Anneau de Montlhéry

[Invité]

L'histoire de Reims est révélatrice.

Reims est un circuit créé dans les années 20; 1925 très exactement; PV a raison d'écrire à propos de la sauvegarde du circuit.

Il n'y a pas de causes perdues.

Reims, sous la houlette de Raymond "Toto" Roche, a offert à la France de grandes pages dans sport automobile mondial; car enfin souvenons nous ce qu'est la ville Reims dans les années 50 et 60 ?

C'est la capital du Champagne (Capital que se disputent d'autres villes mais là n'est pas le propos) et les grandes maisons de production ont eu besoin de se faire "re-connaître". Ainsi donc elles financèrent une des plus grande équipe de Football d'Europe qui révèla de grandes "stars" du ballon rond d'une part et d'autre part investissèrent des sommes importantes dans le sport automobile.

Je me souviens d'articles dans la presse consacrés tant au football qu'à l'automobile, où journalistes titraient parfois que untel était venu s'y faire sacré.

Le Champagne n'a plus besoin de tout cela !

Le gros problèmes du Circuit de Reims est qu'il est constitué par trois voies publiques.

Rouen les Essarts a disparu sous les coups des bulldozers; l'Etat à repris son bien; que sont devenus les "Six Frères", le "Nouveau Monde" ?

le circuit utilisait des voies publiques.

En 1923 la Société de l'Autodrome de Miramas lançait une souscription et le 13 juillet de cette même année les voitures se lançaient sur le 1er autodrome de France.

En 1923 l'ACO lance les 1ères 24 heures du Mans que se nomment encore: "Grand Prix d'Endurance de 24 heures - Coupe Rudge-Whitworth"
Devant combien des réaménagements du circuit les gens de l'ACO ont du faire face. Qui se souvient encore de l'épingle de Pontlieu ?

Qui se souvient du circuit de Magny Cours avant qu'il ne devienne ce que nous connaissons maintenant ?

Pourquoi le Circuit de Nogaro s'appelle-t-il Paul Armagnac ? Vous souvenez-vous de son tracé il y a 40 ans ?

Bien sûr, je suis d'accord avec "Verax", la majeure partie des français se moque de le savoir et se moque de Montlhéry, de Rouen, de Nogaro, de Albi, de Pau, de la Châtre, bref de tous les circuits automobiles en France et ailleurs...

Sauf les habitants de ces villes qui sont heureux (pas tous) de voir que "LEUR" ville attire du monde.

La majeure partie de français n'achète pas le "Livre des Records" ni le "Quid".

La majeure partie des français qui regarde la télévision, regarde TF1, achète des revues "people", ... etc.

Heureusement qu'il y a des personnes en France qui ne se moquent pas de tout cela; encore une fois, je rejoins "PV", je suis lucide.

Je ne suis pas de ceux qui écrivent et disent: " c'est foutu". Je vous comprends "Verax" la majeure partie des français de fiche de tout, sauf de leur personne.

Cette majeure partie fait pour le mieux afin de ne pas avoir d'ennuis.

[Invité]

Comme le disait si justement Savethetrack,les associations fleurissent pour la sauvegarde du circuit de Montlhéry. L’ASALM est l’une des plus anciennes et avait toute sa raison d’être du vivant de Jacques Potherat qui a beaucoup œuvré pour que l’ homologation du circuit soit reconduite jusqu’en 2005.
En revanche maintenant cette association, tout comme celle de la mairie de Linas, semble avoir une vision plutôt restreinte en ce qui concerne le devenir du circuit.
Je viens de visiter le « site » de l’ASALM et ne peut m’empêcher de le trouver aussi désuet que leur revendication. J’insiste sur le singulier. Dans leur rubrique « objectifs » ils n’ont en fait qu’un désir : obtenir la prolongation des manifestations ouvertes au public ! C’est dommage. On peut penser que c’est dû au fait que la plupart des créateurs et toujours membres, y ont un intérêt financier. Nous y trouvons les organisateurs ou des prestataires des évènements cités. Qu’ils se sentent les premiers concernés par la fermeture au public je n’en doute pas un instant mais ils seraient beaucoup plus crédibles s’ils nous parlaient de la restauration de l’anneau et de son classement sur la liste complémentaire des monuments historiques !
Ils citent une expertise concluant à une pérennité de 30 ans en cas d’utilisation normale ! D’après leur moyenne d’âge on peut s’imaginer que tous prendront leur retraite d’ici là, alors si l’anneau s’écroule après……cela aura beaucoup moins d’importance !!!
Il suffit de marcher un peu sur l’anneau pour voir les dégradations dues au temps et au manque d’entretien. Par endroit les plaques de béton ont tellement « jouées » qu’on voit le ciel par l’interstice existant entre elles, celui-ci pouvant atteindre jusqu’à 5 cm dans le haut!!! Pendant le dernier « âge d’or » un pilote à évité de justesse un gros éclat de béton projeté par la voiture qui le précédait ! Par endroit des « mauvaises herbes » poussent allègrement entre les plaques !
Alors faut-il se contenter de réclamer le droit de continuer à organiser des évènements et advienne que pourra… ou vaut-il mieux commencer par prendre soin de "notre" autodrome et par la suite reprendre des activités à la fois ludiques et commerciales.
Quoiqu’il en soit la première des choses n’est-elle pas de connaître les véritables intentions de l’UTAC quant au devenir du circuit. A moins d’obtenir un classement du site, l’UTAC reste seul maître à bord. Le but d’une association n’est-il pas de tout faire pour qu’un maximum de voix s’élèvent pour la préservation du site ? L’ASALM, malheureusement n’agit pas beaucoup en ce sens. Réclamer 5 euros de cotisation c’est déjà quelque peut rédibitoire. Le français veut bien grogner, signer son nom au bas d’une pétition s’il est vraiment concerné par le sujet mais mettre la main à la poche même pour une somme qui peut paraître modique…alors là c’est une autre histoire d’où je suppose le petit nombre de membres que compte cette association.
De plus la presse spécialisée ne leur reconnaît pas une grande crédibilité puisqu’elle n’en parle pour ainsi dire jamais. Ils ont une politique très locale. Pourtant l’autodrome de Montlhéry est mondialement connu et il n’y a qu’a regarder les chiffres de la fondation O’Born pour s’en apercevoir : 20 000 signatures venant de 45 pays ! [img]graemlins/thumb.gif[/img] Si en France nous ne sommes pas suffisamment conscient de notre patrimoine historique automobile d’autres le sont pour nous et nous crient haut et fort dans leurs témoignages de ne pas laisser disparaître cet emblème du sport mécanique !
Et puis c’est bien beau de citer des parrains au nom prestigieux mais on ne les voit jamais s’exprimer sur le sujet « Montlhéry » ! Ne sont-ils là que pour le décorum ?
Le nom de cette association ne devrait pas être « association pour la sauvegarde de l’autodrome de Linas-Montlhéry » mais plutôt « association pour l’usage des organisateurs et de la rentabilité de l’anneau de Linas-Monthléry » ! Il est de plus regrettable qu’un des piliers de cette association est déclaré au micro pendant l’age d’or : « Montlhéry c’est fini, l’avenir c’est Dijon » ! Une telle attitude n’est pas digne d’un soit-disant défenseur de ce circuit ! [img]graemlins/firing.gif[/img]
Je suis peut-être un brin véhémente à leur égard mais ce n’est que par dépit de voir un potentiel d’action gâcher par des objectifs à court terme. Je considère l’autodrome comme un monument à sauver et ne peut soutenir que des actions visant le long terme et des personnes dont le combat est réellement sincère !

[CONSTANTIN]

Verax,

De ces Projets confidentiels décidant de l'avenir et du sort de Monthléry crois tu qu'il en sortira la possibilité de courir à nouveau sur l'autodrome ???

[Invité]

Il n'y a aucun doute sur la question, le tout est de savoir quand car il faudra bien remettre ce circuite en état.

[Invité]

Voilà un moment qu'on n'a pas parlé du circuit de Montlhéry, faute de combattants sans doute.
J'ai lu un papier de François O'Born dans le dernier Automobilia qui indique qu'il n'abandonne pas espoir que les choses bougent.
Mais, bougent-elles vraiment ?
Quelqu'un a-t-il une info ?

[Invité]

Justement il se passe des choses. Un rassemblement est prévu à partir de l'esplanade du château de Vincennes, demain 20 mars à partir de 10 h du matin, organisé par l'Asalm (Association pour la sauvegarde de l'Autodrome de Linas-Montlhéry), basée à Morangis.
Il y a un papier dans ce sens dans "Le Parisien" de ce jour :

600 voitures anciennes défilent pour l'autodrome
Linas-Montlhéry

UN DÉFILÉ aux airs de baroud d'honneur. Demain matin, à 10 heures, près de 600 véhicules anciens s'élanceront du château de Vincennes pour traverser Paris. Bugatti, Triumph, « belles américaines »...
: ces vénérables anciennes promèneront leurs chromes rutilants jusqu'à l'avenue de la Grande-Armée, devant le siège de Peugeot. Car ce défilé n'a rien de bucolique. La marque au Lion, avec son concurrent Renault, est en effet le principal actionnaire de l'Utac, la société propriétaire de l'anneau de vitesse de Linas-Montlhéry, qui y réalise des tests sur les nouveaux modèles de voiture. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles l'Utac n'a pas sollicité le renouvellement de l'homologation qui permettrait au site d'être encore ouvert au public. Résultat : finies les grandes manifestations qui, il y a encore quelques mois, drainaient des milliers de fans venus de toute la France... Nous avons prévenu leurs organisateurs depuis des années, justifie Roger Garnier, directeur de l'Utac. Ce circuit est un outil de travail. C'est grâce à nous s'il existe encore. Mais l'accueil du public nuit à la confidentialité de nos essais. De plus, le circuit est vieillissant. » Des arguments qui font bondir les partisans d'un anneau accessible au plus grand nombre. « Des problèmes de confidentialité ? Leur laboratoire est entouré de maîtres-chiens. A part mesurer les mailles de leur grillage, je ne vois pas ce que le public peut faire », ironise Jean-Paul Toncou, le président de l'Asalm, l'association de sauvegarde de l'anneau, à l'initiative de la manifestation de demain. « C'est un outil de travail mais ils ne l'entretiennent pas », s'insurge de son côté François O'Born, ancien pilote, dont la fondation milite pour un classement du site sur la liste complémentaire des monuments historiques, « ce qui n'empêcherait pas que le circuit soit utilisé. » Pour tous ses aficionados, l'anneau est ainsi un patrimoine qu'il faut préserver. « Grâce à lui, Montlhéry et Linas sont connus dans le monde entier », insiste Jean-Paul Toncou. « Sauf qu'il ne faut pas oublier que nous versons chaque année près de 1,2 million d'euros de taxe professionnelle aux collectivités », glisse Roger Garnier. Quoi qu'il en soit, si la situation n'évolue pas, l'anneau ne sera plus désormais ouvert qu'un seul week-end par an, en septembre, pour les journées du Patrimoine. François Pelletant, le maire de Linas, plaide pour qu'à cette occasion, les voitures puissent tout de même tourner. « Contempler un anneau vide, cela n'aurait pas de sens. »

Nicolas Jacquard
Le Parisien , samedi 19 mars 2005

[Invité]

C'est sûr, il fallait oser organiser une Manif dans Paris sur le thème de "Montlhéry".
Je ne doute pas que l'événement sera présenté comme un grand succès dans les gazettes spécialisées.
La photo des 2 banderolles déployées devant le siège de PSA sera bien sûr mise en évidence...
N'empêche qu'il n'y avait pas grand monde et que ce ne sont pas quelques coups de klaxon qui vont changer le comportement des "dépositaires du circuit".
Et c'est bien triste !!!

[Emerson]

Non , Ringmeister, je ne crois pas que tout soit télécommandé par l'argent ici - Le circuit est la propriété de l'UTAC qui , pour des raisons X ou Y ne veut plus le louer, ca c'est une chose - d'autre part les courses qui se déroulaient a Monthléry étaient aussi "limite" parce qu'en fait le circuit ne répondait plus qu'au minimum de la sécurité requise p.e. pour des courses de monoplace ou de proto - L'homologation arrivait a son terme l'an dernier et il n'était pas question de lui rendre dans l'état dans lequel il est - le remettre aux normes FIA couterait aussi beaucoup d'argent, ce qui demanderait l'assurance de pouvoir organiser pendant plusieurs années et ce a condition 1) de pouvoir trouver un sponsor pret a financer ces importants travaux 2) de trouver un accord avec l'Utac pour x années , les travaux réalisés restant la propriété de l' Utac

Les gens qui manifestent sont ceux qui sont nostalgiques des courses sur ce (demi) anneau de vitesse - comme ceux qui ont ouvert en Angleterre ou aux States des suscriptions pour restaurer des anneaux en bois p.e.

A mon avis, cela ne se fera pas, du moins dans un avenir proche, pour les deux raisons expliquées plus haut - remise aux normes et ré homologation

[Huhu]

Je crains qu'Emerson ait raison ...

C'est râlant car la proximité de Paris permet d'imaginer un belle exploitation de toutes sortes d'évènements rentables. Mais la remise aux normes, sans parler des accès et des commodités sur place sont hors de prix.

Il me reste le souvenir de Porsche 917 ou de Ferrari 512 en plein freinage de la Ferme en bout de ligne droite, à 2 mètres de moi, séparée par un muret de 80 cm de haut et la ballustrade pour mes coudes !
Epatant, mais inacceptable aujourd'hui ...

Oui, c'est dommage.

[olfrjf]

C'est drôle Huhu, j'ai eu le même sentiment lors d'une manche de F1 d'époque (jusque 1981) sur le circuit de Dijon-prenois (en 2003), j'étais alors derriere le muret des paddocks, et a la vitesse ou ça passait dans la montée, j'en ai regardé deux avant de filer, de crainte d'en prendre une dans la g****.... effectivement, Montlhéry est fermé aujourd'hui, mais il nous reste les souvenirs...!

[Invité]

Pour ma part, je n'ai que 19 ans, et je ne me suis rendu que deux fois sur l'autodrome pour les deux dernières éditions du GP de l'âge d'or. J'ai donc à deux reprises amassé des tonnes d'images, associées à celles des photos de mon père prises dans les années 1960.
Mais j'éspère que ces nombreux souvenirs ne seront pas les seuls que je pourrais raconter plus tard à mes enfants...

[Invité]

Mon cher VintageFeeling, il vous faudra aller à Dijon, le Guantanamo de la voiture ancienne, pour "amasser" des images, si vous pouvez introduire votre objectif à travers les mailles du grillage.

[Invité]

Je serais à Dijon, mais je ne pense pas que ce circuit, aussi mythique qu'il soit, aie le même aura que Montlhéry...
Le vie continue !!

[Invité]

Montlhéry, on roule dans le brouillard !


Depuis les Trophées Gérard Jumeaux, les fantômes des anciennes errent sur le circuit, se désespérant de retrouver un jour les clameurs d’un public averti. Simples souvenirs, ils s’évanouissent en fumée, bousculés et traversés en trombe par des véhicules ultra modernes effectuant des essais. Le circuit est dorénavant dévolu aux seuls constructeurs et essayeurs, son accès nous est interdit.
Montlhéry, circuit aux mille records, subi, de part la volonté de son propriétaire, l’UTAC, une semi-retraite. Les véhicules, qu’il s’agisse d’autos ou de motos, qui ont fait sa gloire et bâti sa notoriété de par le monde pendant 80 ans, ne sont plus admis dans le saint des saints. Toute manifestation est proscrite de ce temple de la mécanique.
La raison invoquée : le besoin de confidentialité des constructeurs, clients de l’UTAC. Balivernes ! La preuve en est, qu’un autre circuit d’essais situé au nord de Paris, très prisé de ces mêmes constructeurs et véritable royaume de la confidentialité, peut-être loué pour des évènements le week-end sans occasionner de gêne particulière.
Mais que l’on se rassure, une fois par an, lors de la journée du patrimoine, nous aurons le droit de fouler « à pied », le célèbre site si cher à nos cœurs. Eh ! oui, vous avez bien lu ! Il vous faudra laisser vos machines à l’extérieur du sanctuaire ! Encore faudra-t-il que vous soyez parmi les chanceux qui auront reçu une accréditation. Une demande écrite préalable devra être adressée au propriétaire des lieux. Lequel se réserve le droit de choisir les candidats ! Sur quels critères ? Nous n’en savons rien mais l'on peut s’attendre à tout. Pourquoi pas une déclaration sur l’honneur de bonne conduite civique ou mieux un extrait de casier judiciaire ?
Mais attention, ce n’est pas tout ! La mairie de Linas qui a créé sa propre association de sauvegarde du circuit, à fait voter en réunion de conseil, le 28 septembre dernier, la préemption voire l’expropriation de deux terrains situés dans la zone de l’autodrome pour en faire……une aire d’accueil pour les gens du voyage ! Que voilà une bien curieuse politique ! On défend d’un côté mais on pourvoit à un bien étrange voisinage de l’autre.
Quoiqu’il en soit, s’ils sont prêts à laisser leurs montures entre deux roulottes, les heureux élus, pourront pénétrer sur le site. C’est avec un regard emprunt de nostalgie qu’ils constateront la lente et inexorable dégradation du site faute d’un entretien suffisant de la part de l’UTAC. Le dernier conseil d’administration n’a pas voté les crédits pour le maintien en état de l’autodrome. C’est surprenant puisqu’il s’agit, comme ils le disent eux-mêmes, de leur « outil de travail ». Ils s’appuient, soi-disant, sur une commission d’experts ayant déclarée que l’anneau en l’état actuel pouvait tenir debout encore 30 ans, pour ne rien entreprendre. Et ensuite? Que restera-t-il à nos enfants? Un beau souvenir devant un tas de gravas parce qu’il sera trop tard pour entreprendre des travaux de restauration?
Mais nous n’en sommes pas là. Des rumeurs circulent. L’UTAC serait vendeur du circuit. On parle de projets immobiliers, de résidences de luxes et d’un golf. On en a paraît-il discuté en conseil de mairie.(D’ailleurs c’est bizarre on ne peut plus se procurer les compte-rendus de réunion du conseil sur internet. Simple oublie, problème technique ou volonté délibérée ?)
Il existerait des tractations secrètes pour sauver l’anneau, dixit la FFVE qui ne veut surtout pas se mouiller dans l’imbroglio Montlhéry. Ils « savent » mais ne « peuvent » rien dire !
Plus l’on tente d’éclaircir le sujet, et plus il semble s’épaissir. Les véritables enjeux, quels sont-ils ? Il est pour le moment impossible d’y répondre. On ne peut émettre que des suppositions.
Les associations restent néanmoins vigilantes et font entendre leur voix. Leurs objectifs ne sont pas toujours identiques. Certains, dont l’ASALM, se battent pour le maintien inconditionnel des manifestations sur l’autodrome quel que soit son état, d’autres comme la fondation O’Born, à pour but la préservation de ce monument, tant de l’histoire des sports mécaniques, qu’architectural et demande son inscription sur la liste complémentaire des monuments historique.
Le plus urgent aujourd’hui consiste donc à préserver l’anneau même si nous devons pour cela nous abstenir pendant quelques temps de l’utiliser. Il ne faut pas abandonner le combat. La mobilisation pour la survie de Montlhéry est internationale. Sa réputation historique dépasse de loin les frontières de l’Europe et la réalisation d’un projet de sauvegarde peut être réaliste. Encore faudrait-il connaître le sort réservé à l'autodrome par son propriétaire afin de mener une action constructive!!! Maintien en activité, même au seul usage de l'UTAC ou éventuelle démolition dans un avenir proche?
C’est de notre patrimoine culturel dont il est question et nous nous devons de le transmettre aux générations futures. C’est le devoir de mémoire des balbutiements et de l’évolution de la technologie mécanique ainsi qu’un hommage à tous ceux qui y ont contribués, qu’ils aient été pilotes, essayeurs, mécaniciens voire les trois à la fois.

D.R Pénélope Jolie cœur

[Invité]

Avec le printemps sortent les fleurs, aussi bien sur les pelouses de Montlhéry que sur les forums, où ça repart comme en 2004...

Notre amie PJC n'a rien perdu de sa fougue et maintient un suspense terrible à propos de l'avenir de l'autodrome. Des choses se trament, on discute dans des salons feutrés, on sait mais on veut pas dire, bref on est dans Da Vinci Code.

Sinon je pense à un truc : si Renault continue de gagner en F1, ne pourrait-il pas se passer quelque chose, un frémissement, la prise de conscience que l'automobile n'est pas qu'un outil polluant mais peut être aussi un vecteur d'unité nationale ? Le contexte serait alors assez favorable pour ramener Montlhéry au centre des débats, non ?