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Dallara

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  • #61
    2015 marque aussi un retour aux sources pour Giampaolo DALLARA avec la collaboration LAMBORGHINI, 46 ans après ce qui peut être considéré comme la toute première pierre de son édifice et de sa réputation. Rappelez-vous, Ferruccio LAMBORGHINI pour construire sa toute première voiture avait fait appel au jeune DALLARA et c’est la MIURA dont il est le père, qui a assuré la continuité de l’entreprise car sans elle il y a fort à parier que la marque aurait disparu. Aujourd’hui LAMBORGHINI n’est plus qu’une nébuleuse dans le Groupe VOLKSWAGEN, mais il est plaisant de constater que ce dernier est venu chercher DALLARA pour la compétition alors qu’on se souvient aussi que Giampaolo avait quitté cette entreprise justement par ce que Ferruccio LAMBORGHINI ne voulait pas en entendre parler . Cette nouvelle collaboration marque aussi un retour de DALLARA AUTOMOBILI à l’adaptation d’un véhicule de routepour la course, en l’occurrence la HURACAN , ce qui ne s’était plus produit depuis 1996 et le projet mort né de la FERRARI F50. Au cas particulier, il s’est agi d’un double programme pour ce modèle, d’une part l’adapter pour le TROPHEO LAMBORGHINI, une série de courses monotypes pour « gentlemen drivers », ce qui ne devait pas être trop compliqué, mais aussi de façon plus approfondie, pour en faire une véritable GT de compétition internationale appeler à disputer des épreuves comme les 24heures de SPA FRANCORCHAMPS dans la catégorie GT3 du championnat BLANCPAIN mis sur pied par Stéphane RATEL. Le travail de DALLARA sur cette auto a surtout porté sur l’aérodynamisme et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a vite payé puisque une HURACAN s’est immédiatement imposée dès la première course à MONZA en avril 2015 et nombreuses seront les victoires accumulées par cette auto sur tous les continents et dans de nombreuses séries de compétitions comme l’IMSA ou même le DTM jusqu’à nos jours en précisant qu’une évolution a été à nouveau réalisée avec DALLARA en 2019 qui fait encore aujourd’hui les beaux jours sur les circuits du monde entier.



     

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    • #62
      Etant un FAN de LAMBORGHINI, ce chapitre attire mon attention. D'autant que la collaboration ( ce qui n'est pas toujours la cas) entre le constructeur et DALLARA est précisée: l'aéro, et qui va se révéler redoutable.
      A noter que l'arrière de la voiture, ( les six tirettes ) sont semblables à celles des Jaguar) Y aurait-il eu relation entre les Anglais et Dallara ? En tout cas, le concept est le même.
      Le TARGA va nous en dire plus, évidemment. 
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      • #63
        je rajoute que ces six tirettes ne sont pas très esthétiques...
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        • #64
          De quelle JAG tu parles ????? 

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          • #65
            Bonjour. C'est peut-être du diffuseur que tu parles ?

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            • #66
              Envoyé par CMTARGA Voir le message
              De quelle JAG tu parles ????? 
              je me demande si je ne confonds pa avec les ASTON MARTIN ? Mais je cherche une photo de derrière. En tout cas, le suis certain d'avoir vu ces "tirettes " sur une autre voiture. 
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              • #67
                j'ai trouvé, pas tout à fait pareil mais même principe, la patte de DALLARA ?
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                • #68
                  Envoyé par can the can Voir le message
                  je rajoute que ces six tirettes ne sont pas très esthétiques...
                  Oui donc le diffuseur, il a toujours été assez gros sur les Aston, sur la GTE notamment, et sur l'anncienne DBR9 de la catégorie GT1 :

                   





                  Puis la Ford GT avec un "diffuseur à 9 tirettes" 





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                  • #69
                    merci le SEB .  Je n'avais donc PAS RêVé !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! !!!! Donc, I REPEAT MY QUESTION : puisque l'on nous dit que DALLARA y est pour beaucoup dans l'aéro de la LAMBO ( suivez moi bien  )  et que le diffuseur moche de chez moche, créateur d'effet de sol, en est un élément, et que TOUS ces mochetées se ressemblent.....

                    DALLARA est -elle partie prenante chez ASTON ou est-ce un simple copié-collé, ouf, MERCI. 
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                    • #70
                      La CANETTE semble ne pas savoir qu'aujourd'hui tout le monde fait pareil pour la simple raison que ce n'est plus l'homme mais l'ordinateur qui dicte tout....

                      Alors DALLARA ou pas rien de surprenant à découvrir ....

                      Connaissant l'oiseau il va me dire MAIS ALORS QU' A FAIT DALLARA ???????????????????????

                      Je te réponds tout ce qui ne se voit pas 

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                      • #71
                        Si 2016 ne vit que la continuité, si on peu dire, des multiples programmes déjà évoqués ( F1-INDY, GP2, FE etc etc.), par contre 2017 sera une année pleine de nouveautés mais toujours en parallèle avec ces diverses disciplines.

                        La première concerne l’endurance WEC, que DALLARA avait officiellement abandonné depuis 2006 et l’AUDI R10 TDI mais qui s’était poursuivie plus secrètement jusqu’en 2011 avec les R15 TDI puis R18 TDI ce qui avait entraîné une interdiction contractuelle de tout nouveau projet concurrent à ce niveau . Cette fois c’est avec un double programme que les nouveaux règlements vont permettre, à la fois du WEC/ACO pour ce qui concerne le LMP2, mais aussi de l’IMSA avec la catégorie DPI. Les organisateurs de courses d’endurance tant européens qu’américains, tout en étant jaloux de leur propre règlement, mirent ainsi au point une plateforme de base commune pour ce qui concerne les châssis des prototypes autorisés. Mais les américains ne voulant pas d’une débauche technologique qu’autorise la catégorie reine LMP1 du WEC, s’alignèrent sur celle plus simpliste du LMP2. Comme je l’ai déjà expliqué à l’occasion de «mon» ORECA, devant la désertion des constructeurs pour le LMP1 où seule TOYOTA finit par subsister, le LMP2 fut le sauveur de l’endurance européenne avec les équipes indépendantes entre 2017 et 2022 grâce à une réglementation faisant la part belle à l’économie. Celle-ci passa par l’uniformisation des moteurs mais aussi des châssis en limitant à 4 les constructeurs patentés dont DALLARA fut un des heureux élus. A partir de là et de son modèle LMP2 créé de toute pièce sous la dénomination P217, DALLARA pu facilement extrapoler un prototype destiné à l’IMSA, dont GENERAL MOTORS s’empressa d’avoir l’exclusivité pour sa marque CADILLAC sous l’appellation DPI VR.

                        La DALLARA LMP2 fut, il faut bien le dire, un fiasco, du fait de l’insolente domination ORECA sur la discipline, par contre la CADILLAC DPI se couvrit de gloire pendant les 5 saisons où elle concourut. L’une et l’autre apparurent sur les circuits dès le début de la saison 2017. La LMP2 courut jusqu’en 2021 mais son palmarès ne s’enorgueillit que d’une victoire en ELMS au CASTELLET en 2018 et 2 en ALMS en 2020. Ses prestations au MANS furent très décevantes . Entre 2017 et 2020, sur les 9 participations d’un châssis P217, aucun ne remporta la catégorie LMP2 et le mieux classé fut en 2017 avec la 9ème place du trio LACORTE-SERNAGIOTTO-BELICCHI engagé par l’équipe italienne VILORBA CORSE qui fut une des plus fidèles à son compatriote constructeur, les autres ayant vite désertés en faveur d'ORECA.

                        La DALLARA P217 du LMP2 lors des ses premiers tours de roues début 2017


                        Meilleur résultat au MANS pour la DALLARA LMP2 9ème en 2017






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                        • #72
                          L’histoire fut donc tout autre pour la CADILLAC DPI due au crayon des ingénieurs DALLARA. Excusez du peu, pendant ses 5 saisons de compétition, elle permit aux équipes l’engageant dont, WAYNE TAYLOR RACING, ACTION EXPRES, JDC MILLER ou WHELEN ENGINEERING pour citer les principales, de remporter 3 titres constructeurs du championnat IMSA et quelques 25 victoires dont quatre 24 heures de DAYTONA et trois 12 heures de SEBRING. Son compteur aurait pu être encore plus garni, si le changement de règlement, pour faire place aux prototypes LMDH, n’était pas intervenu en 2023, mettant assurément prématurément fin à sa carrière pour être remplacée par sa petite sœur la CADILLAC V SERIES elle aussi issue des ateliers DALLARA.

                          La CADILLAC DPI une totale réussite pour l’association du constructeur américain avec DALLARA


                          Première course et déjà première victoire aux 24 H de DAYTONA 2017 avec WAYNE TAYLOR RACING

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                          • #73
                            Mais surtout 2017 voit le vieux rêve de Giampaolo DALLARA devenir réalité. Enfin une voiture de route portant son nom apparaît, la DALLARA STRADALE. Combien de créations ou de collaborations aux voitures de nombreux constructeurs du monde entier ont été réalisées par l’équipe de VARANO de MELEGARI, avant qu’à son tour DALLARA face enfin partie de ce groupe très fermé. Pour DALLARA et ses hommes bien sûr pas question de prévoir la production de masse d’une voiture banale, mais bien de demeurer dans le domaine de l’exception sans être dans celui de l’absolu comme une BUGATTI VEYRON. C’est sur ces fondements qu’a été élaborée la STRADALLE, un coupé sportif agressif par son aéro, ultraléger et doté d’une mécanique pas trop sophistiquée mais performante permettant malgré tout de la classer, si ce n’est comme hypercar, tout au moins parmi les plus performantes de sa catégorie avec un prix relativement compétitif ( moins de 200k€). La naissance de cette auto d’exception, fut d’autant plus émouvante pour Giampaolo, que le tout premier exemplaire lui fut offert par ses employés à l’occasion de son 81ème anniversaire. Voyons maintenant en quoi elle consiste. Il s’agit en fait d’une barquette 2 places à châssis carbone, transformable aisément en coupé ou targa, dotée d’un moteur FORD turbo bien entendu en position centrale, identique à ceux montés dans les FOCUS RS. La transmission se fait aux seules roues arrières. Son poids de base est de 850kg et il est revendiqué une vitesse de pointe de 280 km/h. A l’origine il était prévu une production maximale de 600 exemplaires sur 5 années. J’ignore si à ce jour ce programme a été atteint ou dépassé.

                            La STRADALLE dans ses différentes versions


                            Giampaolo fière de son bébé



                             

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                            • #74
                              Après cette année 2017 bien chargée, 2018 sera plus clame. Bien sûr il y a la F2 qui après son avènement en 2017 en lieu et place du GP2 dont on avait été gardé les châssis pour cette saison, mais qui cette fois fait peau neuve avec une nouvelle voiture signée DALLARA qui en garde le monopole . Celle-ci est largement inspirée de sa devancière tout en intégrant les nouveautés techniques et aérodynamiques issues de la F1 et reçoit un tout nouveau moteur toujours fourni par MECACHROME mais cette fois un 6 cylindres turbo. George RUSSELL en sera le premier lauréat avec la carrière F1 que depuis on lui connaît. Nick DE VRIES et Mick SCHUMACHER lui ont succédé mais pas avec la même réussite, alors qu’Oscar PIASTRI, lauréat 2021, semble avoir fait sa place chez McLAREN.

                              La bien nommée DALLARA F2 2018 lors de sa présentation

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                              • #75
                                C’est aussi en 2018 que DALLARA AUTOMOBILI est approchée par Boris ROTENBERG qui en plus d’être un oligarque russe proche de POUTINE et banquier de profession, est un passionné de sport auto. A ce titre il a fondé en 2013 sa propre équipe dénommée SMP RACING qui depuis s’est distinguée avec des FERRARI GT puis avec sa propre LMP2 apparue en 2015 réalisée par l’ancien concepteur des PEUGEOT, Paolo CATONE, mais qui ne fut pas une réussite faute d’une équipe de développement à la hauteur . Les ambitions du bonhomme ne s’en arrêtèrent pas pour autant, car cette fois c’est le LMP1 qui était visé avec la perspective un jour de concurrencer TOYOTA. Fort de son expérience malheureuse du LMP2, ROTENBERG cette fois a mis toutes les chances de son côté en faisant appel à DALLARA pour la conception et la réalisation de sa voiture dénommée BR ENGINEERING BR1. Celle-ci s’inspire évidemment des créations précédentes du constructeur italien et notamment de la LMP2 P217 mais bien évidemment adaptée aux contraintes particulières d’une LMP1 et notamment la puissance de son moteur nettement supérieure. Justement pour la mécanique, ROTENBERG a aussi fait preuve d’innovation en faisant appel au britannique AER qui a concocté pour sa LMP1 un tout nouveau moteur V6 double turbo dont il a l’exclusivité . De plus et pour maximiser ses espoirs, il est fait appel à ART GRAND PRIX pour la logistique de course et compte rien moins que Jenson BUTTON parmi ses équipages. Mais ROTENBERG a aussi l’ambition de vendre sa voiture à des équipes privées, c’est pourquoi elle est aussi conçue pour recevoir d’autres mécaniques, ce qui sera le cas du seul modèle vendu à l’équipe américaine DRAGON SPEED qui elle utilisera un traditionnel V8 GIBSON. Voilà donc DALLARA impliqué dans une nouvelle aventure qui devait la ramener au sommet des courses d’endurance si on s’en tenait aux ambitions de ROTENBERG. Malheureusement la réalité sera moins rose. Les 3 BR01 ( 2 pour SMP et la DRAGON SPEED) débutèrent bien à l’occasion de la première épreuve WEC 2018 à SPA où l’une d’elle décrocha une bonne 5ème place, mais au MANS aucune ne franchit la ligne d’arrivée . Une troisième place derrière les intouchables et inaccessibles TOYOTA à SHANGHAI marquera le point d’orgue de cette première saison. En 2019 le contingent BR01 restera identique, les clients ne se précipitant guère et les résultats bien qu’en nette progression notamment avec une belle 3ème place au MANS, ne suffiront pas à garantir la survie de ce projet ambitieux ( trop) d’autant que ROTENBERG commence à avoir des ennuis avec la justice notamment dans l’affaire des Paradise Papers.

                                Les BR DALLARA de SMP RACING au MANS 2018 ont fières allures


                                Une bonne 3ème place au 24 Heures 2019 pour le trio ALESHIN-PETROV-VANDOORNE mais sans lendemain


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