Tweet
En premier lieu, Skyline, deux mots ... BON COURAGE !
Quel que soit ton projet, va d'abord te renseigner auprès de l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). Où que tu habites, tu as forcément une délégation départementale près de chez toi.
Ils t'expliqueront en long et en large comment fonctionne le processus de dépôt de brevet. Tu verras, si tu calcules bien ton coup, que cela n'est pas si onéreux qu'on pourrait le penser.
Le cas échéant, si tu te sens en mesure de mener ton projet jusqu'au bout, mets les banquiers en concurrence et écoute leurs avis, mêmes idiots (il y a en aura sûrement
) ; ils te donneront une idée de ton financement possible, entre la gestion des brevets et l'investissement en machines-outils. Ca c'est pour l'étude de l'option "je crée ma propre compagnie".
Dans tous les cas, ne révèle JAMAIS ton invention. Ni pendant ton entretien à l'INPI, encore moins à l'ANVAR (Agence Française de l'Innovation) ; bref, à personne.
Plus précisément, ne décris JAMAIS ton invention dans un courrier. La Poste est malheureusement infiltrée par des espions industriels de tout bord, au service des "clients" habituels de la DST (service de contre-espionnage français). Le plus important d'entre eux est la NSA (agence de renseignement américaine), suivie de son homologue japonaise, suivie elle-même de nombre de pays, et la liste est surprenante, crois-moi.
Je ne te citerai que brièvement l'exemple d'une petite société française qui, il y a une dizaine d'années, pour répondre à un appel d'offres de la SNCF, avait mis au point une machine révolutionnaire capable d'inspecter les joints de dilatation des rails à 60 km/h, par mesure aux rayons X. Ils ont envoyé leur brevet à l'INPI par la Poste. Le courrier a été reçu par l'INPI avec 5 jours de retard, et 2 jours après le dépôt d'un brevet identique par une société japonaise. Laquelle, par ailleurs, a porté plainte contre la société française, pour violation de brevet. Cette dernière a dû déposer le bilan. Pour vérifier cette information, consulte donc les archives de l'INPI.
Bref.
En résumé :
1) Si tu décides de développer ton projet, dépose un brevet, ne serait-ce que pour le territoire français, dès que tes expérimentations donnent des résultats probants.
2) Ensuite, et ensuite seulement, tu peux aller présenter les grandes lignes de ton invention à des compagnies si tu souhaites étudier une collaboration. L'idéal - utopique - étant de vendre ton brevet.
3) Dans ce dernier cas, n'oublie pas que les grands groupes industriels sont sujets à une force d'inertie formidable qui les rend frileux à toute innovation, surtout si celle-ci pourrait s'avérer révolutionnaire. Essaie de viser les plus progressistes des constructeurs, ainsi que les équipementiers les plus ouverts.
Je te souhaite bonne chance dans ta démarche, où de nombreux ingénieurs sont tombés au champ d'honneur, face à la férocité d'un marché aux enjeux trop énormes.
P.S. : Pour te donner du courage et peut-être aussi de bons conseils, renseigne-toi sur l'évolution du projet de Quasiturbine, initié par le Canadien Gilles Saint-Hilaire.
Quel que soit ton projet, va d'abord te renseigner auprès de l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). Où que tu habites, tu as forcément une délégation départementale près de chez toi.
Ils t'expliqueront en long et en large comment fonctionne le processus de dépôt de brevet. Tu verras, si tu calcules bien ton coup, que cela n'est pas si onéreux qu'on pourrait le penser.
Le cas échéant, si tu te sens en mesure de mener ton projet jusqu'au bout, mets les banquiers en concurrence et écoute leurs avis, mêmes idiots (il y a en aura sûrement
) ; ils te donneront une idée de ton financement possible, entre la gestion des brevets et l'investissement en machines-outils. Ca c'est pour l'étude de l'option "je crée ma propre compagnie".Dans tous les cas, ne révèle JAMAIS ton invention. Ni pendant ton entretien à l'INPI, encore moins à l'ANVAR (Agence Française de l'Innovation) ; bref, à personne.
Plus précisément, ne décris JAMAIS ton invention dans un courrier. La Poste est malheureusement infiltrée par des espions industriels de tout bord, au service des "clients" habituels de la DST (service de contre-espionnage français). Le plus important d'entre eux est la NSA (agence de renseignement américaine), suivie de son homologue japonaise, suivie elle-même de nombre de pays, et la liste est surprenante, crois-moi.
Je ne te citerai que brièvement l'exemple d'une petite société française qui, il y a une dizaine d'années, pour répondre à un appel d'offres de la SNCF, avait mis au point une machine révolutionnaire capable d'inspecter les joints de dilatation des rails à 60 km/h, par mesure aux rayons X. Ils ont envoyé leur brevet à l'INPI par la Poste. Le courrier a été reçu par l'INPI avec 5 jours de retard, et 2 jours après le dépôt d'un brevet identique par une société japonaise. Laquelle, par ailleurs, a porté plainte contre la société française, pour violation de brevet. Cette dernière a dû déposer le bilan. Pour vérifier cette information, consulte donc les archives de l'INPI.
Bref.
En résumé :
1) Si tu décides de développer ton projet, dépose un brevet, ne serait-ce que pour le territoire français, dès que tes expérimentations donnent des résultats probants.
2) Ensuite, et ensuite seulement, tu peux aller présenter les grandes lignes de ton invention à des compagnies si tu souhaites étudier une collaboration. L'idéal - utopique - étant de vendre ton brevet.
3) Dans ce dernier cas, n'oublie pas que les grands groupes industriels sont sujets à une force d'inertie formidable qui les rend frileux à toute innovation, surtout si celle-ci pourrait s'avérer révolutionnaire. Essaie de viser les plus progressistes des constructeurs, ainsi que les équipementiers les plus ouverts.
Je te souhaite bonne chance dans ta démarche, où de nombreux ingénieurs sont tombés au champ d'honneur, face à la férocité d'un marché aux enjeux trop énormes.
P.S. : Pour te donner du courage et peut-être aussi de bons conseils, renseigne-toi sur l'évolution du projet de Quasiturbine, initié par le Canadien Gilles Saint-Hilaire.
Commentaire