Les recherches se poursuivent quant à la véracité des propos d'un professionnel:
Rappels sur l'historique des moteurs V8:
Dès 1961, l'ingénieur Bellei a travaillé sur des V8. Ce sont des V8 simple arbre 2,4l et 2,6 des Dino SP(61/62) ainsi que sur le 1500 4ACT de la 158 F1 (64/65)
Classiquement ouvert à 90°, le V8 de la 308 GTB est répertioré sous le tipo F106A. Plusieurs déclinaisons apparaitront ultérieurement (allumage simple allumeur, carter sec...)
Sa fonderie est réalisée entièrement en alliage et sa distribution est assurée par 4ACT actionnant 2 soupapes par cylindre. Ces dernières sont inclinées en V à 46° et leur jeu se règle par l'intermédiaire de pastilles.(42mm pour l'admission, 36mm pour l'échappement).
Aucune précision trouvée quant à la composition métallo-chimique des soupapes.
Petite précision sur le poids de la version polyester donnée par Leonardo Fioravanti (Célèbre designer italien à qui on doit entres autres la Daytona, la 512BB et la 288 GTO): "J'ai achetée une 308 GTB polyester en 1978. C'est l'un des derniers exemplaires sortis avec un moteur de 255CV et une carrosserie pesant 70 kg de moins que la version acier. elle est fantastique)
Les 300kg annoncés par notre professionnel en prennent un coup.
A partir de 1980, FERRARI produit des versions 2 litres pour le marché italien.
Le moteur de la 308 GTBI reçoit lui aussi des modifications: lubrification à carter humide sur toutes les versions, allumage électronique Marelli-Digiplex, injection mécanique Bosch K Jetronic)
En 1982 FERRARI présente une 208 turbo. Outre l'adjonction d'un turbo, on remarque que les soupapes sont en alliage de nickel, comme sur les F1
A l'automne 82 la 308GTBI reçoit une nouvelle culasse à 4 soupapes par cylindre disposées encore en V mais dont l'inclinaison a été réduite à 33° ainsi que leur diamètre (29mm pour l'admission et 26 pour l'échappement) Les soupapes d'échappement sont en "nomonic" (Alliage à très forte teneur en nickel (75% Nichel, chrome et titane).
Toujours pas de calcium
Enfin, en 1985 Maranello présente les 328 et la puissance atteint 270CV.
Il n'y a que sur les dernières versions de la 208 Turbo qu'on rencontre enfin l'apparition de soupapes d'échappement refroidies au sodium.
Quel dommage donc, qu'un professionnel reconnu dénigre les 308 à cause d'artifices réputés fragiles et qui comme le montre cette courte histoire des moteurs V8 FERRARI n'ont jamais équipé ces modèles.
Rappels sur l'historique des moteurs V8:
Dès 1961, l'ingénieur Bellei a travaillé sur des V8. Ce sont des V8 simple arbre 2,4l et 2,6 des Dino SP(61/62) ainsi que sur le 1500 4ACT de la 158 F1 (64/65)
Classiquement ouvert à 90°, le V8 de la 308 GTB est répertioré sous le tipo F106A. Plusieurs déclinaisons apparaitront ultérieurement (allumage simple allumeur, carter sec...)
Sa fonderie est réalisée entièrement en alliage et sa distribution est assurée par 4ACT actionnant 2 soupapes par cylindre. Ces dernières sont inclinées en V à 46° et leur jeu se règle par l'intermédiaire de pastilles.(42mm pour l'admission, 36mm pour l'échappement).
Aucune précision trouvée quant à la composition métallo-chimique des soupapes.
Petite précision sur le poids de la version polyester donnée par Leonardo Fioravanti (Célèbre designer italien à qui on doit entres autres la Daytona, la 512BB et la 288 GTO): "J'ai achetée une 308 GTB polyester en 1978. C'est l'un des derniers exemplaires sortis avec un moteur de 255CV et une carrosserie pesant 70 kg de moins que la version acier. elle est fantastique)
Les 300kg annoncés par notre professionnel en prennent un coup.
A partir de 1980, FERRARI produit des versions 2 litres pour le marché italien.
Le moteur de la 308 GTBI reçoit lui aussi des modifications: lubrification à carter humide sur toutes les versions, allumage électronique Marelli-Digiplex, injection mécanique Bosch K Jetronic)
En 1982 FERRARI présente une 208 turbo. Outre l'adjonction d'un turbo, on remarque que les soupapes sont en alliage de nickel, comme sur les F1
A l'automne 82 la 308GTBI reçoit une nouvelle culasse à 4 soupapes par cylindre disposées encore en V mais dont l'inclinaison a été réduite à 33° ainsi que leur diamètre (29mm pour l'admission et 26 pour l'échappement) Les soupapes d'échappement sont en "nomonic" (Alliage à très forte teneur en nickel (75% Nichel, chrome et titane).
Toujours pas de calcium
Enfin, en 1985 Maranello présente les 328 et la puissance atteint 270CV.
Il n'y a que sur les dernières versions de la 208 Turbo qu'on rencontre enfin l'apparition de soupapes d'échappement refroidies au sodium.
Quel dommage donc, qu'un professionnel reconnu dénigre les 308 à cause d'artifices réputés fragiles et qui comme le montre cette courte histoire des moteurs V8 FERRARI n'ont jamais équipé ces modèles.
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