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Matra 72 - Pesca 2005

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  • Matra 72 - Pesca 2005

    Nous sommes des passionnés de 24 heures du Mans ( années 60 et 70 en particulier ), mais des analphabètes en matière de technique et sponsoring ... ( au moins ! ).
    On se pose donc une question qui pourra parraître idiote ( et qui l'est peut - être d'ailleurs ): quels sont les points communs entre l'aventure Matra ( 66 - 74 ) et celle de l'équipe Pesca ( dans ses diverses versions ces dernières années ... )
    Existe t'il, en particulier, la moindre chance pour que l'Histoire glorieuse de Matra se renouvelle ( on se doute quand même que derrière les moyens financiers sont incomparables, mais justement ce seul paramètre est il décisif ? )
    Voilà on utilise ce forum plein d'experts comme un outil de formation pour béotiens .
    Merci de nous initier !!
    CR et JFR ( qui sont bien distincts !!)

  • #2
    Aucune question n'est idiote. En revanche, certaines réponses le sont parfois.
    Il n'y a aucun lien entre Matra et Pescarolo Sport et, depuis l'annonce de Jean-Luc Lagardère de tout arrêter, (mais les moteurs Matra ont tout de même équipé les Ligier en F1 pendant quelques années) il semble bien qu'il n'y ait aucun espoir de revoir un jour les fameuses "voitures bleues".

    Mais qui sait?

    Si c'est pour "badger" une voiture avec la marque Matra comme cela a été fait avec Bugatti ou Bentley, mieux vaut, à notre avis, que rien ne recommence...

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    • #3
      A mon très humble avis, il se peut qu'une "Saga" puisse revoir le jour.

      Pourquoi pas ?

      L'équipe Pesca est à l'initiative d'un "privé" soumis à la loi, très dure, du mécénat et/ou sponsoring.

      MATRA, c'est une aventure qui n'a d'aventure que la légende qui en est née après que celle-ci fut vécue.

      MATRA recherchait, je le crois, une notoriété dans un domaine qui n'avait rien à voir avec la construction d'armes (missiles) - n'ont-ils pas, pour ce faire, utilisé des "vocables" en lien avec l'appellation de leurs "suppositoires" ? -

      L'Aventure ou Saga (sport automobile) MATRA n'est qu'un "missile" par rapport aux immenses aventures que sont celles des Peugeot, Porsche, Ferrari et par extension : Ford, Général Motor, Honda, Toyota, ...etc.

      MATRA ne fut qu'un éphémère constructeur qui s'est appuyé sur le réseau d'un constructeur pour véhiculer sa "marque".

      Qu'est-ce que la première voiture MATRA ?

      La reprise d'une marque moribonde, accablée par les dettes et acculée à une faillite inéluctable.

      René Bonnet, Matra Bonnet et Matra tout court.

      René Bonnet, constructeur associé avant la guerre puis ensuite, et enfin seul dans les années 60; il n'a pu faire face aux changements du début des "glorieuses".

      Au sortir de la dernière guerre, il y avait, en France, encore pléthore de constructeurs d'automobiles et des kyrielles de petites entreprises qui gravitaient dans ce monde, ouvert, en tant qu'accessoiristes (sous-traitants) mais très largement moins qu'au début, en France, du XXe siècle; pour exemple entre 1902 et 1952, 280 constructeurs ont disparu et entre 1952 et 2005, 18 sont dans les livres de l'histoire.

      Combien reste-t-il de constructeurs, en Europe, capables de soutenir un programme de "constructeur engagé" en compétition sans en appeler au sponsoring ou mécénat?

      Et même si ces "sponsors" ou "mécènes" appartiennent au "groupe" "holding" "conglomérat" (voire plus si affinité)

      "CR", c'est un immense débat que tu ouvres et je suis sûr qu'il va raviver des passions.

      Si j'écris ou plutôt pose la question fermée/ouverte:

      "Le sport automobile, en 2005, est-il un vecteur de développement pour un constructeur ? "

      Déjà les débats seront de préciser la question; du genre: un constructeur de quoi ? Moteur, freins, électronique, pneumatiques, ... etc ou bien quel développements sont recherchés ?

      Un constructeur, à part entière, du genre PSA, Renault, Groupe Untel ou Untel ?

      Je m'amuse bien entendu mais la question que tu soulèves est très intéressante.

      J'en termine, bien sûr que d'autres aventures verront le jour..... Quand ?

      P.S. Béotien, le mot est fort !

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      • #4
        Et bien moi je n'en vois pas vraiment si ce n'est Pescarolo lui même

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        • #5
          Il y avait un débat intéressant dans un magazine de juin 1969 dont j'ai oublié le nom ( je vérifierai demain )sur l'apport de l'endurance à une marque ( matériaux, moteurs, sécurité ...) Je tâcherai de le mettre sur ce forum si j'y parviens ...
          Par ailleurs j'appelle l'attention sur le projet de "Pôle automobile" au Mans : qulles qu'en soient les modalités il semble qu'un consensus commence à se dégager entre les "acteurs" comme on dit ( Conseil Régional , Fillon, Chambre de commerce, Conseil Général, Communauté urbaine du Mans ... ) But : rapprocher recherche, applications industrielles, formations aux métiers ... A suivre . Il faudreait sans doute d'ailleurs ouvrir un sujet là dessus !!

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          • #6
            Pardon pour les fautes de frappe ...
            JFR

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            • #7
              En tout cas, il y a un dénominateur commun entre Matra et Pescarolo, c'est la passion de la course... [img]graemlins/thumb.gif[/img]

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              • #8
                J'ai retrouvé le magazine : il s'agit de l'action automobile et touristique N° 106 de juin 1969 ( 2 francs !!)consacré en grande partie aux 24 heures du Mans ( avant l'épreuve )
                Il y a donc un débat " La compétition sur la sellette" entre Pierre Allenet, président de la commission sportive de l'ACO, Alain Bertault journaliste essayeur et ancien pilote de course, Yves Blin ( Renault ), Paul Dupuy directeut du journal et un "candide" Olivier Merlin ...
                Morceaux choisis :
                - Alain Bertault : " La réglementation tue le sport automobile"
                - Pierre Allanet et Yves Blin : " La compétition est le test ultime ...
                Olivier Merlin : Je suis pour la compétition - spectacle ..."
                Des éléments de débat qui sont encore d'actualité non ?
                JFR

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                • #9
                  Il n'y a rien de commun entre Matra 72 et Pescarolo 05. Il se trouve qu'un pilote de course de 1972 est un constructeur de voiture de course en 2005. Il pourrait être mèdecin ou pilote d'hélico.

                  La compétition automobile non plus, n'a plus rien à voir. Elle n'apporte aujourd'hui plus rien à la voiture industrialisée. Tout se crée et se teste en centre de recherche aujourd'hui, plus besoin de la piste.

                  Le sport automobile est un métier automobile qui s'appuie sur la communication pour ses recettes.
                  Il faut donc trouver ceux qui sont intéressés pour investir dans cette communication qui véhicule (c'est le mot !) de la technologie de haut niveau, de la conduite de projet réussie, du sport viril, de la victoire d'équipe, du produit gagnant, de la passion. C'est ce que font certains constructeurs intéressés à valoriser ce type d'images. C'est ce qui a amené les firmes extra-automobiles à s'associer à ces images du sport automobile. Si ma voiture gagne, mon papier peint Inaltéra verra son image de marque rehaussée.

                  Mais comme le sport automobile est une activité comme les autres, il arrive que les investisseurs préferrent se retirer. Les raisons sont : l'atteinte de la cible marketing (mon produit est connu maintenant), le coût de cette communication qui dépasse le besoin de valorisation, le fait de tout gagner qui entraine une communication non plus sur les victoires habituelles mais sur les éventuelles incidents (C'est la "communication négative" : Renault a quitté la F1 quand les médias ont commencé à parler d'eux lorsqu'ils ne gagnaient pas).

                  Dans les sujets de 1969 que tu cites, écrits par d'excellents journalistes de l'époque, aucun thème ne mérite plus débat aujourd'hui :
                  La réglementation pointue est obligatoire compte-tenu des intérets maintenant mis en jeu.
                  La compétition n'est plus le test de quoi que ce soit sauf d'elle-même.
                  La compétition-spectacle est bien là aujourd'hui.

                  Mais tout ce long pia-pia n'enlève rien à la passion, qu'elle soit humaine et d'équipe, de projet, de sport et de partage des difficultés et des réussites.

                  Ah ! Le beau sujet ! [img]graemlins/thumb.gif[/img]
                  www.etoilespassion.com

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                  • #10
                    </font><blockquote>citation:</font><hr />Débat lancé par Riko:
                    Et bien moi je n'en vois pas vraiment si ce n'est Pescarolo lui même </font>[/QUOTE]Exact, ainsi que la couleur verte de Pescarolo qu'on retrouvait sur les Matra qu'il pilotait et le Bleu de France qu'on voit surtout depuis 2004.

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                    • #11
                      Je ne sais pas part contre si il y a vraiment un lien entre les couleurs Matra et celles des Pesca maintenant.
                      La couleur verte n'est que celle d'Henri, couleur qui a d'ailleurs toujours recouvert son casque. Et pas seulement quand il pilotait les Matra

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                      • #12
                        Le Bleu France est porté par les voitures de course françaises depuis 1930. C'est surtout l'arrivée des sponsors qui a fait disparaitre les couleurs nationales des voitures d'écuries officielles à la fin des années 60. Même si Ford avait joliment colorié ses Mk II dès 66.

                        Je ne sais pas quand Pescarolo a choisi son casque vert, mais je sais qu'il débuta la coupe des Provinces en 64 avec un casque clair à une bande foncé.
                        La coupe des Provinces était une dizaine d'épeuves monotype courru sur Lotus Seven, une pour chaque province de France, lancée et soutenue par Ford, Europe1 et Sport-Auto pour faciliter l'accès des jeunes pilotes. Henri Pescarolo fut sélectionné pilote de l'écurie de Paris ... et gagna la coupe à la fin de l'année.
                        Déjà moustachu et barbichu, il allait ensuite grimper en F3, et, pour faire court, gagner souvent les 24 heures !
                        www.etoilespassion.com

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                        • #13
                          Je crois me souvenir que le casque vert de Pesca remonte aux débuts de l'aventure Matra, si je ne m'abuse puisque l'équipe avait demandé (imposé ?) à ses pilotes de revêtir des casques aux couleurs bien différenciées. Ainsi Jaussaud avait un casque rouge avec une formule 3 à parements rouges. Pour Pesca, ce fut le vert...
                          Tombé dedans en 1975... Depuis les effets sont permanents...

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                          • #14
                            </font><blockquote>citation:</font><hr />Débat lancé par Huhu:
                            ..... Pescarolo a choisi son casque vert, mais je sais qu'il débuta la coupe des Provinces en 64 avec un casque clair à une bande foncé.
                            La coupe des Provinces était une dizaine d'épeuves monotype couru sur Lotus Seven, une pour chaque province de France, lancée et soutenue par Ford, Europe1 et Sport-Auto pour faciliter l'accès des jeunes pilotes. Henri Pescarolo fut sélectionné pilote de l'écurie de Paris ... et gagna la coupe à la fin de l'année.
                            Déjà moustachu et barbichu, il allait ensuite grimper en F3, et, pour faire court, gagner souvent les 24 heures !
                            </font>[/QUOTE]Bon alors là, j'ai re sorti les Sport Auto;

                            Henri Pescarolo représentait la Ville de Paris par le biais de l'AGACI (l'autre pilote était Philippe Delloye)

                            Henri Pescarolo n'a remporté que des épreuves dans le cadre de:
                            1) La Coupe des Provinces,
                            2) Le Trophée de la Montagne.

                            Ainsi la ville de Paris se classa 3e de la Coupe des Provinces et 1ère du Trophée de la Montagne.

                            Résultats:

                            Prix de Paris - Montlhéry - 20 mai 1964: 1er H. Pescarolo;

                            Magny Cours 13 mai: 1er H. Pescarolo;

                            Mont Ventoux 14 juin C.C.: H. Pescarolo sortie de route lors des essais, meilleur temps des essais;

                            Reims 5 juillet: Philippe Delloye, pas participé;

                            Clermont Ferrand 19 juillet: 5e H. Pescarolo (après 4 tours en tête, s'arrête pour fixer le ressort de rappel de l'accélérateur, repart et bat le record du tour);

                            Les Andelys 26 juillet C.C.: 1er Pescarolo

                            Cognac (circuit sur terrain d'aviation militaire)9 août: H. Pescarolo abandon ennuis moteur (pistons);

                            Mont Dore 16 août C.C.: 1er Pescarolo;

                            Chamrousse 30 août C.C.: 2e Pescarolo;

                            Urçy 6 septembre C.C.: 2e Pescarolo;

                            Albi 13 septembre: 1er Pescarolo;

                            Limonest 20 septembre C.C.: 4e Pescarolo;

                            GP Ile de France - Montlhéry - 27 septembre: non classé, carambolage au virage de la Ferme;

                            Coupe du Salon - Montlhéry - 4 octobre: 2e Pescarolo.

                            Henri Pescarolo fut sélectionné parmi 700 demandes d'inscription (pour 5 retenues) parvenue à l'AGACI; il avait 21 ans et débutait des études de médecine.

                            Les 5 retenus dont Henri Pescarolo travaillèrent au montage de la voiture et à son entretien pendant la durée de l'Opération.

                            Couleur principale de la Lotus Seven # 20 bleue avec une flamme rouge partant du radiateur portant l'écusson de la ville de Paris.

                            Sources: Sport Auto n° 35 décembre 1964 Spécial Noël; le réglement était paru dans Sport Auto n°26 du mois de mars 1964 rédaction de Gérard Crombac, description de la voiture par Georges Camel, la caractéristiques complète de la Lotus Seven (à monter) étaient parues dans le n° 22 novembre 1963.

                            Et pour en terminer, provisoirement, Ford offrait une voiture à une ASA ou Ecurie de chacune des villes suivantes: Paris - Rouen - Lille - Reims - Nancy - Dijon - Bourges - Tours - Le Mans - Cognac - Limoges - Clermont Ferrand - Lyon - Grenoble - Nice - Marseille - Albi - Pau, qui défendra les couleurs de sa province.

                            Et pourquoi ne pas courir sur le circuit du Mans ?

                            Le Circuit Bugatti, bien que dessiné, n'était pas opérationnel et loin de là.

                            Ah! je suis content d'avoir conservé mes vieux papiers.

                            [size="1"][ 08.03.2005, 22:00: Message édité par : Sportcars ][/size]

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                            • #15
                              un vrai disque dur ce sportscar...

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