Re : Sport Automobile
Coyotes exprime parfaitement ce que j'ai ressenti. Nul besoin en effet de traduire en mots, forcéments infirmes, maladroits, ce que cette cérémonie recélait d'authentique, de sincère.
Voir Jackie Stewart, emprunt d'une modestie non feinte, prendre le micro pour exprimer ce que tout le monde était venu entendre, a constitué un moment unique du sport automobile. Il s'agissait d'accompagner dans la mort un homme. Et d'autres hommes, dont certains des stars, l'ont fait avec une simplicité rare.
Lorsque la clarinette de Sidney Bechet a éclaté dans la nef glacée du crematorium du Père-Lachaise, accompagnant le cercueil dans la bouche de feu, nul doute que chacun fut renvoyé à sa propre histoire, moins celle de son implication dans le sport automobile, que la sienne propre, celle, minuscule, de sa vie quotidienne.
Je l'ai souvent noté : la mort est le plus authentique porte-parole de la vie. Et demain est le trentième anniversaire de celle de Graham Hill.
Coyotes exprime parfaitement ce que j'ai ressenti. Nul besoin en effet de traduire en mots, forcéments infirmes, maladroits, ce que cette cérémonie recélait d'authentique, de sincère.
Voir Jackie Stewart, emprunt d'une modestie non feinte, prendre le micro pour exprimer ce que tout le monde était venu entendre, a constitué un moment unique du sport automobile. Il s'agissait d'accompagner dans la mort un homme. Et d'autres hommes, dont certains des stars, l'ont fait avec une simplicité rare.
Lorsque la clarinette de Sidney Bechet a éclaté dans la nef glacée du crematorium du Père-Lachaise, accompagnant le cercueil dans la bouche de feu, nul doute que chacun fut renvoyé à sa propre histoire, moins celle de son implication dans le sport automobile, que la sienne propre, celle, minuscule, de sa vie quotidienne.
Je l'ai souvent noté : la mort est le plus authentique porte-parole de la vie. Et demain est le trentième anniversaire de celle de Graham Hill.
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