C'était sur la D50, une petite route super-sinueuse de l'arrière pays varois où on voit bien qui viens en face, géniae pour arsouiller. Charles-Ed avait sa caisse méga bidouille, moi ma mini cooper. Pour arriver à l'heure, j'avais ramoné le berlingot sans pitié, le soulier dans le tapis city, à en attraper des durillons au pied droit. La D50 c'est toute une histoire : si tu pars derrière, pour pas te laisser décramponner vite fait, tu colles ton museau aux échappements de l'autre, et tu soudes à mort en prenant tout les risques. en plus, ce jour là, fallait la jouer fin fin --mais grave tu vois-- vu qu'on évoluait sur un gras mouillé terrible. On partait en sucette dès qu'on allumait, et on manquait vomir dès qu'on était pas dans la trajectoire. L'enfer ! Rien à voir avec les chupa-chup de mon enfance !
J'étais pas encore bien concentré, mais je suis partis au taquet, le nez dans le guidon pour mettre la pression à Charles-Ed et le pousser à la faute d'entrée. J'ai pu le recoller dans l'épingle, où j'avais décidé de mettre la grosse ataque, après le saut du petit pont.
Fondage de plombs, aiguille du compteur dans la boite à gant. A gauche, le champ de maïs me fait les yeux doux, ca se resserre grâve en sortie. Je passe comme un dieu, rapide, coulé dans la trajectoire, hyper propre, une belle dérive des 4 roues pour la Mini. Charles-Ed est derrière à l'agonie, et pour un moment !!
Malheur, je toube sur un papy en tracteur qui rend toute la route. Coup de patin pour l'éviter, mais comme j'avais trop tapé dans les freins, j'ai pas pu mettre la deux, et zou, en luge vers le virage suivant, un 90 garni de glissières !! Tartinage de la portière gauche, et tout le reste !
Je me reveille en sueur, les draps en bataille, la couette en bandouilière, casquer de mon oreiller ! Un cauchemar? L'horreur oui ! Indigestion de magazines auto à coup sur.
Alors je me lève, j'ouvre doucement la porte du garage, vide ! Adieu Jantes en étoile, inserts silver, cette ligne. Fini de carresser ce volant cuir. Ma Mini est partie, enfuie, quatres années de plaisir et de bonheur. C'était un rêve, un vrai celui-ci...
Merci à tout ceux que j'ai croisé sur ce forum et lors des meetings du club, et particulièrement à l'ancien staff !
J'étais pas encore bien concentré, mais je suis partis au taquet, le nez dans le guidon pour mettre la pression à Charles-Ed et le pousser à la faute d'entrée. J'ai pu le recoller dans l'épingle, où j'avais décidé de mettre la grosse ataque, après le saut du petit pont.
Fondage de plombs, aiguille du compteur dans la boite à gant. A gauche, le champ de maïs me fait les yeux doux, ca se resserre grâve en sortie. Je passe comme un dieu, rapide, coulé dans la trajectoire, hyper propre, une belle dérive des 4 roues pour la Mini. Charles-Ed est derrière à l'agonie, et pour un moment !!
Malheur, je toube sur un papy en tracteur qui rend toute la route. Coup de patin pour l'éviter, mais comme j'avais trop tapé dans les freins, j'ai pas pu mettre la deux, et zou, en luge vers le virage suivant, un 90 garni de glissières !! Tartinage de la portière gauche, et tout le reste !
Je me reveille en sueur, les draps en bataille, la couette en bandouilière, casquer de mon oreiller ! Un cauchemar? L'horreur oui ! Indigestion de magazines auto à coup sur.
Alors je me lève, j'ouvre doucement la porte du garage, vide ! Adieu Jantes en étoile, inserts silver, cette ligne. Fini de carresser ce volant cuir. Ma Mini est partie, enfuie, quatres années de plaisir et de bonheur. C'était un rêve, un vrai celui-ci...
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