Moteur en T

[GT-France]

Vu à Rétromobile 2005...

Moteur CGV type Course de 1905, cylindre en T, graissage de la jupe de piston, cylindrée 4,9l.







Il a une tronche bizarre ce moteur, ça marche comment ?

[size="1"][ 25.02.2005, 15:48: Message édité par : GT-France ][/size]

[AlexS]

dire que je suis passé à côté de ça à Rétromobile alors que ça devait être une des rares choses réellement intéressantes de ce cru...

On connaissait le moteur en V, W, ligne, L, flat, étoile, U (matra) et voila le moteur en T.
Intéressant, je vais me pencher sur le sujet la semaine prochaine.

on dirait qd meme un moteur en ligne à soupapes latérales, un peu loin de la chambre de combustion toutefois.

[GT-France]

Woh, il était pas si nul ce cru 2005... En tout cas pas pour les Artisans Français ! [img]tongue.gif[/img] [img]graemlins/thumb.gif[/img]

[AlexS]

Sur ce site:
http://vea.qc.ca/vea/marques/delaunay.htm

on apprend que les 1eres Delaunay-Belleville (1904-1950) avaient un moteur en T:
"Les premières voitures fabriquées par cette société, célèbre pour ses locomotives et ses chaudières pour bateaux, apparurent en 1904 lors du Salon de Paris, où fut exposée une coûteuse automobile remarquablement construite.

Elle avait été conçue par Marius Barbarou qui avait travaillé pour Benz et qui, plus tard allait devenir l'ingénieur de Lorraine-Dietrich. En 1905, trois modèles 4 cyl. étaient offerts, de 16, 24 et 40 CV. Ces voitures avaient des cylindres coulés séparément, un moteur en T, un graissage sous pression, une boîte 4 vitesses et un entraînement par chaîne."

Idem pour les 1eres Morris, Isotta-Fraschini, Mercedes...
Beaucoup de moteurs antérieurs à 1920 semblent être à cylindres "en T".
On le retrouve aussi sur les moteurs industriels de cette époque (marine).

Mais qu'est ce que c'est réellement, la différence par rapport à des cylindres en ligne + soupapes latérales ?
Un soupape de chaque côté du cylindre et non pas cote à cote comme c'est souvent le cas? C'est cette disposition qui est montrée par mes photos du dessus, mais est là la caractéristique des moteurs en T?

[Emerson]

apparemment, il s'agit d'un 3 cylindres côte a côte avec 1 soupape d'échappement latérale pour chaque cylindre commandée par une tige externe et d'une soupape d'admission automatique "en tête" qui ne nécessitait aucune commande puisque s'ouvrant avec la dépression

Il semblerait que le vilo tourne dans un sens et les deux autres en sens contraire probablement
deux arbres soit d'équilibrage / AAC ou simplement AAC ce qui expliquerait mieux l'appellation en "Té"

[JNS513]

Moi, j'ai peur des moteurs en T [img]tongue.gif[/img]

[Invité]

Je vois un 4 cylindres en ligne (3 ont été enlevés) avec 2 arbres à cames latéraux et soupapes latérales, admission d'un côté et échappement de l'autre, d'où le nom de "moteur en T". Il y a aussi double allumage.

Par contre je ne vois pas de soupape d'admission automatique puisqu'on voit les deux ressorts et les deux tiges de soupape.

Excellentes photos, merci GT-France !

[Emerson]

sur le moteur exposé on voit effectivement une commande de soupape latérale qui, pour moi est une soupape d'échappement,l'objet au dessus de la culasse ressemblant a une soupape automatique comme sur les De dion contemporaines
Je n'ai pas vu le moteur de pres donc je ne peux pas etre plus affirmatif - donc ce moteur est un 4 cylindres !!

mais j'ai trouvé ca sur cette fameuse CGV de course

</font><blockquote>citation:</font><hr />Une année plus tard, Girardot qui allait s'associer plus tard avec Charron pour produire la C. G.V. gagnait la course Paris-Ostende à la moyenne de 52,29 km/h. Bien que 1900 fut l'année de Mors à l'exception de la victoire de Charron dans la première coupe Gordon Bennet, et que 1901 ne fut guère meilleure si l'on excepte les exploits des voitures légères équipées de 4 cyl. de 3,1 l, . Bien qu'ayant des soupapes d'admission automatiques et un châssis à plaques rapportées, ce modèle remporta la victoire dans le circuit des Ardennes et dans le circuit du Nord</font>[/QUOTE]

[size="1"][ 27.02.2005, 00:05: Message édité par : Emerson ][/size]

[Invité]

On voit deux commandes de soupape, une de chaque côté du moteur, donc une d'admission et une d'échappement. Les canaux d'admission et d'échappement débouchent sous les deux bougies d'allumage, on en voit bien un et on voit les goujons de fixation de collecteurs des deux.

L'objet au dessus de la culasse est certainement un bouchon qui ferme le trou par lequel la soupape est introduite après que son siège ait été usiné. L'autre bouchon manque.

En fait, c'est la chambre de combustion qui est en T.

Le texte que tu cites parle d'un 3,1 litres de 1901 alors que le moteur en photo serait un 4,9 litres de 1905.

Cordialement

[Invité]

Moteur en "T"

Se reporter aux numéros du mensuel GAZOLINE, stand sur lequel ce moteur centenaire devait être exposé.

Tout est expliqué dans le n° 99 de fin février 2004 au moment où le propriétaire de cette ancètre - "Edwardians" (comme les nomment les britanniques)- Jean-Pierre Bécret - vers qui il est nécessaire de rendre hommage pour son courage de restaurateur - a annoncé à l'auteur de la série d'articles: Philippe Dufresne, que ce C.G.V. allait être restaurer (sic).

Site GAZOLINE renvoi au n° 99

Donc page 38 et suivantes, et ainsi de suite, dans les n° de la revue, l'histoire de cette restauration est contée chaque mois.

Respecteux du "droit de reproduction" de l'auteur, je ne peux que vous inciter, si vous appréciez ce "dynosaure", à vous procurer les épisodes. [img]graemlins/thumb.gif[/img]

Les trois associés de C.G.V n'ont pas été précurseurs ou utilisateurs de ce montage des hauts de cylindres;

"AlexS" [img]graemlins/thumb.gif[/img] vous dirige vers le site :
Delaunay-Belleville

Vous pouvez aussi visiter celui de Mercedes :
Mercedes - Benz

Ceux de la Locomobile ou de Morris: Locomobile 1911 Morris 1910

L'histoire de C.G.V. débute avec celle de Fernand Charron qui outre le sport cycliste puis les courses d'automobile (il sera vainqueur du Paris-Amsterdam et retour en 1898, remporte en 1900 la Coupe Gordon-Bennett Grand Prix de l'ACF - Paris - Lyon - devant Léonce Girardot) , se lance dans le négoce d'automobiles dès 1897 et en 1901 construit sa première voiture.

Il a fait parti de ceux qui ont cru au "Sport Automobile" naissant en tant que vecteur de "réclame" (la publicité est arrivée beaucoup plus tard !)

Rappel enfin, les trois associés C.G.V.

Fernand CHARRON - Léonce GIRARDOT - Carl VOIGT ont participé à la dramatique course Paris - Madrid (interrompue à Bordeaux) sur des voitures de leur conception : Carl Voigt # 153 termine 7e, Fernand Charron # 53 termine 58e et Léonce Girardot (dit "l'éternel second") # 92 abandonne.