Le département Histoire et Collection de Renault acceuille une nouvelle recrue parmi les trésors de son patrimoine.
Il s' agit d' une automobile unique, pimpante et presque inconnue: une Dauphine transformée par Jean LAUDAT et ses compagnons, il y a près de quarante-cinq ans.Un fruit de la passion.
Jean LAUDAT est resté modeste et discret.Du haut de ses soixante-dix-huit printemps, il évoque sa carrière avec une humilité teintée de nostalgie.Il se souvient, avec un peu de timidité, qu' au début des années soixante, tout Bourges parlait de lui, de ses compagnons, de sa voiture, de son audace.
Retour en juin 1960.Comme tous les ans, une importante foire exposition attire de nombreux visiteurs à Bourges.Joseph FONTANET, ministre du commerce du gouvernement de Michel DEBRE, a fait le déplacement dans la capitale berrichonne pour l' inauguration de la manifestation.Jeant LAUDAT présente l' une des vedettes de l' exposition:une voiture inédite, flambant neuve, écarlate et entièrement réalisée à la main dans son atelier de carrosserie.Géné et fier en même temps, en compagniede son épouse Colette qui ne le quitte pas des yeux et de ses compagnons massés autour de lui, Jean LAUDAT écoute les réactions du public et des officiels.Il est partagé entre l' appréhension de serrer la main du ministre du général DE GAULLE et le plaisir de lui présenter ses collaborateurs.
Spécialiste de l' alu
En cette veille de l' été 1960, Jean LAUDAT n' est plus un inconnu dans Bourges.Il n' a que trente-cinq ans, mais a déjà fait parler de lui quelques années auparavant.Chaudronnier de formation, Jean LAUDAT a poursuivi son apprentissage à la SNIAS, l' école de l' aérospatiale, avant de se lancer dans la vie active en avril 1949, en ouvrant son premier atelier de réparation sur l' avenue Nationale.Au cours de ses études, pendant lesquelles il découvre le monde de l' aviation, Jeant LAUDAT acquiert une solide expérience dans le travail de l' aluminium, notamment la soudure.Cette précieuse spécialisation lui permet de travailler pour le concessionnaire
Panhard de Bourges, le garage Moindrot.Les célébres Dyna faisaient en effet largement appel à l' aluminium dans leur structure et leur mécanique.
En 1952, le garage Moindrot reçut une commande très particulière de la part du commandant TEISSEIRE, héros de la seconde guerre mondiale, pilote miraculé dont l' avion avait été abattu par les allemands.Une fois la paix revenue, le valeureux militaire, qui allait devenir l' un des aides de camp du général DE GAULLE, rêvait d' un cabriolet à mécanique Panhard.La trop sommaire Junior, lancée au salom de Paris en 1951, ne lui convenait pas, le commandant TEISSEIRE passa commande d' un modèle hors série auprès du garage Moindrot...qui se tourna aussitôt vers Jean LAUDAT pour l' exécution du projet.C' est ainsi que naquit, en octobre 1952, un agréable cabriolet Panhard signé Jeant LAUDAt.Après ce premier pari réussi, par l' atelier de Jean LAUDAT, prend de l' importance, gagne de la notoriété, déménage sur la route de la Charité et engage de nouveaux compagnons.L' envie de concevoir une nouvelle carrosserie spéciale tenaille à nouveau Jean LAUDAT.Un beau jour de 1959, une Dauphine accidentée échoue dans son garage.La voiture n' est pas réparable, mais la base mécanique peut être récupérée, elle servira de plate-forme à une nouvelle création de Jean LAUDAT.Notre robuste chaudronnier est un sportif, un battant qui s' est aguerri en jouant au rugby et en pratiquant le ski et l' alpinisme.
L' art du chaudronnier
Jean LAUDAT fait quelques dessins, mais c' est "sur le tas" que la carrosserie trouve sa forme et ses volumes, à l' aide de fils de fer dont on tirera les gabarits en bois.Une quinzaine de compagnons travaillent sur le projet.On retrouve les auteurs du cabriolet Panhard de 1952:Slavomir MEYER, formidable tôlier, Christian MANOURY ou encore Gaston GAMARD ainsi qu' une quinzaine d' autres.Un jeune apprentie s' est joint à l' équipe en 1954, à l' age de quatorze ans: il se nomme Germinal DE BUSTOS, il est le fils d' un héros de la guerre civile espagnole.Minal, comme on le surnomme, a toujours été attiré par la magie de la ferraille, tout gamin, il passait des heures chez le maréchal-ferrant à regarder la pièce de métal s' adapter au sabot du cheval.Tous les compagnons de Jean LAUDAT sont à son image.Leurs talents se complètent: Jean LAUDAT pratique l' art du chaudronnier, il sait donner une forme à n' importe quelle feuille de métal, tandis que les tôliers, eux, sont capables de restituer n' importe quelles formes.Les ompagnons ne comptent pas les heures, ils sont tous animés d' une même passion pour leur métier.Ils nourissent aussi un profond respect pour leur patron.Qarante-cinq ans plus tard, Jean LAUDAT peut n' enorgueillir d' avoir toujours défendu une politique sociale juste.Malgré les heures supplémentaires, les soirées de "charrette", les moments de galère, jamais un ouvrier ne s' est senti lésé.Jeant LAUDAT se souvient même d' un jour oû des policiers des Renseignements Généraux sont venus enquêter sur ses méthodes, pour vérifier si les ouvriers se consacraient à leur tâche de leur plein gré!.Il souligne également qu' il a été l' un des premiers chef d' entreprise français à appliquer la quatrième semaine de congés payés!.Le fidèle Germinal DE BUSTOS, aujourd' hui lui-même à la tête d' une entreprise de carrosserie, voue une reconnaissance sans bornes à son ancien patron et se rappelle avec émotion de l' ambiance familiale qui régnait à l' atelier.Il aura fallu dix-huit mois de travail pour mener à bien la métamorphose de la Dauphine, pour assumer la fabrication de la "spéciale" de Jeant LAUDAT.C' est un coupé quatre places qui avoue certaines sources d' inspiration: l' avant plongeant, aiguisé comme une gueule de requin, rappelle le faciès de la DS, une voiture qui impressionne Jean LAUDAT.L' arrière effilé fait aussi penser au chef d' oeuvre de Citroën.En revanche, sur les flancs, on retrouve des détails de style qui sont propres à Renault: la prise d' air devant le passage de roues arrières, joliment intégrée dans une moulure, ou encore le décrochement de l' aile arrière qui marque un épaulement comme sur la Floride.Toutes les pièces sont formées à la main.Seul le vitrage est emprunté à une voiture existante, on reconnait le pare-brise et la lunette arrière d' une Aronde Grand Large.Certains composants sont détournés, comme le pare-chocs avant réalisé à partir d' un élément de Floride sensiblement transformé.L' élégant coupé rouge ne reste pas inactif.Colette LAUDAT se charge de l' utiliser, de le montrer, en parcourant les rues de Bourges, en sillonant les départementales du Berri oû la tenue de route fait merveille.
1 DE 18
La voiture sans nom et sans marque est immatriculée "1 DE 18", Jeant LAUDAT est tellement respecté dans sa ville que la préfecture lui a accordé le droit de circuler sans passer aux Mines.L' atelier de carrosserie de Jean LAUDAT acquiert une enviable notoriété, son savoir-faire est désormais reconnu.Mais le concessionnaire Renault, pas plus que son usine, ne manifeste le moindre intérêt pour cette création( comme le coupé R8 GHIA...).Jean LAUDAT tourne donc la page du coupé Dauphine.Il a d' autres ambitions.Il devient concessionnaire Opel puis ouvre une importante concession Volskwagen, affaire qu' il cèdera plus tard à ses filles, Martine et Catherine.Pendant ce temps, le coupé rouge est remisé, délaissé, oublié.Il est repeint en blanc avant de revêtir une vilaine livrée bicolore vert et beige.Le vieux prototype n' intéresse plus personne.Jean LAUDAT songe même à s' en débarrasser, il a désormais d' autres passions, il se consacre à son originale maison érigée par un disciple de LE CORBUSIER, il fabrique des bateaux, une caravane, des meubles en mérisier.C' est sa fille aînée, Martine, qui décide de réhabiliter la malheureuse voiture.En 2000, elle entreprend de la faire restaurer, de lui donner son éclat d' antan, sa livrée rutilante et ses chromes.C' est dans ce lustre retrouvé qu' elle fera enfin son entrée chez Renault.Une sorte de reconnaissance de la postérité!.
Chromes et rayons
Doté d' une belle surface vitrée grâce à l' absence de montant latéral, le coupé LAUDAT se distingue aussi par un nez directement inspiré de l' avant de la DS Citroën
Un air de Dauphine?
Triple prise d' air, dont une obéissant à des impératifs esthétiques, à larrière du coupé LAUDAT.On identifie toutefois une ressamblance avec la Dauphine d' origine.
Aillettes
La prise d' air devant les roues arrières, assez typique des Renault de l' époque, est joliment habillée d' ailettes chromées, lointain hommage aux bouches béantes des premières Corvettes américaines.
Mécanique
Le moteur est celui, modeste, d' une Dauphine.Il ne s' agissait pas de développer une grand tourisme survitaminée, mais de dessiner un agréable coupé qui s' avéra en outre remarquablement proportionné.
Pièces retravaillées
La lunette arrière et le pare-brise sont empruntés à l' Aronde Grand Large.Quand au pare-chocs avant, il est issu de celui d' une Floride, mais il faut le savoir!.
Voiture sans nom et sans marque, elle jouissait pourtant d' une notoriété régionale.
Source Global 29 (avril 2004)
article de Serge BELLU
Voilà pour les photos je n' en pas trouvé pour l' instant sur la toile
[size="1"][ 03.07.2004, 16:08: Message édité par : rockindé ][/size]
Il s' agit d' une automobile unique, pimpante et presque inconnue: une Dauphine transformée par Jean LAUDAT et ses compagnons, il y a près de quarante-cinq ans.Un fruit de la passion.
Jean LAUDAT est resté modeste et discret.Du haut de ses soixante-dix-huit printemps, il évoque sa carrière avec une humilité teintée de nostalgie.Il se souvient, avec un peu de timidité, qu' au début des années soixante, tout Bourges parlait de lui, de ses compagnons, de sa voiture, de son audace.
Retour en juin 1960.Comme tous les ans, une importante foire exposition attire de nombreux visiteurs à Bourges.Joseph FONTANET, ministre du commerce du gouvernement de Michel DEBRE, a fait le déplacement dans la capitale berrichonne pour l' inauguration de la manifestation.Jeant LAUDAT présente l' une des vedettes de l' exposition:une voiture inédite, flambant neuve, écarlate et entièrement réalisée à la main dans son atelier de carrosserie.Géné et fier en même temps, en compagniede son épouse Colette qui ne le quitte pas des yeux et de ses compagnons massés autour de lui, Jean LAUDAT écoute les réactions du public et des officiels.Il est partagé entre l' appréhension de serrer la main du ministre du général DE GAULLE et le plaisir de lui présenter ses collaborateurs.
Spécialiste de l' alu
En cette veille de l' été 1960, Jean LAUDAT n' est plus un inconnu dans Bourges.Il n' a que trente-cinq ans, mais a déjà fait parler de lui quelques années auparavant.Chaudronnier de formation, Jean LAUDAT a poursuivi son apprentissage à la SNIAS, l' école de l' aérospatiale, avant de se lancer dans la vie active en avril 1949, en ouvrant son premier atelier de réparation sur l' avenue Nationale.Au cours de ses études, pendant lesquelles il découvre le monde de l' aviation, Jeant LAUDAT acquiert une solide expérience dans le travail de l' aluminium, notamment la soudure.Cette précieuse spécialisation lui permet de travailler pour le concessionnaire
Panhard de Bourges, le garage Moindrot.Les célébres Dyna faisaient en effet largement appel à l' aluminium dans leur structure et leur mécanique.
En 1952, le garage Moindrot reçut une commande très particulière de la part du commandant TEISSEIRE, héros de la seconde guerre mondiale, pilote miraculé dont l' avion avait été abattu par les allemands.Une fois la paix revenue, le valeureux militaire, qui allait devenir l' un des aides de camp du général DE GAULLE, rêvait d' un cabriolet à mécanique Panhard.La trop sommaire Junior, lancée au salom de Paris en 1951, ne lui convenait pas, le commandant TEISSEIRE passa commande d' un modèle hors série auprès du garage Moindrot...qui se tourna aussitôt vers Jean LAUDAT pour l' exécution du projet.C' est ainsi que naquit, en octobre 1952, un agréable cabriolet Panhard signé Jeant LAUDAt.Après ce premier pari réussi, par l' atelier de Jean LAUDAT, prend de l' importance, gagne de la notoriété, déménage sur la route de la Charité et engage de nouveaux compagnons.L' envie de concevoir une nouvelle carrosserie spéciale tenaille à nouveau Jean LAUDAT.Un beau jour de 1959, une Dauphine accidentée échoue dans son garage.La voiture n' est pas réparable, mais la base mécanique peut être récupérée, elle servira de plate-forme à une nouvelle création de Jean LAUDAT.Notre robuste chaudronnier est un sportif, un battant qui s' est aguerri en jouant au rugby et en pratiquant le ski et l' alpinisme.
L' art du chaudronnier
Jean LAUDAT fait quelques dessins, mais c' est "sur le tas" que la carrosserie trouve sa forme et ses volumes, à l' aide de fils de fer dont on tirera les gabarits en bois.Une quinzaine de compagnons travaillent sur le projet.On retrouve les auteurs du cabriolet Panhard de 1952:Slavomir MEYER, formidable tôlier, Christian MANOURY ou encore Gaston GAMARD ainsi qu' une quinzaine d' autres.Un jeune apprentie s' est joint à l' équipe en 1954, à l' age de quatorze ans: il se nomme Germinal DE BUSTOS, il est le fils d' un héros de la guerre civile espagnole.Minal, comme on le surnomme, a toujours été attiré par la magie de la ferraille, tout gamin, il passait des heures chez le maréchal-ferrant à regarder la pièce de métal s' adapter au sabot du cheval.Tous les compagnons de Jean LAUDAT sont à son image.Leurs talents se complètent: Jean LAUDAT pratique l' art du chaudronnier, il sait donner une forme à n' importe quelle feuille de métal, tandis que les tôliers, eux, sont capables de restituer n' importe quelles formes.Les ompagnons ne comptent pas les heures, ils sont tous animés d' une même passion pour leur métier.Ils nourissent aussi un profond respect pour leur patron.Qarante-cinq ans plus tard, Jean LAUDAT peut n' enorgueillir d' avoir toujours défendu une politique sociale juste.Malgré les heures supplémentaires, les soirées de "charrette", les moments de galère, jamais un ouvrier ne s' est senti lésé.Jeant LAUDAT se souvient même d' un jour oû des policiers des Renseignements Généraux sont venus enquêter sur ses méthodes, pour vérifier si les ouvriers se consacraient à leur tâche de leur plein gré!.Il souligne également qu' il a été l' un des premiers chef d' entreprise français à appliquer la quatrième semaine de congés payés!.Le fidèle Germinal DE BUSTOS, aujourd' hui lui-même à la tête d' une entreprise de carrosserie, voue une reconnaissance sans bornes à son ancien patron et se rappelle avec émotion de l' ambiance familiale qui régnait à l' atelier.Il aura fallu dix-huit mois de travail pour mener à bien la métamorphose de la Dauphine, pour assumer la fabrication de la "spéciale" de Jeant LAUDAT.C' est un coupé quatre places qui avoue certaines sources d' inspiration: l' avant plongeant, aiguisé comme une gueule de requin, rappelle le faciès de la DS, une voiture qui impressionne Jean LAUDAT.L' arrière effilé fait aussi penser au chef d' oeuvre de Citroën.En revanche, sur les flancs, on retrouve des détails de style qui sont propres à Renault: la prise d' air devant le passage de roues arrières, joliment intégrée dans une moulure, ou encore le décrochement de l' aile arrière qui marque un épaulement comme sur la Floride.Toutes les pièces sont formées à la main.Seul le vitrage est emprunté à une voiture existante, on reconnait le pare-brise et la lunette arrière d' une Aronde Grand Large.Certains composants sont détournés, comme le pare-chocs avant réalisé à partir d' un élément de Floride sensiblement transformé.L' élégant coupé rouge ne reste pas inactif.Colette LAUDAT se charge de l' utiliser, de le montrer, en parcourant les rues de Bourges, en sillonant les départementales du Berri oû la tenue de route fait merveille.
1 DE 18
La voiture sans nom et sans marque est immatriculée "1 DE 18", Jeant LAUDAT est tellement respecté dans sa ville que la préfecture lui a accordé le droit de circuler sans passer aux Mines.L' atelier de carrosserie de Jean LAUDAT acquiert une enviable notoriété, son savoir-faire est désormais reconnu.Mais le concessionnaire Renault, pas plus que son usine, ne manifeste le moindre intérêt pour cette création( comme le coupé R8 GHIA...).Jean LAUDAT tourne donc la page du coupé Dauphine.Il a d' autres ambitions.Il devient concessionnaire Opel puis ouvre une importante concession Volskwagen, affaire qu' il cèdera plus tard à ses filles, Martine et Catherine.Pendant ce temps, le coupé rouge est remisé, délaissé, oublié.Il est repeint en blanc avant de revêtir une vilaine livrée bicolore vert et beige.Le vieux prototype n' intéresse plus personne.Jean LAUDAT songe même à s' en débarrasser, il a désormais d' autres passions, il se consacre à son originale maison érigée par un disciple de LE CORBUSIER, il fabrique des bateaux, une caravane, des meubles en mérisier.C' est sa fille aînée, Martine, qui décide de réhabiliter la malheureuse voiture.En 2000, elle entreprend de la faire restaurer, de lui donner son éclat d' antan, sa livrée rutilante et ses chromes.C' est dans ce lustre retrouvé qu' elle fera enfin son entrée chez Renault.Une sorte de reconnaissance de la postérité!.
Chromes et rayons
Doté d' une belle surface vitrée grâce à l' absence de montant latéral, le coupé LAUDAT se distingue aussi par un nez directement inspiré de l' avant de la DS Citroën
Un air de Dauphine?
Triple prise d' air, dont une obéissant à des impératifs esthétiques, à larrière du coupé LAUDAT.On identifie toutefois une ressamblance avec la Dauphine d' origine.
Aillettes
La prise d' air devant les roues arrières, assez typique des Renault de l' époque, est joliment habillée d' ailettes chromées, lointain hommage aux bouches béantes des premières Corvettes américaines.
Mécanique
Le moteur est celui, modeste, d' une Dauphine.Il ne s' agissait pas de développer une grand tourisme survitaminée, mais de dessiner un agréable coupé qui s' avéra en outre remarquablement proportionné.
Pièces retravaillées
La lunette arrière et le pare-brise sont empruntés à l' Aronde Grand Large.Quand au pare-chocs avant, il est issu de celui d' une Floride, mais il faut le savoir!.
Voiture sans nom et sans marque, elle jouissait pourtant d' une notoriété régionale.
Source Global 29 (avril 2004)
article de Serge BELLU
Voilà pour les photos je n' en pas trouvé pour l' instant sur la toile
[size="1"][ 03.07.2004, 16:08: Message édité par : rockindé ][/size]
Commentaire