Re : Bianchi Jules
Faute de nouvelles rassurantes du champion gravement touché en 2014,
un bel hommage à lui a été rendu dans le débriefing du n°2003 d'AUTOhebdo
par John Booth, Team Principal de Manor F1.
"Je pense à Jules, pratiquement tous les jours. Je pense à Jules, et je me dis qu'il devrait être avec nous pour partager notre joie d'être là, à Melbourne. Nous n'avons pas été en mesure de mettre les voitures en piste, mais nous n'en avons pas moins remporté notre combat. Qu'est ce que j'aimerais que Jules remporte aussi le sien...
Sans lui, sans les deux points qu'il est allé chercher à Monaco l'an passé, nous ne serions pas là. Au final, ce sont eux qui ont convaincu les nouveaux investisseurs du potentiel de l'écurie. Je pense à Jules, et je pense aussi à Philippe, son père, qui m'a dit, dans les couloirs de l'hôpital de Nice, que nous devions trouver un moyen de continuer. Coûte que coûte. Il connaissait nos grandes difficultés, mais il pensait que nous devions cela à Jules. À ses yeux, disparaître, c'était comme le laisser tomber. Nous n'avons pas disparu et nous serons toujours à ses côtés.
Être ici, c'est aussi notre façon de dire à Jules que la course n'est pas terminée tant que le drapeau à damier n'est pas tombé. Je ne sais pas si notre présence sur les grilles peut être aussi d'une quelconque aide à Philippe et son épouse, mais je le souhaite. Aussi infime et dérisoire soit-elle. Je ne vais pas dire que Jules est une source d'inspiration pour nous car, en fait, il l'a toujours été et le restera. La manière dont il a mené sa vie, dont il s'est comporté et avec laquelle, il a surmonté les épreuves parlent pour lui.
Son combat est aujourd'hui le nôtre, comme le nôtre fut le sien. Nos destinées sont liées, et elles le resteront. Ensemble, nous avons connu les plus grandes joies et les plus grandes peines, reçu de beaux encouragements et traversé bien des épreuves.
Aujourd'hui, nous sommes les premiers à sortir de la pire épreuve que Manor a jamais connue, et je ne doute pas que Jules y parvienne lui aussi. Ce que nous sommes parvenus à reconstruire au cours de l'hiverne montre-t-il pas que la foi peut déplacer des montagnes, qu'il y a toujours un espoir tant que l'on y croit ? Moi j'y crois, Manor y croit."
Beau texte! qui méritait d'être repris!!
Faute de nouvelles rassurantes du champion gravement touché en 2014,
un bel hommage à lui a été rendu dans le débriefing du n°2003 d'AUTOhebdo
par John Booth, Team Principal de Manor F1.
"Je pense à Jules, pratiquement tous les jours. Je pense à Jules, et je me dis qu'il devrait être avec nous pour partager notre joie d'être là, à Melbourne. Nous n'avons pas été en mesure de mettre les voitures en piste, mais nous n'en avons pas moins remporté notre combat. Qu'est ce que j'aimerais que Jules remporte aussi le sien...
Sans lui, sans les deux points qu'il est allé chercher à Monaco l'an passé, nous ne serions pas là. Au final, ce sont eux qui ont convaincu les nouveaux investisseurs du potentiel de l'écurie. Je pense à Jules, et je pense aussi à Philippe, son père, qui m'a dit, dans les couloirs de l'hôpital de Nice, que nous devions trouver un moyen de continuer. Coûte que coûte. Il connaissait nos grandes difficultés, mais il pensait que nous devions cela à Jules. À ses yeux, disparaître, c'était comme le laisser tomber. Nous n'avons pas disparu et nous serons toujours à ses côtés.
Être ici, c'est aussi notre façon de dire à Jules que la course n'est pas terminée tant que le drapeau à damier n'est pas tombé. Je ne sais pas si notre présence sur les grilles peut être aussi d'une quelconque aide à Philippe et son épouse, mais je le souhaite. Aussi infime et dérisoire soit-elle. Je ne vais pas dire que Jules est une source d'inspiration pour nous car, en fait, il l'a toujours été et le restera. La manière dont il a mené sa vie, dont il s'est comporté et avec laquelle, il a surmonté les épreuves parlent pour lui.
Son combat est aujourd'hui le nôtre, comme le nôtre fut le sien. Nos destinées sont liées, et elles le resteront. Ensemble, nous avons connu les plus grandes joies et les plus grandes peines, reçu de beaux encouragements et traversé bien des épreuves.
Aujourd'hui, nous sommes les premiers à sortir de la pire épreuve que Manor a jamais connue, et je ne doute pas que Jules y parvienne lui aussi. Ce que nous sommes parvenus à reconstruire au cours de l'hiverne montre-t-il pas que la foi peut déplacer des montagnes, qu'il y a toujours un espoir tant que l'on y croit ? Moi j'y crois, Manor y croit."
Beau texte! qui méritait d'être repris!!
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