Je me suis lancé dans le changement d'une courroie de distribution, moteur en place, sur une 309 essence de 1600 cm3 (moteur que l'on retrouve sur des BX et des 405, entre autre).
3 jours, que j'ai mis !
Bon, c'est vrai, je suis pas un rapide, d'autant que j'ai le temps et que je ne travaille pas non plus 8 heures par jour !
Sur des 505, pas de problème d'accessibilité : on sort le radiateur et on s'assoit pénard sur la traverse du capot pour travailler !
Sur des moteurs en travers, là, c'est autre chose...
En général, je profitais que le moteur soit par terre pour un changement d'embrayage, par exemple, pour changer cette fameuse courroie.
Jusqu'à maintenant, également, je n'utilisais pas de piges pour le calage. J'avais remarqué que pour mettre en place le moteur avec les bons repaires alignés avant de démonter, il fallait faire tourner ce fichu bourrin un bon nombre de fois ! Je me suis toujours lassé avant...
Alors, je faisais des marques sur mes courroies, et à condition de ne pas faire tourner ce fichu moteur, j'y arrivais, après moult vérifications, tout de même.
En réfléchissant à l'utilité de ces fichues piges, je suis, enfin, arrivé à la conclusion que peu importe comment on démontait, il suffisait de "piger" ensuite le moteur pour être obligatoirement bien calé. Petit bémol, que sur les voiture à allumeur en bout d'arbre à cames, me semble-t-il. Si c'est pas le cas, on a une chance sur deux mais ce n'est pas insurmontable.
Du coup, je pouvais me lancer à changer moteur en place !
Le premier jour, j'ai démonté les différents caches aux vis vicieusement placées.
Me suis déjà un peu énervé ! Bon, la voiture était sur chandelles, un cric rouleur en sécurité sous la traverse... Et si je mettais un autre cric sous le moteur pour le faire un peu monter ou descendre et avoir un accès plus facile à ces vis ? D'autant qu'il me fallait aussi changer le galet tandeur et, pour une fois, la pompe à eau.
Il suffit de demander ! j'ai dévissé l'écrou du support moteur gauche (quand on est devant), un cric qui traine par là et... tout devient beaucoup plus facile ! (enfin, beaucoup, disons plus facile...)
Ensuite, je me suis bricolé un truc pour bloquer le volant moteur, à l'aide de quelques bouts de ferraille trouvés ici ou là, et d'un poste à soudure.
C'est tout bête et le bidule, fixé par une vis du cache embrayage en tôle, est efficace !
Pour la petite histoire, j'avais voulu utiliser un boulon de 10 pour bloquer la poulie villebrequin sur un autre moteur en d'autres temps, mais le résultat n'a pas été probant...
Le lendemain, une fois tout démonté, j'ai sorti la courroie, mis les piges en place, et j'ai commencé à étudier avec cette vieille courroie comment passer la neuve sans l'abimer...
Pas trouvé ! Trop difficile ! A moins que... Un retour, une fois de plus, à la RTA, pour avoir confirmation que cela ne présente pas de difficulté ni de risque : il suffit de démonter la poulie d'arbre à cames et là aussi tout devient encore une fois plus facile !
Ce jour-là, je me suis arrêté une fois tout en place, galet tendeur, courroie à la bonne tension, pompe à eau...
Le lendemain, j'ai terminé la re-mise en places des différents caches, etc, en deux heures.
La conclusion ? Un poste à soudure est quelquefois bougrement utile (c'est pas la première fois que je m'en sert pour "bricoler" des outillages que je n'avais pas). Il ne faut pas non plus hésiter à "se faire de la place", quitte à démonter des trucs en plus. Ici, un boulon support moteur pour monter ou descendre le moteur avec un cric, et la poulie d'arbre à cames...
Excusez moi de m'être montré si bavard, mais je suis bougrement content d'être arrivé au bout de cette aventure ! Et si cela peut servir à d'autres...
3 jours, que j'ai mis !
Bon, c'est vrai, je suis pas un rapide, d'autant que j'ai le temps et que je ne travaille pas non plus 8 heures par jour !
Sur des 505, pas de problème d'accessibilité : on sort le radiateur et on s'assoit pénard sur la traverse du capot pour travailler !
Sur des moteurs en travers, là, c'est autre chose...
En général, je profitais que le moteur soit par terre pour un changement d'embrayage, par exemple, pour changer cette fameuse courroie.
Jusqu'à maintenant, également, je n'utilisais pas de piges pour le calage. J'avais remarqué que pour mettre en place le moteur avec les bons repaires alignés avant de démonter, il fallait faire tourner ce fichu bourrin un bon nombre de fois ! Je me suis toujours lassé avant...
Alors, je faisais des marques sur mes courroies, et à condition de ne pas faire tourner ce fichu moteur, j'y arrivais, après moult vérifications, tout de même.
En réfléchissant à l'utilité de ces fichues piges, je suis, enfin, arrivé à la conclusion que peu importe comment on démontait, il suffisait de "piger" ensuite le moteur pour être obligatoirement bien calé. Petit bémol, que sur les voiture à allumeur en bout d'arbre à cames, me semble-t-il. Si c'est pas le cas, on a une chance sur deux mais ce n'est pas insurmontable.
Du coup, je pouvais me lancer à changer moteur en place !
Le premier jour, j'ai démonté les différents caches aux vis vicieusement placées.
Me suis déjà un peu énervé ! Bon, la voiture était sur chandelles, un cric rouleur en sécurité sous la traverse... Et si je mettais un autre cric sous le moteur pour le faire un peu monter ou descendre et avoir un accès plus facile à ces vis ? D'autant qu'il me fallait aussi changer le galet tandeur et, pour une fois, la pompe à eau.
Il suffit de demander ! j'ai dévissé l'écrou du support moteur gauche (quand on est devant), un cric qui traine par là et... tout devient beaucoup plus facile ! (enfin, beaucoup, disons plus facile...)
Ensuite, je me suis bricolé un truc pour bloquer le volant moteur, à l'aide de quelques bouts de ferraille trouvés ici ou là, et d'un poste à soudure.
C'est tout bête et le bidule, fixé par une vis du cache embrayage en tôle, est efficace !
Pour la petite histoire, j'avais voulu utiliser un boulon de 10 pour bloquer la poulie villebrequin sur un autre moteur en d'autres temps, mais le résultat n'a pas été probant...
Le lendemain, une fois tout démonté, j'ai sorti la courroie, mis les piges en place, et j'ai commencé à étudier avec cette vieille courroie comment passer la neuve sans l'abimer...
Pas trouvé ! Trop difficile ! A moins que... Un retour, une fois de plus, à la RTA, pour avoir confirmation que cela ne présente pas de difficulté ni de risque : il suffit de démonter la poulie d'arbre à cames et là aussi tout devient encore une fois plus facile !
Ce jour-là, je me suis arrêté une fois tout en place, galet tendeur, courroie à la bonne tension, pompe à eau...
Le lendemain, j'ai terminé la re-mise en places des différents caches, etc, en deux heures.
La conclusion ? Un poste à soudure est quelquefois bougrement utile (c'est pas la première fois que je m'en sert pour "bricoler" des outillages que je n'avais pas). Il ne faut pas non plus hésiter à "se faire de la place", quitte à démonter des trucs en plus. Ici, un boulon support moteur pour monter ou descendre le moteur avec un cric, et la poulie d'arbre à cames...
Excusez moi de m'être montré si bavard, mais je suis bougrement content d'être arrivé au bout de cette aventure ! Et si cela peut servir à d'autres...
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