Une reprise —intégrale ou en partie— du constructeur automobile britannique Rover en faillite depuis avril, se précise depuis la fin de la semaine dernière, avec selon l'administrateur PriceWaterHouse Cooper (PwC) trois candidats sur les rangs.
Le premier est désormais bien connu. SAIC (Shanghai Automotive Industry Corporation), premier constructeur chinois, était déjà en lice en avril et avait précipité la faillite de Rover, et le licenciement immédiat de 5.000 des 6.100 employés, en se retirant des négociations de reprise du constructeur britannique. Celui-ci avait été contraint de mettre la clé sous la porte avec une dette de 1,4 milliard de livres (2 mds EUR). Ce retour sur le devant de la scène pourrait en partie s'expliquer par le fait que le groupe posséderait les droits sur deux modèle Rover, la 25 et la 75.
Autre motif d'espoir, SAIC semblerait s'être allié cette fois-ci à l'ancien directeur général de Ford Europe Martin Leach : le groupe chinois a ainsi indiqué "avoir signé une lettre d'intention en vue d'une collaboration stratégique avec Magma Holdings", la société-véhicule de M. Leach, précisant que "Magma a l'intention d'acquérir l'ensemble des actifs de MG Rover Group et de Powertrain et de créer une nouvelle entreprise pour reprendre la production à Longbridge (NdlR. le site historique de Rover)". Cette candidature semble logiquement avoir les faveurs des syndicats britannique qui se sont rejoui de cette annonce.
"Tout accord qui amène le retour à Longbridge de la production et de la recherche automobiles est une excellente nouvelle à la fois pour les travailleurs et pour la région des Midlands toute entière", a ainsi affirmé Roger Maddison, responsable de la section automobile d'Amicus, le plus grand syndicat britannique du privé.
Quant aux deux autres repreneurs potentiels, selon Tony Lomas, le porte-parole de PwC, "l'un des repreneurs est britannique, et l'autre provient également de l'étranger". Il s'agit vraisemblablement d'un autre géant chinois, Nanjing Automobile, et de l'homme d'affaires britannique David James.
Le premier n'a pas les faveurs des syndicats, car il aurait l'intention de délocaliser la production. Quant au second, il est surtout connu pour avoir sauvé de la faillite le projet du Dôme du Millenium, à Londres. Il aurait demandé au gouvernement britannique de garantir un prêt de 80 M Livres
Le premier est désormais bien connu. SAIC (Shanghai Automotive Industry Corporation), premier constructeur chinois, était déjà en lice en avril et avait précipité la faillite de Rover, et le licenciement immédiat de 5.000 des 6.100 employés, en se retirant des négociations de reprise du constructeur britannique. Celui-ci avait été contraint de mettre la clé sous la porte avec une dette de 1,4 milliard de livres (2 mds EUR). Ce retour sur le devant de la scène pourrait en partie s'expliquer par le fait que le groupe posséderait les droits sur deux modèle Rover, la 25 et la 75.
Autre motif d'espoir, SAIC semblerait s'être allié cette fois-ci à l'ancien directeur général de Ford Europe Martin Leach : le groupe chinois a ainsi indiqué "avoir signé une lettre d'intention en vue d'une collaboration stratégique avec Magma Holdings", la société-véhicule de M. Leach, précisant que "Magma a l'intention d'acquérir l'ensemble des actifs de MG Rover Group et de Powertrain et de créer une nouvelle entreprise pour reprendre la production à Longbridge (NdlR. le site historique de Rover)". Cette candidature semble logiquement avoir les faveurs des syndicats britannique qui se sont rejoui de cette annonce.
"Tout accord qui amène le retour à Longbridge de la production et de la recherche automobiles est une excellente nouvelle à la fois pour les travailleurs et pour la région des Midlands toute entière", a ainsi affirmé Roger Maddison, responsable de la section automobile d'Amicus, le plus grand syndicat britannique du privé.
Quant aux deux autres repreneurs potentiels, selon Tony Lomas, le porte-parole de PwC, "l'un des repreneurs est britannique, et l'autre provient également de l'étranger". Il s'agit vraisemblablement d'un autre géant chinois, Nanjing Automobile, et de l'homme d'affaires britannique David James.
Le premier n'a pas les faveurs des syndicats, car il aurait l'intention de délocaliser la production. Quant au second, il est surtout connu pour avoir sauvé de la faillite le projet du Dôme du Millenium, à Londres. Il aurait demandé au gouvernement britannique de garantir un prêt de 80 M Livres
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