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Formule1 d'hier et d'aujourd'hui

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  • #46
    Une petite video nostalgique ou l'on voit Pironi et Villeneuve discuté lors de l'accident d'un mécanicien (au départ) au GP de belgique à Zolder en 1981, émouvant.


     

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    • #47
      Un souvenir pour rendre hommage à Stephan Beloff un réel espoir F1 disparu à Spa lors des 1000 km le 1er septembre 1985 Il y a 35 ans !

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      • #48
        Formidable film sur le GP 1955 à Spa sur le grand circuit de 14,210 km avec des passages ahurissants Malmedy, Masta, Burnenville etc. Disputée le 5 juin 1955 juste avant la catastrophe du Mans.

        Il faut voir les pilotes se débattre avec le volant pour maintenir la voiture sur la route (aujourd’hui on pourrait dire que c’est la voiture qui conduit le pilote…). Nous tous nous n’avons pas connus tous ces pilotes, nous en avons entendu parler, mais quel courage.

        Ce film nous fait découvrir l’ambiance quelque peu champêtre du circuit et les prises de vues sont superbes.

        2 Farina - Ferrari 555 – 250 ch

        4 Trintignant - Ferrari 555 – 250 ch
        6 Paul Frère - Ferrari 555 – 250 ch
        10 JM Fangio - Mercedes W196 – 290 ch
        12 Karl Kling - Mercedes W196 – 290 ch
        14 Stirling Moss - Mercedes W196 – 290 ch
        20 Jean Behra – Maserati 250F1 L6 – 250 ch
        22 Luigi Musso – Maserati 250F1 L6 – 250 ch
        30 E. Castellotti – Lancia D50 – 260 ch
        40 Mike Hawthorn Vanwall VW55 – 250 ch



        Et au final c'est la Mercedes de Fangio qui gagne à 191,238 km/h de moyenne

         
        Dernière modification par prosto, 03 septembre 2020, 18h16.

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        • #49
          Test secret à Fiorano de la nouvelle Ferrari F1 1500 Turbo le 6 Janvier 1980 par Gilles Villeneuve et le Commandatore Présent.



          Origine Classic Courses

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          • #50
            cette photo date des premiers jours 1982, c'est la 126 C2 que l'on voit. comment fait-on pour poster une photo, en provenance de mon ordinateur?

            Ok, j'ai vu.

            1982-Fiorano-126 C2-Forghieri_Gozzi_Enzo_Gilles_Postelwhait_Piero(coup é)
            1982-Fiorano-126 C2-Forghieri_Gozzi_Enzo_Gilles_Postelweite_Piero.jpg


            comme quoi, même Classic Course... (super site) .
            Fichiers attachés
            Dernière modification par maranello2005, 30 décembre 2020, 13h26.

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            • #51
              Heureusement que tu es de retour MARANELLO...ça évite les bêtises sur les FERRARI. En tous les cas heureux de te revoir parmi nous 

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              • #52
                il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais.   la difference entre la 126 C et la 126 C2. 

                1981-Silverstone-126 CK-Pironi-essais prives.jpg

                (1981-Silverstone-126 CK-Pironi-essais prives)

                 

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                • #53
                  La saga Ligier/Prost de 1992



                  Essais au Castellet Janvier 1992

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                  • #54
                    Saga Ligier/Prost de 1992.

                    Episode I

                    C'est à l'été 1990 qu'est née l'idée d'une reprise de l'écurie Ligier-Gitanes par Alain Prost. Ce projet est alors surtout porté par Alain Guillon, le président d'Elf-France. Mais à cette époque, le triple champion du monde est entièrement accaparé par son travail de redressement de la Scuderia Ferrari. Un an plus tard, ses relations avec la firme italienne se sont considérablement détériorées, et il souhaite donner une nouvelle orientation à sa carrière. Guy Ligier soulève justement l'éventualité d'une « Écurie France », ou « Écurie bleue », autour d'un carré Prost – Ligier - Renault – Elf. Cependant les obstacles ne manquent pas. Ainsi, si Renault souhaite mettre la main sur le triple champion du monde, c'est pour le placer chez Williams, son partenaire privilégié, et non chez Ligier, son client par la grâce de « Tonton ». Ligier compte toutefois sur son ami Jean-Luc Lagardère, membre du conseil d'administration de la firme au Losange, pour faire du lobbying en sa faveur. Mais en outre, Prost souhaite intégrer à cette équation son ami l'ingénieur John Barnard, libre de tout engagement depuis sa rupture avec Benetton. Or Ligier ne parvient pas à convaincre l'ingénieur britannique et, faute de pouvoir offrir à Prost un projet concret et solide, les choses en restent là. Mais le 29 octobre 1991, le Forézien est brutalement débarqué par Ferrari. Aussitôt, Ligier, Renault, Elf, mais aussi Williams et McLaren lui font une cour assidue, alimentant un interminable feuilleton qui va animer toute l'intersaison 1991-1992.

                    A suivre...

                     

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                    • #55
                      Bonne idée PROSTO ça va nous rajeunir ...un peu 

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                      • #56
                        Merci CM TARGA...

                        suite épisode II

                        - 31 octobre 1991 : À l'occasion du GP d'Australie, Frank Williams et Patrick Faure s'entretiennent en secret au sujet d'Alain Prost. Tous deux conviennent qu'il serait une excellente recrue pour le team de Didcot, mais à l'horizon 1993. Ils décident en effet de respecter les contrats signés pour 1992 par Nigel Mansell et Riccardo Patrese. Dominique Savary, responsable de la compétition chez Elf, est averti de la teneur de ces discussions. Alain Guillon le charge de suivre le dossier.

                        - Début novembre : Ron Dennis annonce qu'il est prêt à reconstituer le duo Prost – Senna chez McLaren. Par le biais de Marlboro World Championship Team, il propose à Ferrari un échange entre Alain Prost et Gerhard Berger. L'Autrichien apprécie... Pour sa part, Prost s'entretient avec son avocat, Me Jean-Charles Roguet, pour méditer une action en justice contre la Scuderia. Celle-ci n'a pas encore confirmé Ivan Capelli et caresse le vain espoir de faire revenir Nigel Mansell à Maranello. Ce qui libérerait le volant de la Williams n°5...

                        - 7 novembre : On s'agite à Magny-Cours. Le licenciement de Prost accélère les données du projet Ligier-Renault-Elf. Guy Ligier sent qu'il peut mettre la main sur le champion français et ne néglige aucun soutien. Il rencontre ainsi à Paris Jacques Pilhan, le conseiller en communication du président de la république François Mitterrand. Pour l'Élysée, il est souhaitable que non seulement Prost rejoigne Ligier, mais qu'il participe aussi à un vaste plan de restructuration de l'écurie. Pour cela, il ne faut lésiner sur aucun moyen, quitte à dépenser des millions pour attirer John Barnard. Ligier, un peu estomaqué mais réaliste, acquiesce.

                        A suivre...

                         

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                        • #57
                          suivre...

                          Episode III

                          - 13 novembre : Entrevue entre les deux Alain, Guillon et Prost. Ce dernier déclare : « Si je reste en piste, c'est d'abord pour vaincre. Avec Williams-Renault, par exemple. Certes, je n'exclus pas Ligier. Mais il me faudrait une participation de poids dans l'écurie. » Dès lors, des représentants des deux parties se mettent en rapport. Me Roguet, Julian Jakobi et Andrew Hampel (IMG) pour Prost, un collectif d'avocats parisiens pour Ligier.

                          - 21 novembre : Alain Guillon rencontre Frank Williams. Tous deux apprennent l'échec des négociations entre Ferrari et Mansell. Williams s'agace : il veut garder Mansell et Patrese, tout en conservant une option sur Prost. Il propose à celui-ci un contrat d'essayeur pour 92, de titulaire pour 93. Le Français refuse car il veut justement l'inverse....

                          - 23 novembre : Prost accueille Guillon dans sa demeure de Yens, en Suisse. Il a pris connaissance des premières propositions émanant de Ligier et les jugent insatisfaisantes. Selon lui, l'équipe bleue a besoin d'attirer de nouveaux investisseurs pour rassembler un budget d'au moins 500 millions de francs. Par ailleurs, il tient pour acquis le recrutement de Barnard et veut se réserver le droit de désigner un directeur général. Ces exigences sont énormes, mais Ligier affirme, grandiloquent : « Si la France le veut, je m'incline. Je vends. »

                          - Dernière semaine de novembre : Luca di Montezemolo, nouveau président de Ferrari, téléphone à Prost pour lui dire qu'il n'assume pas les décisions de son calamiteux prédécesseur Piero Fusaro et que, s'il le souhaite, le Français est de nouveau le bienvenu chez Ferrari. Évidemment, celui-ci ne donne pas suite. Au contraire, il entend bien attaquer la Scuderia devant le tribunal administratif de Genève, pour « licenciement abusif ». Du coup, Montezemolo officialise le recrutement de Capelli pour 1992.

                          - Début décembre : Prost rencontre Williams pour la première fois à l'aéroport du Bourget. L'Anglais agit avec la complicité de Patrick Faure et de Christian Contzen, de Renault Sport. Le champion reçoit également un appel de Ron Dennis : « Je te reprends quand tu veux ! » lui assure le patron de McLaren. Grâce à ses contacts personnels au sein d'IMG, Dennis sait tous des tractations en cours...

                          A suivre...

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                          • #58
                            Mais à cette époque, le triple champion du monde est entièrement accaparé par son travail de redressement de la Scuderia Ferrari.  "

                            C'est pas un homme politique fouille merde qu'il faut pour redresser Ferrari, c'est un meneur d'hommes, (Todt) un grand ingenieur (Brawn) et un pilote (Schumacher)

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                            • #59
                              Passionnant merci  PROSTO....je ne te demande pas tes sources.... 

                              Commentaire


                              • #60
                                Les sources ? A la fin !

                                Episode IV

                                - Seconde semaine de décembre : Le bras de fer juridique entre Prost et Ferrari se poursuit. Me Henry Peter, l'avocat de la firme italienne, passe à l'attaque : « C'est M. Prost lui-même qui, par son comportement, a obligé Ferrari à le licencier. Et cette mesure indispensable a considérablement nui aux intérêts de Ferrari car, à l'époque où elle a été prise, il n'y avait plus de pilote de sa dimension disponible sur le marché. » En fait, l'homme de loi souhaite un compromis. Les avocats français, eux, se raidissent, et menacent de remettre en cause devant une cour internationale cette fameuse clause contractuelle interdisant à un pilote de s'exprimer trop franchement sur la qualité de son matériel.

                                - 9 décembre : Prisonnier de ses propres déclarations, Guy Ligier sombre dans l'apathie. À 61 ans, le vieux lutteur comprend qu'il ne peut pas abandonner son entreprise sans déchirement. Il ne donne plus aucune nouvelle au clan Prost. Ce soir-là, au cours d'un dîner réunissant notamment Jean-Marie Balestre, Jacques Toubon, Jacques Laffite et Stéphane Collaro, il explose : « Ils veulent tout. C'est leur droit ! Mais moi, j'existe quand même ! »

                                - 15 décembre : Alain Prost s'envole avec son épouse Anne-Marie et leurs deux fils vers la Floride pour les fêtes de fin d'année. Là-bas, il entretient les pourparlers avec Ligier, mais aussi avec McLaren et Williams. Il discute également avec Bernard Dudot, de Renault, et lui fait part de son désir de tester la future Ligier JS37.

                                - Fin décembre : Philippe Martin, directeur de cabinet de Michel Charasse, ministre du Budget, rencontre Alain Guillon. Il lui confirme que Prost accepte de faire un pas vers Ligier, mais s'accroche aussi à trois conditions majeures : augmenter le financement de l'écurie, recruter John Barnard, ainsi qu'un « grand team manager français » (Hugues de Chaunac ?). Toutes ces péripéties s'étalent dans la presse, et minent le moral des pilotes contractuellement liés aux Bleus pour 1992, Thierry Boutsen et Érik Comas. Le Bruxellois surtout broie du noir : engagé il y a un an comme chef de file, il pourrait se retrouver sur la touche au profit d'un Prost qu'il n'aime guère. « Personne ne sait ce qui se passe dans la tête de Ligier », soupire Boutsen.


                                - 25 décembre : Depuis la Floride, Prost téléphone au domicile de Ligier, à Thiel-sur-Acolin. Il lui demande des précisions sur l'état d'avancement de la JS37. Pas de doute : il souhaite la conduire à l'occasion d'essais privés, avant de prendre une décision définitive. Ligier pense – un peu tôt – avoir gagné la partie : engager Prost comme pilote pour 1992 et ensuite... On verra.

                                A suivre !

                                 

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