Re : Le circuit du Mans hier et aujourd'hui en photos
Bonne question CR ! La Matra victorieuse en 68 ?
Personne ne pensait qu'elle ferait tant d'éclats avec son V12 destiné à la formule 1 ! Les pilotes devaient respecter 9500 tours, bien en-deçà de sa limite. Il fallut d'ailleurs débrancher le limiteur qui faisait ratatouiller. On dit que cela permit à Pescarolo et Servoz-Gavin d'en profiter ...
Au milieu de la fantastique nuit de Pescarolo prenant deux relais sous la pluie sans essuie-glaces, la Matra se retrouvait seconde vers 3 heures du matin, mais à 4 tours de la GT40 de Rodriguez-Bianchi ...
Dans les heures qui suivirent, elle se fit remonter par l'Alfa de Nanni-Giunti, en tentant de réparer les essuie-glaces au stand. Puis, durant la matinée, Servoz, reprenant les secondes par dizaines, rejoignit et doubla l'Alfa dans la ligne droite des tribunes ! A 11h30 l'Alfa s'arrête longtemps à son stand. La Matra est seconde !
Mais, suit la Porsche 907 de Spoerry-Steinemann, et là, la superbe bleue va d'abord crever un pneu avant et devoir rentrer au ralenti au stand. A midi la Porsche est donc seconde, la Pesca est derrière à 1'37" et remontera à 58' !!
Ah, ça pulsait dans les gradins !!
Hélas, coup de poignard à nouveau ! Un pneu arrière éclate dans la courbe des Hunaudières ! Forcément pressé, Pescarolo cherche à rentrer au mieux au stand bien lointain, le pneu crevé déchappe et arrache un peu l'aile arrière mais surtout la batterie dont le court-circuit déclenche un début d'incendie que Pesca avec son extincteur pense avoir circonscrit. Un pompier arrive et noie la voiture sous la mousse ... Fini.
Que dire ? La Matra était à 5 tours de la GT40 de Rodriguez-Bianchi qui tournaient fort bien. Il est raisonnable de penser que sans sa crevaison, on aurait eu un splendide duel avec la Porsche 907, remarquablement conduite elle aussi, qui termina finalement à 6 tours.
Mais on n'était un peu tristounet quand même ...
Bonne question CR ! La Matra victorieuse en 68 ?
Personne ne pensait qu'elle ferait tant d'éclats avec son V12 destiné à la formule 1 ! Les pilotes devaient respecter 9500 tours, bien en-deçà de sa limite. Il fallut d'ailleurs débrancher le limiteur qui faisait ratatouiller. On dit que cela permit à Pescarolo et Servoz-Gavin d'en profiter ...
Au milieu de la fantastique nuit de Pescarolo prenant deux relais sous la pluie sans essuie-glaces, la Matra se retrouvait seconde vers 3 heures du matin, mais à 4 tours de la GT40 de Rodriguez-Bianchi ...
Dans les heures qui suivirent, elle se fit remonter par l'Alfa de Nanni-Giunti, en tentant de réparer les essuie-glaces au stand. Puis, durant la matinée, Servoz, reprenant les secondes par dizaines, rejoignit et doubla l'Alfa dans la ligne droite des tribunes ! A 11h30 l'Alfa s'arrête longtemps à son stand. La Matra est seconde !
Mais, suit la Porsche 907 de Spoerry-Steinemann, et là, la superbe bleue va d'abord crever un pneu avant et devoir rentrer au ralenti au stand. A midi la Porsche est donc seconde, la Pesca est derrière à 1'37" et remontera à 58' !!
Ah, ça pulsait dans les gradins !!
Hélas, coup de poignard à nouveau ! Un pneu arrière éclate dans la courbe des Hunaudières ! Forcément pressé, Pescarolo cherche à rentrer au mieux au stand bien lointain, le pneu crevé déchappe et arrache un peu l'aile arrière mais surtout la batterie dont le court-circuit déclenche un début d'incendie que Pesca avec son extincteur pense avoir circonscrit. Un pompier arrive et noie la voiture sous la mousse ... Fini.
Que dire ? La Matra était à 5 tours de la GT40 de Rodriguez-Bianchi qui tournaient fort bien. Il est raisonnable de penser que sans sa crevaison, on aurait eu un splendide duel avec la Porsche 907, remarquablement conduite elle aussi, qui termina finalement à 6 tours.
Mais on n'était un peu tristounet quand même ...
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