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Anneau de Montlhéry

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  • #46
    </font><blockquote>citation:</font><hr />Débat lancé par VintageFeeling:
    Je serai à Dijon, mais je ne pense pas que ce circuit, aussi mythique qu'il soit, ait le même aura que Montlhéry...
    Le vie continue !!
    </font>[/QUOTE]Et pourquoi pas ?

    Dijon possède au moins trois âmes:

    - celle de la moutarde (que la ville partage avec Meaux),

    - la liqueur de cassis,

    - Le Chanoine KIR qui offrit à sa région la bonne recette de sa boisson - le "Mélé Cass" est devenu le "Kir" -

    Quant à offrir une "aura" aussi puissante soit-elle, Dijon possède un Circuit.

    Montlhéry était "Le Circuit"

    (j'ai réparé deux ou trois fautes de .......)

    [size="1"][ 22.03.2005, 23:26: Message édité par : Sportcars ][/size]

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    • #47
      Sportcars a raison : Montlhéry était "le circuit". Je préfère mettre la phrase au présent et remplacer circuit par autodrome, plus conforme au caractère historique de ce monument.
      Des circuits, la France n'en manque pas quoi qu'on dise. Il s'en est créé finalement plus qu'on en a cassés, aussi paradoxalement que ça paraisse.

      Oui mais quels circuits ? Des petites merdes de 3 ou 4 km dessinés à la Mickey Mouse qui numériquement remplacent Rouen, Reims, Charade, Albi.

      L'autodrome de Linas-Montlhéry (déjà rien que le nom sonne comme le musée du Louvres) se place hors catégorie de par son histoire, ses infrastructures, l'ampleur de son emprise au sol, son cadre - avez-vous déjà été dans les bois, sur le routier, vers la bosse de Couard sur quoi les autos décollaient des quatre roues aux 1000 km de Paris ?
      Pour toutes ces raisons, et d'autres, il se doit d'être classé Monument historique.

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      • #48
        Eh! Oui, cher PV (dont je salut le retour après une longue absence).Monthléry se doit d'être classé mais sur la liste complémentaire des monuments historiques. La différence? Dans un cas le propriétaire se doit de l'entretenir mais on ne peut plus rien faire dessus, et dans l'autre cas non seulement le propriétaire doit le maintenir en état mais en plus on peut continuer à l'utiliser! Cette dernière solution serait à mon humble avis plus du goût de tout un chacun.
        La demande de classement a été déposée. Les arcanes de l'administration étant ce qu'elles sont, le dossier à une forte tendance à rester sous la pile; Si quelqu'un à des entrées à haut niveau au ministère de la culture, qu'il se fasse connaître.
        Le combat pour la sauvegarde de "notre" autodrome est loin d'être terminé! Il n'y a pas d'autre circuit en France, et peut-être dans le monde, à dégager, même vide de toute mécanique, une telle atmosphère. La vision seule de l'anneau suffit à émouvoir et réveiller en nous des souvenirs, une nostalgie et un espoir.

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        • #49
          Oui "PV" je m'en veux de ne pas avoir utilisé le "présent"; l'écrire au passé c'était le tuer.

          Ah ! "nom de nom" de "nom de nom"

          C'est plus certain que les accès à l'autodrome n'étaient pas ce que l'on peut écrire "aisés" et plus pour en repartir qui pour y arriver (fichus retardataires).

          Excusons le père Lamblin car il ne pensait pas qu'il puisse y avoir autant d'autos pour venir dans le "Temple" [img]smile.gif[/img]

          C'est curieux chez certains cette façon de laisser pourrir les dossiers dès lors qu'ils les dérangent

          Bon, je vais me reprendre la lecture des "1000 km de Paris" de M. Bollée et le livre de Dominique Pascal; avec çà je vais faire des rêves [img]graemlins/sleep.gif[/img]

          Où sont passés les Mécènes d'antant ? [img]graemlins/love.gif[/img]

          Commentaire


          • #50
            Sportcars, tu parle de la montée à l'anneau, un peu... malaisée, et je suis tout à fait d'accord avec toi !! Quand il s'agit de faire la queue deux heures voir plus pour acceder au circuit le samedi matin pour le grand prix de l'age d'or, c'est tout une histoire !!
            Mais ne pense tu pas que c'est aussi cela qui fait le charme de l'anneau ??
            En tout cas, moi je trouve ça sympa d'attendre au milieu d'autres anciennes !!
            On verra l'accès au prenois au mois de juin...

            Elfeharfadet

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            • #51
              Hello "VintageFeeling"

              Ton pseudo me fait penser à "l'Entonnoir Masqué" alias "Petit Père des Peuples" ou simplement Jacques Potherat.

              Il avait mis sur pied une manif fichetrement sympa : "Vintage Montlhéry".

              Jacques nous a quitté trop vite (salut Jacqueline )

              écrire quelques mots sur lui, c'est aussi rendre hommage à l'anneau.

              Que de coups de gueules, que de papier noirci..... Combien en a-t-il fustigé ? Ah les ronds de cuir

              Ce n'était pas assez .... déjà !

              L'accès de Dijon Prenois n'a bien evidemment rien à voir avec la montée (ou descente) y'a moins de bistrots [img]graemlins/thumb.gif[/img]

              Mais au fait, doit plu y en avoir du tout maintenant

              Encore un coup de la loi "éeauminérale"

              Commentaire


              • #52
                </font><blockquote>citation:</font><hr />Débat lancé par Sportcars:
                Ton pseudo me fait penser à "l'Entonnoir Masqué" alias "Petit Père des Peuples" ou simplement Jacques Potherat.

                Il avait mis sur pied une manif fichetrement sympa : "Vintage Montlhéry".
                </font>[/QUOTE]Bonjour,
                Je ne connaissais pas Jacques Potherat (sans doute une question de génération !!), j'avais seulement entendu son nom une fois où deux. J'ai donc fais une recherche rapide sur le net pour en savoir un peu plus sur cet homme...
                J'ai donc découvert quel écrivaint il était, et son livre "histoires d'automobilistes" m'avais déjà donné envie, mais je crois que je vais vraiment l'acheter !!
                Pour le Vintage Montlhéry, je pense que dès que l'autodrome sera réouvert (bientôt bientôt ne perdons pas espor !) nous en referons une éditions en hommage au petit père du peuple...

                Elfeharfadet [img]smile.gif[/img]

                Commentaire


                • #53
                  "VintageFeelin"

                  Jacques était un homme bourru avec un franc parlé et une franche écriture, le tout avec des pointes parfois au-délà du sarcasme;

                  mais quel chic type; il y avait des sujets "tabous" tels que les MG (modèles avant guerre), tous les "cyclecars" et plus particulièrement les "Bédélia"; il projetait un livre qui faisait saliver: les autos et la bouffe.

                  Il a tenu longtemps une rubrique dans LVA: "Tableau de bord" (à lire et à relire - nul n'était épargné);

                  on lui doit une bible que tout collectionneur se doit de posséder : "alfa auto" partie française; il avait truffé "d'anti-pompes" bons nombres de rubriques; il écrivait des erreurs monstrueuses, pour éviter que des indélicats recopient les lignes écrites voire traduites.

                  Ainsi, et puisque c'est un sujet d'actualité depuis le décès de Maurice Trintignant, à propos du surnom "Pétoulet" il avait écrit qu'il s'agissait d'un petit oiseau ! ! ! ! facétieux le garçon;

                  écrire que c'était un emmerdeur n'est pas l'insulter mais lui rendre hommage.

                  [size="1"][ 25.03.2005, 15:06: Message édité par : Sportcars ][/size]

                  Commentaire


                  • #54
                    L'autodrome n'est pas encore classé aux Monuments historiques, et la demande pas encore déposée, mais il existe une fiche qui le décrit à l'inventaire du patrimoine national.

                    La voici :

                    titre : autodrome
                    localisation : Ile-de-France ; 91 ; Linas
                    aire d'étude : Montlhéry
                    lieu-dit : Sainte-Eutrope
                    dénomination : édifice sportif
                    parties constituantes : tour de contrôle ; tribune du public ; passerelle
                    époque de construction : 1er quart 20e siècle
                    année : 1924
                    auteur(s) : Jamin Raymond (ingénieur, architecte)

                    Historique :

                    Pour permettre aux coureurs français d'être compétitifs, le constructeur aéronautique Alexandre Lamblin finance, en 1924, la construction d'un anneau de vitesse (et d'un circuit routier) dont la conception revient à l'architecte ingénieur Raymond Jamin. L'autodrome est construit en six mois et livré fin septembre 1924. La première compétition est organisée les 4 et 5 octobre 1924 et la piste se révèle comme une des plus rapides du monde. Malgrè le succès la société de l'autodrome fit faillite en 1928 et cessa son activité en 1936. En 1939 le domaine est annexé par l'autorité militaire qui passe en 1946 un contrat avec l'UTAC (Union technique de l'automobile, du motocycle et des cycles) ; celle-ci rachète le site en 1973. Il devient un centre d'expérimentation automobile.

                    Description :

                    Anneau en forme d'ovale concave à rayon de 250 m avec deux courtes lignes droites de 180 m chacune. Sa projection horizontale sur la ligne médiane est de 2548, 24 m. Le circuit a un profil en cuvette à inclinaison très prononcée pour les tronçons semi-circulaires : plus faible pente, 18%, plus forte, 117, 4%. Structure très originale : l'ossature est une véritable carcasse en treillis se composant de 3300 poteaux de béton réunis par 8000 poutrelles et 7000 entretoises disposées transversalement. La construction se fit sous forme de sous-ensembles moulés d'avance, l'ouvrage étant divisé en 12 chantiers regroupant 2500 ouvriers. On utilisa 1000 tonnes d'acier et 8000 m3 de béton. Il fut construit en même temps une tribune de 1000 places en bois, 22 stands de ravitaillement, 24 garages sous piste, et 3 petits bâtiments pour les services sportifs et médicaux.
                    gros-oeuvre béton armé

                    propriété d'une association
                    date protection MH : édifice non protégé MH
                    type d'étude : inventaire topographique
                    date d'enquête : 1996
                    rédacteur(s) Auduc Arlette
                    N° notice IA91000195
                    © Inventaire général, 1996

                    Commentaire


                    • #55
                      "Sportcars"
                      Tu cites dans ta réponse la bible "alfa auto"... Mon père possède toute la serie, et c'est une mine d'informations pour tous collectionneurs que nous sommes !! Il y a en outre un très bel article sur montlhéry... à lire et à relire !!

                      Commentaire


                      • #56
                        Je tiens à signaler le court mais bon article sur Montlhéry en ligne sur le Blog Auto (http://www.leblogauto.com/), une publication web qui a le bon goût de citer notre travail pourtant modeste et entièrement fait à la main

                        [size="1"][ 27.03.2005, 10:24: Message édité par : PV ][/size]

                        Commentaire


                        • #57
                          Hello,

                          topic remonté après le G.P.A.O de Dijon et afin de ne pas laisser dépérir voire s'étioler ce lieu que nous défendons toujours.

                          Une question, une seule:

                          A QUI APPARTIENT LE SITE DE MONTLHERY ?

                          650 hectares et qui comprenait 2 châteaux et 3 fermes, le tout à 25 km de Paris (de quoi faire réfléchir ceux qui possèdent officiellement la réponse)

                          Commentaire


                          • #58
                            Bien vu Sportcars.
                            Mais quoi, Montlhéry n'appartient pas à l'UTAC ?
                            Que sous-entendez-vous ?

                            Commentaire


                            • #59
                              Oh oui "PV" je sous-entends bien évidemment quelque chose.

                              Je me suis tout d'abord replongé dans l'ouvrage de Dominique Pascal (que devait écrire initialement jacques Potherat) et y ai lu ce que cherchais pour l'avoir retrouvé dans une ancienne revue des années 50 (juillet 1956 exactement) 50 ans déjà !

                              "En janvier 1928 Lamblin est acculé à la faillite; il est entièrement ruiné. Pendant 11 ans, jusqu'en 1939, un Syndic exploite les installations du site pour le compte des créanciers. Mais pendant tout ce temps aucun effort de redressement fut fait de la part de ceux-là même qui pouvait l'entreprendre.

                              En 1939, des "personnalités" tentent d'éviter la ruine totale de ce qui était déjà qualifié de "patrimoine national" en vendant tout le domaine, soit 650 hectares et les constructions diverses, à l'ETAT (ministère de la guerre) pour la somme de .... 12 millions (de l'époque); la faillite en 1928 était de 54 millions !

                              Entre 1939 et 1946 les lieux connurent des fortunes ou infortunes diverses: centre d'instruction motorisé de la Cavalerie, lieu d'hébergement des (sic) romanichels de la région parisienne, une base de ravitaillement en carburant des armées alliées, un camp de prisonniers, etc.

                              Et pendant tout ce temps le site tombait en ruine; la grande tribune en bois qui pouvait accueillir 10.000 spectateurs, 42 escalier.... a pourri sur place et le bois récupéré servi de "cale de marmittes" et bois de chauffage.

                              René Le Grain-Eiffel (dela même famille que le père de la Tour), animateur du C.T.A. rencontra le ministère de la guerre et en 1946 obtint la GERANCE civile des pistes et installations annexes de l'autodrome sous réserve de la prise en charge des frais, de la remise en état, et de la pérennité d'entretien.

                              Le C.T.A. devint l'U.T.A.C et gère, civilement, l'autodrome depuis.

                              En 1946 l'UTAC projettait d'investir 90 millions pour de nouveaux aménagements. Les Ponts et Chaussées (DE actuelle) devait étudier de nouvelles possibilités d'accès à "l'autodrome inaccessible"

                              La "tour de contrôle" fut offerte par la BP, les "stands" le furent par le groupe Desmaret et frères "AZUR, TOTAL" (et toujours propriétaires de TOTAL, ELF, FINA)

                              Et puis voilà ce que j'ai lu: " verrons-nous un jour, des bonnes volontés parisiennes aussi agissantes que celles du Mans et de Reims (!) reprendre le flambeau ?".

                              Donc le propriétaire serait l'ARMEE qui possèderait donc une réserve foncière de 650 hectares à 25 km de Paris.

                              Alors que pouvons-nous faire ?

                              Que dit la "Grande Muette" ?

                              Commentaire


                              • #60
                                L'UTAC a racheté le site en 1973 d'après la fiche de recensement du patrimoine national datant de 1996!
                                L'armée en possède toujours une partie mais il semblerait dans les hautes sphères que l'on s'accorde pour dire que depuis deux ans des accords avec un promoteur seraient conclus. Les budgets de l'armée étant réduits il fallait bien trouver un moyen de faire rentrer de l'argent.
                                L'UTAC n'utilise plus énormément l'anneau et même les essayeurs attitrés estiment que l'état déplorable de la piste ne leur permet plus d'y faire leur travail dans de bonnes conditions!
                                Ceux qui croient encore le discours de l'UTAC disant que l'autodrome est leur "outil de travail" et que c'est pour cette raison et par souci de confidentialité qu'ils l'ont fermé au public, sont à mon avis biens naïfs!

                                Où est Vérax qui nous disait que l'avenir de l'autodrome était scellé dans le bon sens? Quid des tractations secrètes?

                                Je travail toujours sur le "dossier" et il est fort intéressant de voir que le ministère de la culture qui a pourtant rendu un avis favorable à une inscription sur la liste supplémentaire des monuments historique et reconnaît un statut de patrimopine culturel à "notre" autodrome, ne peut obtenir gain de cause. L'UTAC refuse toujours de manière catégorique, arguant du manque de moyen pour une restauration qui leur serait en grande partie imputée. Les aides de l'Etat ne pouvant couvrir la totalité d'une cure de jeunesse.
                                D'où l'éternel question: l'UTAC ne pouvant entretenir son "outil de travail" la solution n'est-elle pas de le vendre à un promoteur?
                                Si les rumeurs que nous avons recueillies de différentes parts sont fondées alors le pire est à craindre. Des hommes d'affaires s'activent dans l'ombre pour acheter la totalité des terrains (armée + UTAC). Leur projet construire sur le routier mais préserver l'anneau. Dans quelles conditions?
                                Un promoteur serait déjà en bonne place et ne ferait lui aucun sentiment vis-à-vis de l'anneau!
                                Que se passe-t-il réellement?
                                En apparence rien!
                                Mais puisque qu'il faut maintenir le suspens je dirai seulement que "nous" avons aussi d'excellents contacts avec des personnes réellement désireuses d'agir et de sauver ce monument.
                                Tout espoir n'est pas encore perdu et il faut rester mobilisé sur le sujet. Il faut continuer à informer mais pas seulement dans le petit monde des collectionneurs et utilisateurs du circuit et c'est ce à quoi "nous" nous employons.

                                Restons sur nos gardes et soyons vigilants! Toutes informations pouvant aider à la sauvegarde seront les bienvenues!

                                Commentaire

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