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BERLIN, 19 mars (AFP) - L'ancien pilote allemand de Mercedes, Karl Kling, notamment coéquipier de l'Argentin Juan Manuel Fangio, est décédé mardi à l'âge de 92 ans à son domicile du Lac de Constance (sud), a annoncé mercredi l'un des dirigeants de DaimlerChrysler, Juergen Hubbert. Légende du sport allemand, Kling a été l'un des plus grands pilotes de Mercedes dans les années 1950, à la grande époque de la marque à l'étoile.
Elu en 1952 sportif allemand de l'année, une première pour un pilote automobile, Kling a remporté cette même année l'un de ses plus grands succès, la Carrera Panamericana au Mexique au volant d'une 300 SL. En 1954 et 1955, il disputa aussi 11 Grand Prix de Formule 1, comme coéquipier de Fangio, mais ne finit jamais mieux que 2e, au Grand Prix de France de Reims pour sa première participation.
Très tôt fasciné par la mécanique, il entama une carrière d'ingénieur, dans une succursale Daimler-Benz de sa vile natale de Giessen (ouest).
Puis, avant la Seconde guerre mondiale, il participa pour cette même marque à de nombreux rallies, et remporta après-guerre trois titres de champion d'Allemagne des voitures de sport. En 1950, il fit aussi sensation en s'adjugeant les Six heures du Nuerburgring. Après le retrait de Mercedes de Formule 1 en 1955, il dirigea le département sport de la marque, sans pour autant abandonner le volant. Le rallye-marathon Méditerrannée-Le Cap en 1959 et le rallye Alger-Centrafrique-Alger en 1961 furent ses deux derniers succès. Il prit sa retraite en 1968.
"Il était à la fois ingénieur et pilote et l'un des plus grands parmi les plus grands pilotes allemands", a déclaré le directeur sportif de Mercedes, Norbert Haug. Son comportement sur la piste lui avait valu le surnom de "seigneur", car "même dans les duels les plus durs, il était toujours très fair-play", avait affirmé son ancien coéquipier Hans Herrmann. Son décès intervient six semaines après celui d'une autre légende du sport automobile allemand, Manfred von Brauchitsch, également pilote Mercedes.
Elu en 1952 sportif allemand de l'année, une première pour un pilote automobile, Kling a remporté cette même année l'un de ses plus grands succès, la Carrera Panamericana au Mexique au volant d'une 300 SL. En 1954 et 1955, il disputa aussi 11 Grand Prix de Formule 1, comme coéquipier de Fangio, mais ne finit jamais mieux que 2e, au Grand Prix de France de Reims pour sa première participation.
Très tôt fasciné par la mécanique, il entama une carrière d'ingénieur, dans une succursale Daimler-Benz de sa vile natale de Giessen (ouest).
Puis, avant la Seconde guerre mondiale, il participa pour cette même marque à de nombreux rallies, et remporta après-guerre trois titres de champion d'Allemagne des voitures de sport. En 1950, il fit aussi sensation en s'adjugeant les Six heures du Nuerburgring. Après le retrait de Mercedes de Formule 1 en 1955, il dirigea le département sport de la marque, sans pour autant abandonner le volant. Le rallye-marathon Méditerrannée-Le Cap en 1959 et le rallye Alger-Centrafrique-Alger en 1961 furent ses deux derniers succès. Il prit sa retraite en 1968.
"Il était à la fois ingénieur et pilote et l'un des plus grands parmi les plus grands pilotes allemands", a déclaré le directeur sportif de Mercedes, Norbert Haug. Son comportement sur la piste lui avait valu le surnom de "seigneur", car "même dans les duels les plus durs, il était toujours très fair-play", avait affirmé son ancien coéquipier Hans Herrmann. Son décès intervient six semaines après celui d'une autre légende du sport automobile allemand, Manfred von Brauchitsch, également pilote Mercedes.
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