserie aux lignes simples, bon compromis entre aérodynamisme et maintenance au sol.

Cette enveloppe a été réalisée par Richard Vergnot, déjà auteur des Baja-Rivers, d’après une maquette au 1/5° due à Jean Paul Sicard.





Le capot arrière remonte légèrement faisant office de becquet, alors que l’empattement court (3,25 m) de ce prototype deux litres finit de lui donner un aspect compact mais fin. L’ensemble accuse 594 kg sur la bascule.

La Races va accumuler les retards dès le début de saison, comme par exemple la livraison de la boite de vitesses Hewland.

Finalement alignée en courses, la voiture subit malheureusement un gros accident pendant l’été, à l’épreuve d’Albi. Son constructeur et pilote part en travers et sort de la route à un endroit où les effets auraient pu être bénins, si une quinzaine de mètres de rails n’avaient pas été enlevés quelques temps plus tôt sans raison apparente…

C’est donc de façon forcée l’abandon du programme 1973, et l’objectif se situe maintenant pour l’année suivante.

Quand elle réapparait enfin début 1974 avec de nouveau son constructeur aux commandes, la Races se classe entre la 11ème et la 17ème place pendant la première partie de la saison. Mais finalement pas plus qu’en 1973 Dupré n’apparaitra au classement final de la coupe 74.


(photos Echappement 1973)

[Thierry Gil]

Re : Les voitures et les courses de la Coupe SIMCA SHELL 1973/1974

(photo Echappement 1973)

Dangel :

l’idée de construire une Dangel à moteur Simca Chrysler est née d’une rencontre entre Henri Dangel et Henri Chemin, lors de la course du Mont Dore en 1971, lieu de la première sortie de la 812C ; les résultats obtenus avaient intéressé le responsable de la compétition à Chrysler France. Mais, de contretemps en contretemps, les projets communs furent finalement ajournés et Dangel décida de sortir la voiture pour son propre compte.
Cette nouvelle barquette comporte un châssis tubulaire en tubes d’acier de 16 et 20 mm, renforcé de panneaux en Dural collés. Contrairement aux premières Dangel le moteur est maintenant en position centrale arrière, et le poste de pilotage placé très en avant, à la manière des bergspyders Porsche

Le point le plus remarquable de cette voiture que l'on surnomma "pendulaire" est sa suspension qui fera l’objet d’un brevet déposé. A l’avant d’une pyramide de tubes d’acier surmonte les triangles de suspension et transmet les efforts au combinés ressorts amortisseurs disposés horizontalement.
A l’arrière un essieu tubulaire rigide oscille autour d’un axe longitudinal placé en hauteur sur l’entretoise qui supporte la boite de vitesses.


(photo Echappement 1974)


Cette disposition, difficile à décrire, sera encore plus ardue à mettre au point, et après quelques apparitions en côtes aux mains de Clavelin la voiture restera à l’état de prototype. Elle sera vendue à Jean Belin qui l’a utilisée en courses de côtes

Avec l’avènement de la coupe Simca Shell plusieurs amateurs souhaitent cependant que Dangel leur prépare une barquette pour cette compétition. Le constructeur de Mulhouse-Rixheim aborde donc la Coupe fédérale avec un matériel plus traditionnel et moins onéreux : la 180.

Comme tous les participants la 180 reçoit le moteur Simca Chrysler 2 litres spécialement préparé par JRD.

Mulhousien comme Dangel, Freddy Roland est le pilote le plus en vue au volant des barquettes du petit constructeur. Bien que découvrant la conduite d’un sport prototype on le voit très souvent après la mi-saison 73 dans le peloton de tête. Ses performances à Albi (4ème), au Mans (5ème) et à Montlhéry (3ème) lui offrent une excellente sixième place au classement final.

Le jeune Christian Debias termine à une méritante 13ème place, alors que les autres clients Dangel Jean Belin (avec la « pendulaire » ?)et Albert Kauffman figurent également au palmarès 1973, en dix-neuvième et vingt-troisième positions.


La saison suivante Guy Fréquelin renoue avec le constructeur de ses débuts (photo2), et va réaliser quelques coups d’éclats au volant d’une machine qui n’a que très peu évoluée par rapport à la concurrence. Mais lassé de se battre avec une voiture maintenant plus au top, Fréquelin va abandonner la Dangel pour piloter une BBM RS3 de 1973 reconditionnée pour terminer la saison.

Un autre pilote Dangel est Robert Simac qui a racheté l’ancienne voiture de Freddy Roland. Pour sa première année en circuit ce pilote très méritant et sans moyens fait montre d’une belle combativité.

On revoie enfin la Dangel de Kauffman, mais sans plus de résultat que l’année précédente. Il y aurait eu 5 châssis de Dangel construits en 1974.

L’arrêt de la Coupe Simca Shell fin 1974 inciter Henri Dangel à abandonner la construction de voitures de sport pour se consacrer à ses autres activités plus lucratives comme la transformation des véhicules civiles en 4 roues motrices.

[Thierry Gil]

Re : Les voitures et les courses de la Coupe SIMCA SHELL 1973/1974

Bonjour,

Je continue la liste des marques participantes avec CESCA :



(course de côte de Chamrousse 1974, photo Echappement)

Sur la base d’une ancienne Grac MT14 S de 1973, Claude Swietlik a réalisé une nouvelle machine destinée à la Coupe Fédérale Simca Shell Goodyear 1974.

Swietlik à modifié l’ensemble des structures tubulaires, déplacé les centres de roulis, et équipé sa voiture de porte moyeux et de barres antiroulis d’origine Grac MT20. La nouvelle carrosserie est inspirée des lignes de la March 74 S.

Dès son entrée en courses à l’occasion de l’épreuve de Charades, le 23 juin, la Cesca se montre très compétitive aux mains de son pilote Michel Pignard. Avant d’être modifiée la voiture avait déjà remporté une épreuve, à Pau, elle en remportera encore une deuxième sous sa nouvelle forme à Montlhéry, en fin de saison.

Mais auparavant Le pilote a l’occasion de démontrer la belle efficacité du châssis MT14S qui malgré une base datant de 1971 parvient à damer le pion aux plus récentes BBM et GRAC MT20. C’est ainsi qu’à la course de côte de Chamrousse il gagne l'épreuve dans la catégorie de la Coupe Simca Shell en 8'9'', devant les BBM de Fredy Roland 8'11'' et Pascal Moisson 8'22''. La première GRAC, la MT20 de Xavier Lapeyre n'est que 5ème en 8'53''.

Au classement général final 1974 Michel Pignard se classe à une superbe troisième place, derrière Patrick Perrier (BBM) et Bernard Beguin (Grac puis ACE).
Valeix a également piloté une Cesca cette année là.

[Duser]

Re : Les voitures et les courses de la Coupe SIMCA SHELL 1973/1974

Dangel
Barquette http://forums.motorlegend.com/vb/sho...ght=dangel+504

Activite actuelle

http://www.dangel.com/

505 dangel

http://fr.groups.yahoo.com/group/Dangel/

[Thierry Gil]

Re : Les voitures et les courses de la Coupe SIMCA SHELL 1973/1974

Il n'y a pas beaucoup de photos de la Cora, alors malgré sa qualité moyenne voici un extrait de l'encart central du n°58 d'Echappement où la belle figurait en plein centre, encadrée par 2 Grac (cliché surement pris au Castellet).

[Thierry Gil]

Re : Les voitures et les courses de la Coupe SIMCA SHELL 1973/1974

Gros morceau, les BBM. D'abord 1973 :


(la BBM de JF Jaunet, photo Echappement)

Déjà connu pour ses berlinettes et barquettes vu en courses depuis 1970, la petite firme de Salouel les Amiens se lance elle aussi dans la Coupe Fédérale Simca Shell.

Au Salon de la voiture de Course est donc présentée une évolution spécifique de la RS2 qui est baptisée RS3. Il s’agit d’un châssis tubulaire classique en tubes ronds à moteur en position centrale arrière.

A partir de la deuxième épreuve de Nogaro la voiture est dotée d’un aileron en porte à faux à l’arrière. Au fil des courses d’autres modifications interviennent : entrée d’air pour la carburateur, nouvelles fusées de roues, pédalier, ressorts. Six machines sont engagées dans le challenge cette année là.

Bien que la saison soit dominée par les Grac MT14 S avec ses deux pilotes leaders, Mamers et Lapeyre, les BBM accomplissent une bonne saison.

Au rang des meilleures pilotes de la marque on trouve d’abord Pascal Moisson, un fidèle de la première heure. Découvrant le pilotage en circuit, son début de saison est un peu laborieux, à l’image des autres BBM, mais il devient vite la plus grande menace pour les voitures de Serge Aziosmanoff, notamment à Montlhéry. Une belle quatrième place au classement général final, et la première des « non Grac » sanctionne une excellente année.

Jean François Jaunet s’est vite adapté à la conduite d’un prototype et obtient quelques bons résultats comme ses troisièmes places à Nogaro et à Montlhéry où il partait en pôle position. Victime de quelques abandons et parfois malchanceux, il termine juste derrière Moisson, à la cinquième place.

Patrick Perrier en finissant septième a également fait preuve de compétitivité, avec une pôle position à Albi où il termine deuxième en course devant Mamers, et deux troisièmes places au Paul Ricard et à Montlhéry.

Jean Pierre Morise (11ème) et Tony Monconduit (18ème) sont les autres pilotes de BBM figurant au palmarès 73. Bruno Joseph Rougé aura également conduit une RS3, mais sans résultat notable.

[Thierry Gil]

Re : Les voitures et les courses de la Coupe SIMCA SHELL 1973/1974


(Michel Arbeit à Albi, photo Sport auto)

En 1974 les RS3 vont encore se montrer au plus haut niveau, Michel Arbeit (photo ci-dessus) dispose de la voiture ayant appartenue à Corlet. Il gagne la première épreuve disputée à Albi et terminant troisième lors de la manche suivante, au Castelet, et fait le meilleur tour à Croix en Ternois. La suite de la saison sera plus difficile face aux machines plus récentes, mais Arbeit finira à une méritante 10ème place finale.


(Guy Frequelin, photo Echappement)

Guy Fréquelin va également faire l’acquisition d’un châssis BBM RS3 reconditionné en version 1974, en remplacement de sa Dangel jugée insuffisamment compétitive. A son volant il reporte la course de côte de Belleau (photo) et se classe septième du classement général final de la Coupe Simca Shell 1974.


(F. Rolland, photo Echappement)

Au sein de l’écurie « Trois Epis » Freddy Roland a lui aussi troqué sa Dangel pour une BBM de 73 (l’ancienne de Jean François Jaunet) revue et corrigée selon les spécifications 74. Malheureusement les sept premières manches sont autant d’abandons pour le courageux pilote. La deuxième partie de la saison sera tout autre et Rolland va s’affirmer comme un des meilleurs challengers des BBM versions 74 de l’équipe New Man.

Denis Rua termine 15ème, en ayant eu en début de saison quelques difficultés à s’adapter au pilotage en circuit. Sa pointe de vitesse est pourtant réelle, en témoigne le record du tour réalisé à Croix en Ternois.

De toute façon la nouvelle version avait déjà bien pris la suite, remportant la Coupe avec Patrick Perrier.

A suivre...

[Invité]

Re : Les voitures et les courses de la Coupe SIMCA SHELL 1973/1974

Je viens de découvrir cette discussion. Je me présente René Verstappen, je suis le propriétaire d'une Grac MT20:

Pendant des années déjà j'essaye de trouver des gens qui savent quelque chose conçernant l'historique du Coupe Simca Shell. Alors, je suis très content de trouver cette discussion!
J'ai essayé de trouver des documents ooficiels du Coupe, j'ai essayé de contacter Henri Chemin, mais sans résultats.
J'ai tous les Echappements de 1973 et 1974, mais pour le reste, prèsque rien!
Mais voilà quelques photos des MT20's dans le paddock quelque part en 1974 à l'occasion d'une manche du Coupe Simca Shell:

[Thierry Gil]

Re : Les voitures et les courses de la Coupe SIMCA SHELL 1973/1974

Bonjour Verstappen,

Je vous ai lu sur un "autre" forum qui a ouvert a peu près le même thème.

Comme vous je suis passionné de cette série de courses, et comme vous je regrette que peu de revues de l'époque ou de livres récents aient évoqué ces voitures.

Votre MT20 est superbe avec un bleu qui fait penser immédiatement a celui de la MT20 engagée au Mans en 74. Coïncidence?

[Thierry Gil]

Re : Les voitures et les courses de la Coupe SIMCA SHELL 1973/1974

Les BBM version 1974 :


(photo Sport Auto)

La BBM RS3 dans son évolution 1974 va être la grande vedette de la Coupe Fédérale Simca Shell Goodyear.

C’est au Salon de la Voiture de Course que la voiture est présentée. Son châssis reste multitubulaire, avec ensemble moteur boite porteur. Tenant compte de la malheureuse expérience de l’accident de Guy Dhôtel, le pédalier est désormais protégé par une cellule avant. La suspension avant est à flexibilité variable, avec un triangle supérieur en culbuteur, un bras inférieur en tirant de chasse et un combiné ressort amortisseur placé in board. La suspension arrière est plus classique avec deux bras parallèles inférieurs et des jambes de force. Le réservoir d’essence est au centre, entre e siège du pilote et le moteur, assurant un bon recentrage des masses.

Sur le plan aérodynamique la C2 présente des solutions élaborées, avec des lignes comparables à celles de l’Alpine Renault A441 contemporaine. Son créateur, Pierre Bertin-Boussu, a conçu une carrosserie enveloppante dont on remarque le profilage arrière et l’aileron. De nombreux essais avaient été effectués et de multiples versions de carrosserie avaient été envisagées, bien que l’équipe ne dispose pas de soufflerie, ce qui ne permet pas de maîtriser toutes les données. C’est ainsi que l’on s’aperçu pendant la saison que, conséquence non prévue, la forme arrière de la voiture ne permettait pas aux autres concurrents de se faire aspirer en ligne droite. A l’époque les observateurs avaient expliqué ce fait par l’utilisation de meilleurs moteurs.

Concernant ce dernier, il s’agit toujours du bloc Chrysler 180 modifié par JRD. Le préparateur a remédié à ses problèmes de fiabilité constatés en 73, et si la puissance est restée à 200 chevaux, le moteur reçoit de nouvelles bielles, de nouveaux pistons, et la pompe à eau est maintenant entrainée par courroie crantée.



les BBM vont dominer la saison, le grand vainqueur étant Patrick Perrier, le leader du team New Man (photo), avec 9 victoires (Nogaro, Montlhéry, Croix en Ternois, Magny Cours, Karland, Paul Ricard, Albi, Nogaro, Croix en Ternois) dont 5 consécutives, il s’attribue le titre trois courses avant la fin de la Coupe, à Nogaro.

Son coéquipier Jean François Jaunet se classe 6ème au final, remportant une victoire mais hors coupe, à La Châtre. Il faut dire que Jaunet soufre depuis le début de saison d’une déchirure des ligaments au bras et malgré une rééducation constante à fort à faire avec la lourde direction de sa BBM. Le repos d’inter saison lui sera bienvenu.

Bien que soutenu par SCPE, L’Etoile d’Or et l’Emmenthal, Pascal Moisson (photo en titre) est nanti de petits moyens mais se permet de jouer les premières places, terminant quatrième au classement final, avec une victoire au Paul Ricard.

En 1974 ce sont donc trois voitures neuves qui auront été vendues, auxquelles s’ajoutent les versions 73 revues et corrigées par les clients. Outre une efficacité provenant du fait qu’il s’agit d’une bonne évolution d‘un modèle éprouvé, l’avantage de BBM aura été de disposer de pilotes tous capables de l‘emporter, face au nombre plus important des Grac, mais au niveau de pilotage plus inégal.

[Invité]

Re : Les voitures et les courses de la Coupe SIMCA SHELL 1973/1974

La BBM est impressionante, non! Quelle belle voiture!
Ma MT20 n'est pas celle du Mans, mais j'ai trouvé les couleurs très chouettes. C'est pour ça que je les ai choisi.
La voiture va être à LMStory au Mans le 4-5 juillet 2009.

Voici le moteur JRD:

[Thierry Gil]

Re : Les voitures et les courses de la Coupe SIMCA SHELL 1973/1974

Pour ma part je trouve que la MT20 est une des plus jolie voitures de cette époque.

Les gazettes de l'époque rapportaient qu'elle était handicapée par son poids excessif. Qu'en pense un utilisateur d'aujourd'hui ?