- Le Grand Prix de France 2004 de Formule-1 qui devait se tenir en juillet prochain sur le circuit de Magny-Cours n'aura pas lieu pour des motifs d'ordre budgétaire, annonce dans son édition de samedi 'Le Journal du Centre'.
"La situation financière de la société d'économie mixte ne permettait pas d'apporter à Bernie Ecclestone (NDLR: le "grand argentier" de la F1) les garanties qu'il exige pour le paiement de cette épreuve en 2004", déclare dans le journal Marcel Charmant, le président du Conseil général de la Nièvre. "Mais nous avons déjà signé un nouveau contrat pour 2005-2009".
Le Conseil général de la Nièvre qui est l'actionnaire principal de la société d'économie mixte gérant le circuit nivernais, souhaite se donner du temps pour trouver de nouveaux partenaires financiers.
"Nous sommes actuellement en discussion avec plusieurs groupes français et étrangers. Mais il n'y a guère de chance qu'un accord soit conclu avant la fin décembre", détaille Marcel Charmant. Il précise que "si nous nous associons avec un consortium privé, nous resterons toujours propriétaires de l'équipement et de son fonds de commerce".
En attendant, le conseil général votera le 19 décembre prochain une aide de 4,6 millions d'euros. Elle permettra de combler le déficit enregistré en 2003, alors que cette somme devait être dans un premier temps affectée à une réfection des stands exigée par la Fédération internationale de l'automobile (FIA).
Le Grand Prix de France a souffert du désintérêt du public concernant la Formule-1 ces dernières années. En 2002, le Grand Prix avait connu un déficit de 2,6 millions d'euros, et celui de 2003 est en partie dû au faible nombre de spectateurs accueillis, seulement 88.000 alors que 105.000 étaient attendus l'été dernier.
Marcel Charmant espère une aide de la région Bourgogne car "la Nièvre est (pour l'instant) seule à supporter l'organisation de cette épreuve qui a un impact économique certain". Il compte aussi frapper aux portes des conseils généraux de l'Allier et du Cher, les départements limitrophes. Il n'attend en revanche rien de l'Etat, le ministre des Sports lui ayant confié qu'il n'avait pas d'argent.
Le Conseil mondial de la Formule-1 devrait confirmer dans les jours prochains l'annulation du Grand Prix de France 2004 de Formule-1. -
Ce serait dommage quand même, mais cela montre que la F1 n'est plus qu'une question d'argent ....
"La situation financière de la société d'économie mixte ne permettait pas d'apporter à Bernie Ecclestone (NDLR: le "grand argentier" de la F1) les garanties qu'il exige pour le paiement de cette épreuve en 2004", déclare dans le journal Marcel Charmant, le président du Conseil général de la Nièvre. "Mais nous avons déjà signé un nouveau contrat pour 2005-2009".
Le Conseil général de la Nièvre qui est l'actionnaire principal de la société d'économie mixte gérant le circuit nivernais, souhaite se donner du temps pour trouver de nouveaux partenaires financiers.
"Nous sommes actuellement en discussion avec plusieurs groupes français et étrangers. Mais il n'y a guère de chance qu'un accord soit conclu avant la fin décembre", détaille Marcel Charmant. Il précise que "si nous nous associons avec un consortium privé, nous resterons toujours propriétaires de l'équipement et de son fonds de commerce".
En attendant, le conseil général votera le 19 décembre prochain une aide de 4,6 millions d'euros. Elle permettra de combler le déficit enregistré en 2003, alors que cette somme devait être dans un premier temps affectée à une réfection des stands exigée par la Fédération internationale de l'automobile (FIA).
Le Grand Prix de France a souffert du désintérêt du public concernant la Formule-1 ces dernières années. En 2002, le Grand Prix avait connu un déficit de 2,6 millions d'euros, et celui de 2003 est en partie dû au faible nombre de spectateurs accueillis, seulement 88.000 alors que 105.000 étaient attendus l'été dernier.
Marcel Charmant espère une aide de la région Bourgogne car "la Nièvre est (pour l'instant) seule à supporter l'organisation de cette épreuve qui a un impact économique certain". Il compte aussi frapper aux portes des conseils généraux de l'Allier et du Cher, les départements limitrophes. Il n'attend en revanche rien de l'Etat, le ministre des Sports lui ayant confié qu'il n'avait pas d'argent.
Le Conseil mondial de la Formule-1 devrait confirmer dans les jours prochains l'annulation du Grand Prix de France 2004 de Formule-1. -
Ce serait dommage quand même, mais cela montre que la F1 n'est plus qu'une question d'argent ....