En 1992, Maserati reprend la légendaire appellation Ghibli pour lancer celle qui sera le dernier modèle de la génération des Biturbos. La première présentation aura lieu au salon de Turin le 23 juin 1992.
Ayant souffert de la mauvaise réputation des Biturbos et de la volonté du groupe Ferrari-Fiat de promouvoir rapidement la 3200 GT en faisant table rase du passé, la Maserati Ghibli est assez méconnue.
Pourtant, en fouillant un peu, il apparaît qu’elle dispose de nombreux amateurs même si peu d’entre eux ont franchi le pas en France. La Ghibli est assez répandue en Italie bien sûr mais aussi en Allemagne et surtout aux Pays-Bas.
Au niveau du style, il s’agit d’une mise au goût du jour de la ligne des biturbos avec une influence évidente de la Shamal.
La Ghibli sera commercialisée avec deux moteurs, un 2.0 L réservé au marché italien pour des raisons fiscales (forte taxation des moteurs de plus de 2.0L de cylindrée) et un 2.8 L pour l’export.
[SIZE="1"]1ères Ghibli avec jantes type Merak[/SIZE]
[SIZE="1"]Dans un second temps les jantes sont inspirées de celles de la Shamal[/SIZE]
On trouve aujourd’hui beaucoup de 2.0L sur les différents marchés européens, mais il s’agit de modèles importés d’Italie où l’offre était beaucoup plus abondante.
La version 2.0 L développe 306 ch alors que le 2.8L se contente de 284 ch aux alentours de 6.250 tr/mn. Les deux versions étant équipées de deux turbo japonais IHI.
[SIZE="1"]Moteur[/SIZE]
Il s’agit naturellement d’une propulsion équipée d’une boite initialement à cinq rapports qui sera par la suite à six vitesses. A noter, qu’une boite automatique à quatre rapports était disponible en option mais elle fut peu demandée compte tenu de son manque d’intérêt dans ce genre d’auto.
En terme d’équipements, la Ghibli était livrée de série avec une sellerie cuir, une climatisation automatique, des sièges électriques, des boiseries … et la traditionnelle montre.
[SIZE="1"]Intérieur d'une Ghibli[/SIZE]
A compter de 1994, l’ABS sera disponible en option, il sera monté de sérié sur les Ghibli GT.
[SIZE="1"]Ghibli GT[/SIZE]
Commercialisée entre 1992 et 1998, la Ghibli connaîtra des évolutions significatives à compter de fin 1995 en devenant Ghibli GT.
Une série spéciale de 60 voitures, la Ghibli Cup équipée du 2.0L porté à 330 ch sera réalisée en parallèle de la Ghibli Open Cup (23 exemplaires) correspondant aux voitures participant à la Coupe Maserati Ghibli.
Enfin, en 1997, afin de célébrer le record du monde de vitesse sur l’eau établi par Bruno Abate, avec un moteur Maserati, la série Primatist sera produite à 60 Exemplaires. Elle se caractérise par sa couleur extérieure bleue foncé et son intérieur en cuir bleu virant vers le turquoise…
[SIZE="1"]Ghibli Cup[/SIZE]
[SIZE="1"]Ghibli Primatist[/SIZE]
En tout, 2.303 Ghibli seront produites entre 1992 et 1998 se détaillant en :
- 1.157 Ghibli 2.0L,
- 1.003 Ghibli 2.8L,
- 60 Ghibli Cup,
- 23 Ghibli Open Cup,
- 60 Ghibli Primatist.
Voilà rapidement les infos que j’ai pu récupérer ici ou là sur la Maserati Ghibli (en espérant qu’il n’y ait pas trop d’erreurs ou inexactitudes).
Aujourd’hui j’hésite pas mal à franchir le pas. J’ai déjà eu l’occasion d’en essayer une et c’est assez incomparable.
Mais au-delà des craintes concernant le coût de fonctionnement, la plus grosse difficulté semble être de dénicher un beau modèle.
En cherchant un peu, il n’est pas difficile de trouver des Ghibli à vendre, mais beaucoup ont un historique douteux et surtout ont été bidouillées par des mécaniciens du dimanche ou des professionnels n’ayant aucune compétente particulière sur ces autos.
Les quelques (vrais) spécialistes que j’ai pu interroger ont tous confirmé que le réglage d’une Ghibli ne s’improvisait pas, et qu’une certaine expérience était nécessaire.
Quant au réseau officiel Maserati, il ignore tout simplement ces autos et les tarifs prohibitifs qu’il pratique décourageront le plus fanatique des amateurs.
En terme de fonctionnement, il semble que le respect d’un certain nombre de règles élémentaires (temps de chauffe avant de monter dans les tours, temps de refroidissement des turbos après utilisation…..) allié à un entretien rigoureux et régulier assurent une fiabilité très satisfaisante à l’auto.
En ce qui concerne la motorisation, le 2.8L est plus difficile à trouver mais il semble plus rond et plus souple que le 2.0L, plus violent. Le 2.8L serait également plus solide selon les dires de certains mécaniciens spécialisés.
La version GT, améliorée sur de nombreux points serait à recommander pour des questions de fiabilité mais aussi de comportement, la tenue de route ayant été sensiblement améliorée.
Pour les sources d’informations, il y a bien évidemment le site d’un passionné anglais : www.maseratighibli.co.uk
Les spécialistes en France sont rares : En Ile de France, le Garage du Trident (Pierre Nallet) à coté de Melun et Patrick Bourdillon du Garage Isotta Automobiles à Colombes semblent être les deux seuls vrais spécialistes de ces autos. En province je n’en connais pas, M.Rousseau, à coté de Rouen, qui importait pas mal de biturbos a semble t’il cessé son activité il y a quelques temps.
Tous ces développements étant très théoriques, rien ne vaut l’expérience des propriétaires actuels et anciens.
Dès lors, compte tenu de la difficulté de trouver des informations fiables sur cette auto, il serait intéressant que les propriétaires de Ghibli (actuels ou anciens) nous fassent part de leurs expériences, leurs bon plans et surtout leurs conseils en matière de Maserati Ghibli ?
Merci de nous transmettre vos bonnes et mauvaises expériences sur ce modèle qui intéresse beaucoup plus de gens que l’on ne le croit.
Quant aux simples amateurs, comme moi, qui envisagent ou non de franchir le pas un de ces jours, votre avis est naturellement le bienvenu.
Ayant souffert de la mauvaise réputation des Biturbos et de la volonté du groupe Ferrari-Fiat de promouvoir rapidement la 3200 GT en faisant table rase du passé, la Maserati Ghibli est assez méconnue.
Pourtant, en fouillant un peu, il apparaît qu’elle dispose de nombreux amateurs même si peu d’entre eux ont franchi le pas en France. La Ghibli est assez répandue en Italie bien sûr mais aussi en Allemagne et surtout aux Pays-Bas.
Au niveau du style, il s’agit d’une mise au goût du jour de la ligne des biturbos avec une influence évidente de la Shamal.
La Ghibli sera commercialisée avec deux moteurs, un 2.0 L réservé au marché italien pour des raisons fiscales (forte taxation des moteurs de plus de 2.0L de cylindrée) et un 2.8 L pour l’export.
[SIZE="1"]1ères Ghibli avec jantes type Merak[/SIZE]
[SIZE="1"]Dans un second temps les jantes sont inspirées de celles de la Shamal[/SIZE]
On trouve aujourd’hui beaucoup de 2.0L sur les différents marchés européens, mais il s’agit de modèles importés d’Italie où l’offre était beaucoup plus abondante.
La version 2.0 L développe 306 ch alors que le 2.8L se contente de 284 ch aux alentours de 6.250 tr/mn. Les deux versions étant équipées de deux turbo japonais IHI.
[SIZE="1"]Moteur[/SIZE]
Il s’agit naturellement d’une propulsion équipée d’une boite initialement à cinq rapports qui sera par la suite à six vitesses. A noter, qu’une boite automatique à quatre rapports était disponible en option mais elle fut peu demandée compte tenu de son manque d’intérêt dans ce genre d’auto.
En terme d’équipements, la Ghibli était livrée de série avec une sellerie cuir, une climatisation automatique, des sièges électriques, des boiseries … et la traditionnelle montre.
[SIZE="1"]Intérieur d'une Ghibli[/SIZE]
A compter de 1994, l’ABS sera disponible en option, il sera monté de sérié sur les Ghibli GT.
[SIZE="1"]Ghibli GT[/SIZE]
Commercialisée entre 1992 et 1998, la Ghibli connaîtra des évolutions significatives à compter de fin 1995 en devenant Ghibli GT.
Une série spéciale de 60 voitures, la Ghibli Cup équipée du 2.0L porté à 330 ch sera réalisée en parallèle de la Ghibli Open Cup (23 exemplaires) correspondant aux voitures participant à la Coupe Maserati Ghibli.
Enfin, en 1997, afin de célébrer le record du monde de vitesse sur l’eau établi par Bruno Abate, avec un moteur Maserati, la série Primatist sera produite à 60 Exemplaires. Elle se caractérise par sa couleur extérieure bleue foncé et son intérieur en cuir bleu virant vers le turquoise…
[SIZE="1"]Ghibli Cup[/SIZE]
[SIZE="1"]Ghibli Primatist[/SIZE]
En tout, 2.303 Ghibli seront produites entre 1992 et 1998 se détaillant en :
- 1.157 Ghibli 2.0L,
- 1.003 Ghibli 2.8L,
- 60 Ghibli Cup,
- 23 Ghibli Open Cup,
- 60 Ghibli Primatist.
Voilà rapidement les infos que j’ai pu récupérer ici ou là sur la Maserati Ghibli (en espérant qu’il n’y ait pas trop d’erreurs ou inexactitudes).
Aujourd’hui j’hésite pas mal à franchir le pas. J’ai déjà eu l’occasion d’en essayer une et c’est assez incomparable.
Mais au-delà des craintes concernant le coût de fonctionnement, la plus grosse difficulté semble être de dénicher un beau modèle.
En cherchant un peu, il n’est pas difficile de trouver des Ghibli à vendre, mais beaucoup ont un historique douteux et surtout ont été bidouillées par des mécaniciens du dimanche ou des professionnels n’ayant aucune compétente particulière sur ces autos.
Les quelques (vrais) spécialistes que j’ai pu interroger ont tous confirmé que le réglage d’une Ghibli ne s’improvisait pas, et qu’une certaine expérience était nécessaire.
Quant au réseau officiel Maserati, il ignore tout simplement ces autos et les tarifs prohibitifs qu’il pratique décourageront le plus fanatique des amateurs.
En terme de fonctionnement, il semble que le respect d’un certain nombre de règles élémentaires (temps de chauffe avant de monter dans les tours, temps de refroidissement des turbos après utilisation…..) allié à un entretien rigoureux et régulier assurent une fiabilité très satisfaisante à l’auto.
En ce qui concerne la motorisation, le 2.8L est plus difficile à trouver mais il semble plus rond et plus souple que le 2.0L, plus violent. Le 2.8L serait également plus solide selon les dires de certains mécaniciens spécialisés.
La version GT, améliorée sur de nombreux points serait à recommander pour des questions de fiabilité mais aussi de comportement, la tenue de route ayant été sensiblement améliorée.
Pour les sources d’informations, il y a bien évidemment le site d’un passionné anglais : www.maseratighibli.co.uk
Les spécialistes en France sont rares : En Ile de France, le Garage du Trident (Pierre Nallet) à coté de Melun et Patrick Bourdillon du Garage Isotta Automobiles à Colombes semblent être les deux seuls vrais spécialistes de ces autos. En province je n’en connais pas, M.Rousseau, à coté de Rouen, qui importait pas mal de biturbos a semble t’il cessé son activité il y a quelques temps.
Tous ces développements étant très théoriques, rien ne vaut l’expérience des propriétaires actuels et anciens.
Dès lors, compte tenu de la difficulté de trouver des informations fiables sur cette auto, il serait intéressant que les propriétaires de Ghibli (actuels ou anciens) nous fassent part de leurs expériences, leurs bon plans et surtout leurs conseils en matière de Maserati Ghibli ?
Merci de nous transmettre vos bonnes et mauvaises expériences sur ce modèle qui intéresse beaucoup plus de gens que l’on ne le croit.
Quant aux simples amateurs, comme moi, qui envisagent ou non de franchir le pas un de ces jours, votre avis est naturellement le bienvenu.
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