Une belle histoire franco/belge

[Invité]

Luc Costermans, un Belge non-voyant de 41 ans, a piloté samedi une voiture de course sur le circuit d'Alès (Gard), une prouesse destinée à récolter des fonds pour un enfant muet âgé de 7 ans et dont les parents peinent à financer l'auxiliaire de vie.

M. Costermans, déjà auteur d'un tour de France en avion en juin 2006, était assisté par le pilote automobile professionnel français Quentin Binczak lors de ses 10 tours de circuit.

"Il m'a indiqué l'approche des virages, l'inclinaison du volant tout en me guidant sur la vitesse à adopter", a précisé à l'AFP M. Costermans qui a fait des pointes à 130 km/h.

"On fait la chaîne du handicap puisque je fais cela pour aider un enfant muet de 7 ans, Rémi, qui est en CE1 mais dont les parents sont obligés de financer l'auxiliaire de vie dont il a besoin et qui n'est pas prise en charge par l'Education nationale", a souligné M. Costermans. Rémi, originaire du village gardois de Saint-André de Roquepertuis, a besoin de cette auxiliaire de vie notamment pour des actes médicaux quotidiens.

L'association Passion et partage a organisé deux jours de "défis automobiles" à Alès, samedi et dimanche, pour venir en aide aux enfants handicapés.

[Invité]

Re : Une belle histoire franco/belge

magnifique, cela rappele aussi à quel point le traitement du handicap est scandaleux en france.

Voilà le lien du site d'un ami à ce sujet.

http://www.handiphobie.fr

[Emerson]

Re : Une belle histoire franco/belge

bof, en Be, ce n'est pas mieux !

[Invité]

Re : Une belle histoire franco/belge

Le handicap est un sujet qui effraie, qui repousse, qui n'est pas "vendeur" comme dirait l'assistante de production de M6 TURBO. Très peu de personnes s'intéressent à ce sujet car cela renvoie à leurs peurs les plus profondes (peur de la mort, peur de l'inconnu, peur de la différence, peur de souffrir, etc...).
Dans une société où la compétition est reine, où la consommation est religion, le handicap n'a pas sa place et s'intéresser à ce sujet relève de l'inutilité aux yeux de nombreux "bien portants" pour lesquels la vie rime avec profits, loisirs et politique du "moi d'abord".
Personnellement, en tant que personne handicapée, posséder et rouler en Ferrari, au delà de la folle passion qui me fait vivre depuis 20 ans, c'est aussi une occasion d'exprimer visuellement que je me refuse d'entrer dans le moule de la plus grande exclusion sociétale. Je joue le grand écart quitte à choquer les bonnes consciences et à risquer le conflit relationnel.
Mon corps est faible, mon Coeur est sans limite et ma tête, bien fixée sur les épaules. Je suis un homme avant d'être un "handicapé".

[Emerson]

Re : Une belle histoire franco/belge

pourtant, les gens ne se rendent pas compte que le chemin de leur voiture a une chaise roulante peut durer une seconde.
J'ai un ami qui s'est retrouvé paraplégique apres une glissage dans sa baignoire - autrement dit, le destin ne vous attends pas toujours ou l'on croit