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  • #61
    Tu entretiens le suspens ...ça c'est un boulot de vrai spécialiste .....

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    • #62
      Episode V...ça continue !

      - 9 janvier 1992 : De retour en France, Prost déjeune à la Tour Elf en compagnie d'Alain Guillon, Christian Contzen et Bernard Dudot. Ensemble, ils font le point sur le programme Renault-Elf. En cette période de vœux, le triple champion est assailli de propositions. Frank Williams offre de lui payer une année sabbatique, en échange d'une promesse d'engagement pour 1993. Ron Dennis fait de même ! Les deux Anglais sont bien gentils, mais aucun ne lui propose de reprendre un volant dans l'immédiat. Or le démon de la compétition titille Prost plus que jamais. Voilà pourquoi, en ce premier mois de l'année, il penche de plus en plus vers Ligier.

      - 18 janvier : Prost se rend incognito au Castellet pour tester la Ligier-Renault JS37, fraîchement sortie des ateliers de Magny-Cours. Il prend de grandes précautions pour garder cet épisode secret : il porte une combinaison immaculée et emprunte un casque à Comas. Huit jours plus tard, il récidive sur ce même circuit, avant de participer, cette fois ouvertement, à des essais à Estoril. Ces prestations créent un malentendu. Ligier croit toucher au but, tandis que pour Prost, ce ne sont que des péripéties. Le pilote français n'envisage pas sérieusement de piloter la Ligier-Renault à Kyalami, pour le coup d'envoi de la saison.




      - Fin janvier : Les négociations s'embourbent. Les avocats de l'IMG reprochent à ceux de Ligier de ne rien proposer de concret. Les points d'achoppement sont nombreux : la répartition du capital Ligier, l'élaboration du montage financier, le calendrier de mise en application, la restructuration de l'encadrement, le cahier des charges technique etc. Les trois conseillers de Prost, Jean-Charles Roguet, Julian Jakobi et Andrew Hampel, font part à ce dernier de leur découragement. Pendant ce temps-là, Ligier tergiverse. Tout en assurant qu'il est toujours prêt à vendre, il repousse tous les échéanciers qui lui sont soumis.

      - Début février : Ligier propose aux conseillés de Prost le plan suivant : le pilote entrerait dans le capital de l'équipe à compter de 1992, avec Elf et d'autres partenaires, mais se contenterait de piloter jusqu'en 1995, date à laquelle le « boss » envisage la cession complète de ses parts. Ses interlocuteurs refusent : Prost ne veut certainement pas attendre trois ans. Du reste, il réclame toujours de nouveaux investisseurs. En effet, jusqu'ici Ligier ne garantit que les soutiens d'Elf, de la Seita et du Loto. Insuffisant pour Prost qui réclame un accroissement du capital à hauteur de 30 millions de francs. Pour dénicher cette somme, Ligier compte sur ses relations au sommet de l'État, mais il ne peut ignorer que des élections législatives, et donc probablement un changement de majorité, se produiront au printemps 1993. Le futur gouvernement de droite pourrait remettre en cause les éventuelles concessions du pouvoir socialiste. Certes, Ligier a des amis au RPR (Jacques Toubon, Charles Pasqua, Jean Michel Schoeler etc.)... mais aussi des ennemis
      Dernière modification par prosto, 11 janvier 2021, 10h31.

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      • #63
        Episode VI et dernier.

        - 10 février : Ligier cherche toujours des bailleurs de fonds. Il contacte Jean-Claude Darmon, le grand argentier du football français, qui refuse, faute de contreparties. Le Vichyssois reçoit aussi l'appel de... Bernard Tapie. Le sulfureux businessman, accessoirement ministre de la Ville, lui propose un renflouement. En échange, Ligier figurerait sur sa liste aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte-d'Azur... Refus de l'intéressé. Pendant ce temps-là, Prost propose un nouvel arrangement : il accepte l'horizon 95, mais réclame 60 % des parts immédiatement, 70 % au printemps 92 et 100 % en juillet, à l'occasion du GP de France. Effrayé, Ligier décline.

        - 18 février : Au Centre interallié, à Paris, à l'occasion d'une cérémonie donnée par le Journal de l'automobile, Patrick Faure sort du silence et décoche une flèche : « Prost prendrait de gros risques en allant chez Ligier en 1992. Il se fermerait les portes de Williams ou de McLaren pour 1993. Je vous conseille d'observer avec quelle finesse manœuvre Frank Williams. » Le discours est clair, limpide : Renault donne désormais sa préférence à l'arrivée de Prost chez Williams en 1993. Pour la Régie, un plan Ligier – Prost risquerait de compromettre sa stratégie, fondée sur la dualité suivante : Williams est un partenaire privilégié, Ligier un simple client. « Ce sont les résultats qui font les contrats, et pas l'inverse », déclare Alain Dubois-Dumée, directeur de la communication du Losange. Guy Ligier comprend, un peu tard, qu'il est en train, par sa faute, de perdre la partie.

        - 20 février : Le trio Roguet – Jakobi – Hampel, ne constatant aucune avancée, conseille à Prost de couper les ponts avec Ligier afin de se consacrer enfin « aux choses sérieuses », c'est-à-dire à la négociation d'un éventuel contrat avec Williams-Renault pour 1993.

        - 25 février : A deux jours des premiers essais à Kyalami, un déjeuner « top secret » se tient à Bercy, au ministère des Finances. Michel Charasse et Philippe Martin accueillent Guy Ligier et Alain Prost. Ce dernier a décidé de ne pas courir en Afrique du Sud. « Si je roule, je deviens captif », clame-t-il. De fait, les deux camps cherchent à sauver la face sous l'égide du ministre. Dans l'après-midi, ils publient un communiqué de rupture. Alain Prost ne conduira pas pour les Bleus, ni en 1992, ni plus tard.

        Ainsi se clôt ce piteux feuilleton. Plus tard, Guy Ligier prétendra que le licenciement de Prost par Ferrari, en octobre 1991, a précipité un processus qui aurait dû s'étaler dans un temps plus long. Certes, mais l'ancien rugbyman devrait aussi reconnaître qu'il a manqué de jugeote. Nul ne conteste qu'il voulait sincèrement passer la main. Mais Ligier n'est pas homme à s'humilier. Il voulait transmettre son écurie à Prost, non lui abandonner en quelques semaines. Il a vu dans le champion français un partenaire, un dauphin, non un véritable « repreneur ». Or Prost, accoutumé au management à l'anglaise, élève de Ron Dennis, percevait cet éventuel rachat en véritable entrepreneur, rationaliste, terre à terre, dur en affaires, et méfiant à l'égard des petites combines politiciennes dont Ligier a le secret. Ces deux-là n'étaient pas faits pour s'entendre. Du reste, les performances impressionnantes des Williams-Renault au début de la saison 1992 ont très vite conforté Prost dans son choix.



        Les sources :  Renaud de Laborderie, Le Livre d'or de la Formule 1 1992, Paris, Éditions Solar, 1992.

         
        Dernière modification par prosto, 11 janvier 2021, 10h36.

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        • #64
          merci pour ce feuilleton. politico-politique. je n'ai jamais su ce que cachait réellement cet essais Prost/ Ligier. ce n'était donc pas un simple essais

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          • #65
            Intéressant PROSTO et ça en dit long sur les caractères de chacun des protagonistes mais dans ce milieu il vaut mieux en avoir...du caractère 

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            • #66
              Alain Prost test la McLaren MP4/9 à Estoril du 8-11 mars 1994





               

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              • #67
                Essais privés au Castellet en 1991 ! Quels sons !!!



                0:12 Benetton Ford V8 1:42 Williams V10 Renault vs Minardi V12 Ferrari 3:46 Larrousse V12 Lamborghini 6:21 Renault V10 Full Power (High Speed in Signes Curve) 7:23 Ferrari V12 8:22 Ford V8 and V10 Renault High Speed Ricardo Patrese.

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                • #68
                  F1 - Schumacher et Benetton en 1994, l'histoire d'une suspicion

                  Les récentes déclarations de Jos Verstappen sur la saison 1994 de Benetton ne font que rouvrir une page de l'histoire de la F1 qui n'a jamais vraiment été refermée, faute de véritable réponse. MotorsInside vous propose un éclairage sur cet épineux problème.

                  S’il est une question qui taraude nombre de passionnés de Formule 1, c’est bien celle qui consiste à se demander comment se serait déroulée la saison 1994 si la colonne de direction de la Williams d’Ayrton Senna n’avait pas cédée le 1er mai à Imola. Toujours est-il qu’au terme d’un affrontement final épique entre Damon Hill et Michael Schumacher, c’est bien le pilote allemand, alors engagé sur une Benetton-Ford, qui l'emporta, le titre se jouant sur un accrochage plus que controversé à Adélaïde.

                  Controversée aussi était sa monture : la Benetton de celui qui n’était pas encore le Baron Rouge faisait en effet l’objet de critiques quant à sa légalité. Le premier à avoir déclenché les hostilités n’était autre que le défunt triple-champion du Monde, Ayrton Senna lui-même. La saison 1994 avait été marquée, au niveau réglementaire, par une profonde [r]évolution visant à bannir les aides électroniques qui faisaient la force de l’écurie Williams-Renault, au sortir de deux saisons d’ultra-domination de la part de l’écurie de Grove.

                  D’abord suspicieux quant au système de ravitaillement en essence de Benetton, dont le débit était jugé plus rapide que la normale (ce qui sera d’ailleurs confirmé plus tard dans la saison par la compagnie fournissant les pompes à essence, suite à un incident provoquant l'embrasement de la voiture de Verstappen lors du Grand Prix d’Allemagne, sans pour autant que la FIA apparente cela à de la tricherie), le Pauliste s’était interrogé quant à la possible utilisation d’un système d’antipatinage par l’écurie italienne. L’épisode déclencheur de ce doute fut une déclaration de Nicola Larini, pilote essayeur de Ferrari et remplaçant de Jean Alesi suite à son accident lors des essais de début de saison, qui avait révélé – puis s’était ravisé – avoir utilisé, durant une séance d’essais libres du Grand Prix du Pacifique, un système similaire.

                  A suivre !


                   

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                  • #69
                    Suite

                    Interloqué, Senna ‘’profita’’ de son abandon dès le premier virage de la course qui se déroulait à Aïda afin de déceler, au bruit des moteurs, l’usage par certaines écuries de cette aide. De retour dans son stand, il avait acquis la conviction que la Benetton de Schumacher disposait d’un système de contrôle de la traction. Il l'avait notamment confié à son meilleur ennemi, Alain Prost, lors du week end d'Imola. Interrogés dans le cadre du film Senna, Ron Dennis savait son ancien poulain « frustré de savoir que son principal rival pilotait une voiture disposant d'un système illégal » - précisons toutefois que la McLaren qui était montée sur le podium à Saint Marin n'était pas, elle non plus, exempte de tout reproche - et Frank Williams, a même fait part de la volonté du Brésilien de porter réclamation, chose qu’il n’a pas fait, ou qu’il n’a pas eu le temps de faire, par la suite.

                    Après le week-end noir du Grand Prix de Saint-Marin 1994, un contrôle opéré sur la voiture de Michael Schumacher avait révélé la présence d’un logiciel de bord conçu pour contrôler la vitesse du moteur et empêcher le patinage des roues lors des phases de départ arrêté. Ne niant pas l’existence de ce logiciel, Benetton avait toutefois indiqué que l’Allemand ne s’en était pas servi. Le fabriquant de ce programme avait indiqué, pour la défense du pilote, que la mise en œuvre de ce système était complexe, faisant appel à plusieurs manœuvres sur l’accélérateur, l’embrayage ou encore le levier de vitesses. La FIA n’avait pas pris de mesures particulières à l’encontre de Benetton en raison de la présence de ce logiciel, mis à part une amende infligée à l'écurie transalpine qui n'avait pas communiqué un certain nombre de données moteur. Elle avait en revanche annoncé une série de mesures afin de renforcer la sécurité des monoplaces, apaisant quelque peu les rumeurs autour de l’écurie Benetton.

                    C’est au Grand Prix de France 1994 que la polémique repartit de plus belle, suite au départ tonitruant de Michael Schumacher qui laissa littéralement sur place les deux Williams de Damon Hill et Nigel Mansell sur les vingt premiers mètres de course. Un démarrage qui avait suscité l’étonnement de David Coulthard - pilote essayeur puis titulaire dans l'écurie britannique, alors en position de consultant pour la chaine Eurosport, et qui avait immédiatement comparé cet envol à ceux que l’on pouvait voir en 1993, saison durant laquelle les aides au pilotage étaient admises.

                    La suite de la saison avait, quant à elle, été marquée par une série de sanctions infligées à l'encontre de Benetton et de Michael Schumacher : d'abord déclassé pour ne pas avoir respecté une pénalité dont il avait écopé lors du Grand Prix de Silverstone (après avoir dépassé Hill dans le tour de formation), il dut subir une nouvelle disqualification après le Grand Prix de Belgique, qu'il avait remporté, en raison d'une usure trop importante du patin en jabroc (pièce placée sous la voiture et qui avait été instaurée en cours de saison 1994 pour éviter l’effet d'aspiration de la voiture au sol). Pour finir, et suite au non-respect du drapeau noir qu'il s'était vu signifié en Grande-Bretagne, une suspension de deux courses l'obligea à manquer les Grands Prix d'Italie et du Portugal. Cette série de scores vierges avait permis le retour dans la lutte de Damon Hill, pour le final que l'on connait.

                    Si, depuis, un certain nombre d’acteurs de la discipline – aussi bien sur et en dehors de la piste – ont pu émettre des réserves et s’interroger sur la possibilité d’une tricherie, Jos Verstappen pilote de cette B194 remet le débat à l’ordre du jour dans une interview accordée à nos confrères néerlandais de NuSport. « Les gens pense que je me cherche une excuse. Je sais juste que [la voiture de Schumacher] était différente de la mienne » a expliqué Verstappen, dont le début de saison 1994 avait été marqué par deux abandons, qui avaient abouti à son remplacement temporaire par J.J. Lehto, quand son équipier remportait deux victoires. « Je continue de penser que ce n’était pas possible : je freinais à la limite et tournais aussi fort que possible dans les virages. Schumacher pouvait le faire et pas moi. Il y avait quelque chose d’anormal »

                    « Il y avait des aides électroniques. Ils ne l’ont jamais admis, mais j’en suis convaincu. Plus tard, j’ai demandé à Flavio Briatore. Il a dit : « Ne parlons pas de ça ». Donc, maintenant, j’en sais assez ». Des déclarations empruntés d’une certaine rancœur vis-à-vis de Michael Schumacher, adversaire de longue date du Néerlandais : « Michael dépend de la voiture autant que les autres. Pour certains, il est Dieu. C’est de moins en moins vrai. Il n’est pas Superman – il ne l’a jamais été. Quand nous étions en karting, il ne m’a jamais battu. Et je sais pour quelle raison il m’a dominé chez Benetton ».

                    Ainsi va la vie en F1...et la comédie s'arrête là !!!
                    Dernière modification par prosto, 11 février 2021, 11h00.

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                    • #70
                      une MC LAREN avec laquelle Hamilton a couru sera présente pendant 1 mois à Plérin, tout près de StBrieuc.


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                      • #71
                        5 titres F1 sur la photo.

                        274142598_465252711921357_1492437766698888016_n.jpg
                        Avant c'était mieux

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                        • #72
                          Envoyé par camerat Voir le message

                          h=$Hill à droite mais à gauche, je suis pas sûr....
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                          • #73
                            Bonjour, tu es trop jeune ma Canette pour reconnaitre Jim Clark et en plus, peut-être ne reconnais-tu pas le bambin au milieu, ni sa maman ? C'est le fils de ...........

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                            • #74
                              Envoyé par ferrari p4 Voir le message
                              Bonjour, tu es trop jeune ma Canette pour reconnaitre Jim Clark et en plus, peut-être ne reconnais-tu pas le bambin au milieu, ni sa maman ? C'est le fils de ...........

                              ah ben c'est Damon HILL !  
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                              • #75
                                Dans le retro ! GP Automobile ACF 1954 sur le tobogan de Reims ! Vainqueur Fangio Mercedes devant Carl Kling Mercedes !


                                 Très beau reportage (de qualité) de 9 minutes, dommage en Allemand ! Et 1ère victoire pour la Mercedes 196 W16. 300 ch 2.5 litres 8 cylindres en ligne.
                                Dernière modification par prosto, 30 juillet 2022, 11h45.

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