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Maurice Trintignant est décédé

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  • Maurice Trintignant est décédé

    Nous l'avons appris, laconiquement, Maurice Trintignant est décédé.

    "Pétoulet" de son vrai nom: Maurice, Bienvenue, Jean-Paul Trintignant, le plus jeune de six enfants.

    Né le 30 octobre 1917 à Sainte-Cécile-les-Vignes dans le Vaucluse, il s'est éteint, ce matin à 1h 30', dans sa propriété "Le Mas d'Arnaud" Vergèze Gard dont il fut le maire dans les années 50.

    Il débuta sa carrière de pilote automobile le 10 avril 1938 sur le circuit de Pau au volant d'une des Bugatti de son frère ainé Louis (décédé le 20 mai 1933 lors des essais du GP de Péronne et père de Jean-Louis Trintignant).

    Il mit, officiellement, fin à sa carrière de pilote le 15 août 1965 au volant d'une Iso Griffo A3C lors de la course de côte du Mont Dore.

    Il a disputé, au cours de sa très longue carrière, vouée à l'automobile, 333 compétitions officielles dont 82 GP de Formule 1; remporté les 24 heures du Mans en 1954 avec José Froilan Gonzales sur Ferrari, remporté deux fois le GP de Monaco (Ferrari en 1955 et Cooper 1958)

    Il fit 2 apparitions tardives: lors d'un Mobil Economy Run en 1967 et les habitués du Paris Dakar le virent en janvier 82 dans l'équipe Toyota qu'il accepta de "driver".

    Il fut un des Mousquetaires de Amédée Gordini avec Jean Behra (DcD), Robert Manzon et André Simon (tous deux vivants).

    Il laisse Lorette son épouse et Morgan son fils.

    R.I.P.

    [size="1"][ 14.02.2005, 09:13: Message édité par : Sportcars ][/size]

  • #2
    Oui tristesse en ce dimanche d'hiver...
    Modérateur Forum Mercedes Benz
    Paddock Café et Forum généraliste
    http:// www.carnetderoute.net

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    • #3
      L'annuel WORLD IN Red, sous la plume et avec les illustrations de Bernard Cahier, offre un panorama de la carrière des deux Mousquetaires, aujourd'hui, disparus.

      L'historien Maurice Louche a consacré un ouvrage magnifique à Maurice Trintignant ainsi qu'à son ami tragiquement décédé en Argentine en janvier 1949: Jean-Pierre Wimille (celui qui le baptisa "Pétoulet" en 1945).

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      • #4
        Et savez-vous d'où lui vient son surnom de "Pétoulet" ?

        Ma mémoire n'est peut-être pas exacte. Il me semble avoir lu ou entendu quelque part qu'il avait eu un jour des ennuis avec une voiture dus à des "crottes" de souris dans son carburateur. Et en provençal, il doit y avoir un rapport entre « pétoulet » et « crottes »…

        « Pétoulet » est aussi le nom qu’il a donné au vin qu’il produisait…

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        • #5
          En guise d'hommage...



          A+
          Sylvain

          [size="1"][ 18.03.2005, 18:51: Message édité par : GT-France ][/size]

          Commentaire


          • #6
            Merci pour la photo !

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            • #7
              Elle a été prise en 1953, sur le défunt Circuit de Reims-Gueux, lors du Grand Prix de l'ACF. Maurice Trintignant est ici au volant d'une Gordini, une des seules voitures françaises qui ait réussi à "tirer son épingle du jeu" (avec Bugatti ou Matra plus tard) !
              Quant au surnom de "Pétoulet" donné à Trintignant, il vient effectivement des crottes de souris qu'il a retrouvé après la Guerre dans le moteur de la voiture de course qu'il possédait à l'époque, et qui était "planquée" pour que les Allemands ne la fauche pas !
              A+
              Sylvain

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              • #8
                </font><blockquote>citation:</font><hr />Débat lancé par Don_Quichotte_raleur:
                Et savez-vous d'où lui vient son surnom de "Pétoulet" ?
                </font>[/QUOTE]C'est Jean-Pierre WIMILLE qui l'a ainsi surnommé peu après l'arrivée du Grand Prix disputé à Saint-Cloud au lendemain de la guerre. Maurice avait du abandonné suite aux petoules retrouvé dans son carburateur. Et WIMILLE de s'écrier "Sacré Pétoulet".
                Le nom resta.
                Hépatoum c'est épatant! Hépatoum la boisson des 24 Heures du Mans!
                26 mai 1923 - 26 mai 1963 ---> à 40 ans d'intervalle, naissance de 2 monstres sacrés

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                • #9
                  Je fini d'épuiser le site de France 3, voici le Reportage passé à Tout le sport.

                  Sympa, avec Paul Frere en prime. [img]graemlins/thumb.gif[/img]
                  Amicalement - Laurent
                  24h-en-piste.com et 24h du Mans 2024

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                  • #10
                    Merci, superbe ces quelques images de France 3.

                    Il me reste trois bouteilles de "Pétoulet" deux de rouge et une de rosé. (je n'ose pas les ouvrir; il doit y avoir plus de vingt ans qu'elles sont à la cave)

                    Il fallait s'accrocher à la table pour le boire ou alors le passer au réfrigérateur avant.

                    Je pense aujourd'hui à Laurette son épouse et Morgan son jeune fils qui doivent maintenant quitter "le Mas d'Arnaud"

                    La propriété appartenait à sa première épouse et celle-ci avait deux filles avant d'être Mme Trintignant.

                    Tiens, au fait, dans le dernier n° de Retro Course, il y a un hommage à Maurice écrit par Christian Moity: " Adieu Pétoule(t) on t'aimait bien"

                    Avec une monstrueuse erreur dès le titre : "1915 - 2005" Non Maurice était né fin octobre 1917.

                    Pour tout savoir de Maurice Trintignant il vous faut lire:

                    - Pilote de Courses par lui même Bibliothèque Verte chez Hachette 1957 ré-édité en 1962 (disponible à la librairie du Palmier) il y conte ses deux grandes victoires: Le Mans 1954, Monaco 1955.

                    - Trintignant - Wimille "un champion et son maître" Maurice Louche en collaboration avec Pierre Abeillon, 2003

                    - Gordini un sorcier une équipe par Christian Huet (pour son passage chez Monsieur Amédée), 1984

                    Et pour aller plus loin, il en existe des dizaines d'autres, dans toutes les langues, où Maurice est cité.

                    (post modifié suite erreur sur victoire Monaco 58 remportée après l'écriture de son livre [img]graemlins/buck.gif[/img] )

                    [size="1"][ 25.03.2005, 10:16: Message édité par : Sportcars ][/size]

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                    • #11
                      en son homage

                      Gp Monaco 1964

                      Gregoire
                      www.martini-racing.new.fr
                      www.racing-photo.new.fr

                      Et le ptit dernier www.gerard-larrousse.com

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                      • #12
                        Sous la plume de Stéphane Barbé, il y eut le 14 février un bon papier de "L'Equipe" sur Maurice Trintignant :

                        "C'ÉTAIT UN VIEUX MONSIEUR sympathique et déjà bien fatigué. Il ne quittait plus beaucoup le mas d'Arnaud, à Vergèze dans le Gard, où il résidait depuis presque toujours. On l'avait pourtant revu, il y a quelques années à Paris, pour l'inauguration d'une plaque à la mémoire d'Amédée Gordini, marque avec laquelle il disputa ses quatre premières saisons de F 1 (1950-1954). Il avait encore reçu la visite, assez récemment, de sir Jack Brabham, qui passait dans le coin à l'occasion du Tour Auto 2001. Sa toute dernière apparition publique remontait à l'épreuve historique Le Mans Classic, l'été dernier, sur ce grand circuit du Mans, où il avait gagné les 24 Heures 1954, sur une Ferrari qu'il partagea avec Jose-Froilan Gonzales. Maurice Trintignant est décédé hier matin, à l'hôpital de Nîmes, à l'âge de quatre-vingt-sept ans.

                        Avec lui disparaît le premier pilote français à avoir gagné un Grand Prix de F 1, c'était à Monaco, en 1955, sur une Ferrari. Cette victoire, il nous l'avait un jour racontée, à sa façon, à sa faconde, lors d'une visite à Vergèze où les vignes - ce fut son premier métier dans une famille de viticulteurs, " marchand de pinard ", l'appelait Enzo Ferrari - avaient depuis longtemps disparu : " Les hectares sont devenus une gravière
                        un kilo de cailloux vaut plus cher qu'un litre de vin. "

                        Monaco 1955, donc : " Quinze jours plus tôt, nous faisions des essais privés à Imola, avec Gonzales et Farina, rappelait Maurice Trintignant. Enzo Ferrari n'était pas censé venir. Et puis, quand nous nous sommes arrêtés, il était là. Sans qu'on l'ait jamais vu, pendant tout le temps de nos essais, il avait parcouru le circuit à pied, dans les bois, en nous observant. Il a eu un mot pour chacun et il m'a dit : "Vous gagnerez le GP de Monaco !" "

                        " C'était la grande époque des Mercedes. Par rapport à ces chevaux de courses, j'ai comparé nos voitures à des percherons, car je savais qu'il connaissait bien les chevaux. Mais Ferrari n'a rien voulu entendre. Pour le week-end de course, il avait donné l'ordre à l'écurie de suivre tous mes avis. J'ai fait ce que j'ai voulu : j'avais le Bon Dieu avec moi, je n'allais pas m'en priver ! J'ai expliqué à Nello Ugolini, notre directeur sportif, comment je comptais m'y prendre : en me tenant strictement à mon rythme et à celui de la voiture, nous avions peut-être une petite chance... À condition que les Mercedes cassent. " Fangio et Moss casseront. Restait la Lancia d'Alberto Ascari, devant.

                        Un sobriquet de légende

                        Malgré une soudure qui lâcha sur le réservoir d'huile de la Ferrari dans les 20 derniers tours, " je suis parvenu à conserver mon rythme, poursuivait Maurice Trintignant. Sur 100 tours (la distance du GP à l'époque), j'ai bien dû en faire 93 à 94 dans la même seconde. Et puis, Ascari est tombé dans le port, à la chicane, au 82e tour. Il avait des problèmes de freins et je n'étais plus qu'à 5'' derrière lui à ce moment-là
                        il savait très bien que j'allais le doubler : il donnait le maximum. Ascari parlait très bien français et il me l'a expliqué, le lendemain à l'hôpital : "Salaud, c'est toi qui m'as foutu à la baille", a-t-il plaisanté. La presse a écrit que j'avais gagné car Ascari était allé à l'eau. Ce n'est pas vrai : j'aurais gagné malgré cela. "

                        Trintignant entrait dans la légende du sport automobile français, que son sobriquet, " Pétoulet ", contribua aussi à perpétuer. Maurice avait débuté en course automobile avant la Seconde Guerre mondiale, 5e du Grand Prix de Pau sur une Bugatti qu'il remisa dans une grange durant les hostilités. La paix revenue - et le sport auto aussi - il ressortit la Bugatti pour la première course d'après-guerre, au bois de Boulogne. Des soucis d'alimentation lui firent ausculter de près son réservoir d'essence, où il découvrit des... crottes de rats, des " pétoules " en patois. C'est le pilote Jean-Pierre Wimille qui le surnomma aussitôt " Pétoulet ".

                        Un grave accident sur le circuit de Berne lors du GP de Suisse 1948, où Georges Houel (92 ans) courait ce jour-là à moto et se souvient encore avoir vu décoller la voiture de Trintignant, le laissa huit jours dans le coma. Mais en 1949, " Pétoulet " reprenait le volant et, dès 1950, au GP de Monaco, il participait au premier Championnat du monde de F 1. Sa carrière en Grand Prix - avec quelques éclipses - se prolongera pendant quatorze ans, glanant au passage une seconde victoire au GP de Monaco 1958, sur Cooper
                        accrochant deux places de 4e au Championnat du monde des pilotes (1954 et 1955), en pleine domination Mercedes
                        quittant hélas Ferrari au mauvais moment pour piloter une hypothétique Bugatti bleue.

                        " Toutes catégories, j'ai gagné 51 courses, comptabilisait Maurice Trintignant qui a tout conduit (françaises, anglaises, italiennes...), et je vis la chance d'être encore là pour vous les raconter alors que j'ai perdu 52 camarades en course. "

                        En 1962, il gagne encore le GP de Pau (pour la 3e fois), sur une Lotus devant Jim Clark, trahi par sa commande de boîte de vitesses. En 1964, pour ses dernières apparitions en F 1 - " sous la pression familiale " -, " Pétoulet " marquera même des points au GP d'Allemagne, 5e sur une BRM à quarante-sept ans ! D'avant-guerre en après-guerre, en vingt-sept ans de compétition au plus haut niveau, il courra ainsi contre Nuvolari jusqu'à Graham Hill. Il aura vu Fangio débarquer en Europe.

                        À la fin de ce mois, la commune de Vergèze, dont il fut maire, avait, en son honneur, prévu deux journées de célébrations automobiles - défilé, expositions, démonstrations de karting... - inaugurées par son neveu, l'acteur Jean-Louis Trintignant (ils faillirent courir les 24 Heures du Mans ensemble pour une 16e participation de Maurice). " Pétoulet " n'y assistera pas. À Laurette, son épouse, à son fils, Morgan, à sa famille, L'Équipe adresse ses condoléances émues."

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                        • #13
                          je suis triste aussi pour cette disparition plus que tragique pour le sport automobile...
                          Encore merci Maurice...

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                          • #14
                            'oir à tous !
                            Si vous étes comme moi , c'est à dire p

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                            • #15
                              Donc , je reprends !
                              Si vous étes comme moi , c'est à dire passiones par cette époque de pionners , je ne saurai trop vous conseiller ( dans le cas ou cela n'a pas déja ete fait )la lecture du superbe livre : " Les princes du tumultes " de Pierre Fisson . [img]graemlins/thumb.gif[/img] .
                              Ou apparait entres autres personnages , trés peux connus ! Notre " Pétoulet " Nationnal .
                              Bonne lecture à tous !

                              A + FGAO .

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