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Lorenzo bandini
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Avec Monica Vitty qui tourne à ce moment là ''Modesty Blaise'' à Amsterdam, et qui est venue assister au GP de Hollande 1965.
lorenzo.monica.jpg
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Envoyé par CMTARGA Voir le messagePardon PROSTO ...plutôt 7 AVRIL...
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Bonjour Camerat et CM TARGA
Je viens d’avoir l’autorisation (de Classic Courses) de publier sur notre forum un extrait du livre « Addio Bandini » co-écrit par Luigi Costantini et Franco Lini, alors Directeur sportif de la Scuderia Ferrari quelques semaines après l’accident de Lorenzo Bandini.
Ces textes retracent du 3 au 7 mai la vie de l’équipe et celle de Bandini à Monaco. Ils laissent les circonstances du drame (bien connues) pour évoquer l’ambiance au sein de la Scuderia. C’est passionnant.
Penses-tu que cela peut intéresser nos amis. Pour ma part j’ai été tellement séduit que j’ai demandé à Olivier de Classic Courses de pouvoir faire profiter nos inconditionnels des belles années 60-70, avec aussi leur
s drames qui malheureusement faisaient partie de la course.
Dernière modification par prosto, 10 mai 2020, 14h22.
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Ok CMTARGA ! Voici le début des textes avec l'accord de Classic Course !
C’est un commentaire de René Fiévet à propos du Grand Prix de Monaco 1967 qui m’a conduit à me replonger dans un petit ouvrage paru quelques semaines après cette dramatique épreuve : ADDIO BANDINI, co-écrit par Luigi Costantini et Franco Lini, alors Directeur sportif de la Scuderia Ferrari. La relecture du premier chapitre m’a bouleversé, le récit des minutes interminables séparant l’instant où l’accident est connu et celui où il est évident qu’il s’agit de Bandini y est décrit suivant la règle classique des trois unités : action, temps, et lieu.
Bouleversé à tel point que j’ai eu envie de partager cette émotion en traduisant le premier chapitre et en résumant la suite du livre qui revient sur les quelques jours précédant la course. En définitive, c’est un projet que nous avons élaboré ensemble, René Fiévet et moi, divisé en quatre parties. Le texte dont je vous parle est présenté ci-dessous. Nous en avons repris le titre : « 17 heures 10 ». J’y ai ajouté, en bas de page, un certain nombre de notes relatives aux différents protagonistes.
Jean-Paul Orjebin
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3 Mai
Dans la soirée du mercredi 3 mai, Lorenzo Bandini, accompagné de Mauro Forghieri, avait quitté Maranello en direction de Monaco au volant de son Spider Fiat 124. Chris Amon, qui ne connaissait pas la route, les suivait dans une Fiat 1300 qu’il avait louée pour promener sur la Riviera ses parents, venus de Nouvelle Zélande pour l’occasion.
Ils décidèrent qu’elle serait pour Bandini, qui avait besoin de repos, tandis que Forghieri terminerait sa nuit dans la voiture.
4 mai
Toutefois, au lieu d’aller immédiatement se coucher, ils décidèrent de faire quelques tours très rapides du circuit avec leurs voitures de tourisme pour profiter des rues —vides. Les hommes en smoking et les femmes en robe du soir, sortant du Casino et des boîtes de nuit, avaient assisté avec étonnement au spectacle de ces deux voitures déboulant à fond et en glissade dans les rues de Monaco. A 5 heures du matin, ils allèrent se coucher. Ils pouvaient dormir tranquillement : l’équipe en charge du camion, sous la houlette de Pignatti, n’arriverait pas avant 11 heures.
Venue de Milan en avion, Margherita était arrivée à l’Hôtel de Paris dans la matinée du jeudi. Prévenant, le liftier lui avait conseillé d’entrer doucement dans la chambre de son mari : « Monsieur Bandini se repose, il a essayé le circuit très tard cette nuit, Madame ». Une fois dans la chambre, elle avait déballé le smoking que Lorenzo avait fait tailler pour l’occasion.
A 13 heures 30, Forghieri avait appelé Bandini dans sa chambre d’hôtel pour lui dire que la voiture était prête et l’attendait devant le stand. A 14 heures, Bandini avait enfilé casque et gants et s’était glissé dans sa monoplace pour prendre la piste. Mais la voiture ne lui convenait pas, et il s’était arrêté deux fois. La première fois à cause de l’injection, afin de faire donner quelques tours de tournevis par Borsari ; et la seconde fois pour régler la pression des pneus. Il se plaignait d’un sous-virage qui le pénalisait, notamment aux virages du Bureau de Tabac et de Sainte Dévote. « Elle ne tourne pas, » se plaignait-il auprès de Borsari. Forghieri s’impatientait : « Vas-y, tourne, pousse à fond et après on en reparle. » Bandini s’était encore arrêté une fois au stand pour un ultime réglage du carburateur, et puis tout était allé mieux. A 16 heures les essais étaient terminés. Bandini avait réalisé le troisième temps (1’31’’4/10), derrière Stewart (BRM) et Hulme (Brabham).
Lorenzo Bandini et Mauro Forghieri
Pour la soirée, Franco Lini avait donné rendez-vous à l’équipe dans un restaurant de Villefranche, Chez Bidou, très en vogue parmi les célébrités de cette époque et dirigé par Marcel Bonifaci, le frère du footballeur Antoine Bonifaci qui avait fait carrière en Italie. Mais Bandini ne s’était pas joint à ses compagnons ; il avait préféré rester à l’hôtel pour se reposer.
Dernière modification par prosto, 11 mai 2020, 11h37.
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