Pour clore ce pan d’histoire, on aurait aimé que l’Age d’Or 2004 se termine par une fête, en guise d’apothéose à ce week-end d’exception qui méritait un terme plus brillant. Chacun est reparti le cœur lourd. Toujours est-il qu’une page est tournée et que, pour Montlhéry, l’âge d’or est loin… Rendez-vous est pris les 18 et 19 juin 2005 sur le circuit de Dijon-Prenois. Une nouvelle aventure commence.
L’Age d’or est loin…….ce n’était que le week-end dernier et il reste bien présent dans nos esprits et dans nos cœurs !!!
Il est étrange de lire de tels propos sur un site qui a hébergé et fait de la publicité pendant un an pour une pétition concernant la sauvegarde du circuit. Vous semblez tourner la page un peu trop facilement. N’est-ce pas vous qui nous avez alertés de sa fermeture et de la nécessité de signer la pétition en ligne de François O’Born. Vous avez le cœur lourd mais êtes déjà plein d’espoir quant au futures éditions de l’Age d’Or. Vous oublier que ce n’était pas la seule manifestation ayant lieu sur ce circuit.
Vous auriez aimé une belle fête ? Oui, bien sûr ! Mais pour ce faire encore aurait-il fallut que les participants, qu’ils fassent parti du public ou des pilotes, aient votre désinvolture devant la triste fin de ce circuit mythique. Si vous aviez vraiment pris la peine de « humer » l’ambiance qui régnait ce week-end vous n’auriez peut-être pas le même regard. Tous (sauf vous visiblement) sont venus pour rendre un dernier hommage à ce lieu. Tous nous avions en tête d’en faire le moment le plus inoubliable pour cette der des ders. Les clubs ont dû se battre pour avoir un emplacement. (Il y aurait d’ailleurs beaucoup à dire sur la façon dont l’organisateur acceptait ou rejetait les candidatures. Outre un personnel qui visiblement n’y connaît pas grand chose en matière d’automobile, l’accueil n’était pas toujours des plus agréable. Pourquoi « prendre des gants » lorsque l’on est assuré du succès et de « tourner à plein régime »).
L’idée d’une dernière grande fête était présente, tous les ingrédients (barbecues, orchestres, envie de vivre un moment exceptionnel…) étaient réunis mais encore faut-il avoir l’âme joyeuse pour que la réussite soit assurée. Et cette âme joyeuse personne ne l’avait vraiment. Chacun est arrivé avec un espoir, celui de s’entendre dire : « Montlhéry, ce n’est pas fini » ! La fermeture ?….non ce n’est qu’une mauvaise plaisanterie !
Cet espoir que vous nous aviez laissé entrevoir par le biais d’une pétition, personne n’avait le droit de le bafoué surtout pas ce week-end là. Même si l’on a conscience que les associations luttant pour la sauvegarde se battent à armes inégales contre « les forces en place » et que la bataille peut être dérisoire, il fallait nous laisser nos illusions ! Nous sommes venus pour faire entendre notre voix, on nous a muselés !
L’organisateur, avait visiblement très peur que le moindre faux pas ne soit commis et que l’UTAC ne suspende la manifestation. Les courses auraient-elles été suspendues ? La belle affaire ! Croyez-vous que la foule en aurait pour autant quitté les lieux ? Non ! bien au contraire, elle aurait laissé libre cours à son mécontentement en refusant de partir. L’Age d’Or à Montlhéry c’était avant tout une gigantesque réunion inter-clubs avec pour toile de fond un anneau de vitesse ! Contrairement aux autres circuits français, l’autodrome peut être comparé à une salle à 360°. Le spectacle n’est pas que sur la piste, il est partout. Tout s’imbrique : la piste, l’anneau, l’espace pour les clubs, la découverte d’une chicane au bout d’un chemin, les paddocks. Montlhéry c’est avant tout l’ambiance autour des courses. Si sur tous les autres circuits on se déplace pour assister à des évènements, à Montlhéry en revanche on se déplace pour y participer. La nuance est grande.
Nous aurions aimé que l’on nous parle de manière officielle des actions menées pour « tenter de sauvegarder Montlhéry ». Que l’on nous explique haut et fort pourquoi l’UTAC à laisser depuis des années le circuit se détériorer sans réagir ? Avaient-ils déjà dans l’idée que sans homologation pour la course, il ne serait plus obligé d’accueillir « ces gens et leurs autos ». Veulent-ils à terme réaliser une magnifique opération financière en revendant le terrain à des promoteurs ?
Toute velléité de réponse à été soigneusement écarté. Plusieurs intervenants ont tenté d’adresser leur message au micro. Les malheureux ! Une bonne âme, (l’organisateur) c’est empressé de faire couper le son. Ne s’est-il pas rendu-compte que par cette attitude il ne pouvait que s’attirer le dégoût de tous ceux qui se sont aperçu de ses « bâillonnements » intempestif. Il paraît d’ailleurs évident que l’organisateur n’a absolument aucun intérêt a voir aboutir les démarches des associations. Il fait parti de l’une d’entre elles mais n’a pas bougé le petit doigt pour faire avancer les démarches. Normal, il a pris ses dispositions avec le circuit de Dijon et versé des arrhes pour l’année prochaine ! Alors ne serait-il pas bien ennuyé si Montlhéry continuait !!!
De l’avis de la grande majorité des défenseurs du site il n’y a que la Fondation O’Born qui « se bouge ». Beaucoup de ceux qui ont signé d’autres pétitions que la sienne sont d’accord pour reconnaître que François O’Born est le seul à se « mouiller » et à tenter d’apporter des solutions pour la sauvegarde de ce monument de l’histoire automobile française. Lui, au moins, nous était accessible ! Son projet était affiché à son stand et lisible par tous. Très sollicité pendant ces deux jours, il n’en était pas moins disponible pour discuter avec nous et nous écouter ! C’est vous qui nous l’avez fait connaître et nous vous en remercions car aujourd’hui tous nos espoirs résident en lui. Cependant il reste complètement incompréhensible que vous n’ayez pas un seul mot sur ses démarches ou son projet. Il y a un an, nombreux sont ceux qui n’avaient jamais entendu parler d’O’Born et ne vous connaissait qu’à peine voire pas du tout. Le bruit s’est vite répandu que l’on pouvait signer une pétition en ligne sur votre site. Vous avez eu là une belle occasion commerciale, et de la publicité gratuite. Que vous soyez associé à cette pétition paraissait naturel ! Votre activité et la teneur des sujets que vous évoquez dans vos pages web correspondent parfaitement avec Montlhéry. Ne s’agit-il pas de « faire vivre » la légende des sports mécaniques au quotidien ? Votre existence même peut-être remise en cause si les pouvoirs publics décident que la « voiture passion » n’a plus de raison d’être exprimer ailleurs que dans des musées. Tous les organismes de rallyes peuvent vous expliquer que s’est de plus en plus difficile d’obtenir les autorisations pour les programmes qu’ils proposent. Une simple balade en anciennes doit normalement recevoir l’accord des préfectures pour circuler. Il faut s’y prendre plus d’un an à l’avance pour être à peu près certain que toutes les autorisations seront signées en temps et en heure. Demander quels genres de difficultés les organisateurs rencontrent ne serait-ce que pour faire un départ de rallye dans Paris ou pour réaliser une manifestation d’envergure au Mans ! Il faut que « des politiques » interviennent pour qu’un feu vert soit accordé. Il faut verser des sommes de plus en plus colossales, « graisser des pattes ». Cela fait monter d’autant le prix de ces manifestations. Trouvez-vous cela normal ? Va-t-on une fois de plus s’arranger pour que seule une élite puisse y accéder ? Si en plus on nous supprime « nos » circuits historiques que nous restera-t-il ? Le droit d’acheter un billet pour admirer de belles voitures bien rangées dans un musée ? Pour faire plus vrai de discrets haut-parleurs diffuseront les vrombissements des moteurs les plus puissant !?! Est-ce là l’héritage que nous laisserons à nos enfants ? Si nous nous laissons faire par « les politiques » c’est bel et bien là le devenir de notre patrimoine automobile encore roulant et vivant mais pour combien de temps ?
Quant-il s’agit de trouver les fonds pour construire ou entretenir un stade de foot on ne fait pas tant de problèmes ! On parle des nuisances automobiles mais on étouffe les nuisances causées par un match de foot en pleine ville. Combien de fois les débordements d’un match au parc des Princes sont-ils passés sous silence ? Combien coûtent les hordes de CRS veillant à ce que l’ordre public soit maintenu lors de ces soirées? Les politiques plient le genou devant « les footeux » mais se donnent bonne conscience en brimant les amoureux de sports mécaniques ! Faut-il que nous aussi nous nous mettions aux « débordements » pour être enfin entendu ?
Alors n’est-il pas de votre devoir de continuer à informer et soutenir les actions visant la sauvegarde de notre patrimoine culturel ? Vous acceptez la fermeture du circuit, il fait déjà parti du passé pour vous mais nous nous ne voulons pas nous résigner sans avoir lutter. Avec ou sans vous nous continuerons à revendiquer le droit de nous faire entendre.
Comment expliquez-vous votre revirement ?
P.S : Avez-vous une seule pensée pour tous les bénévoles, je pense tout particulièrement aux commissaires de pistes, qui vivaient leur passion au gré de ces manifestations. Vous êtes vous interrogé sur la façon dont ils vivent cette fermeture ? Ce qu’ils peuvent ressentir après tant d’années ou ils ont passé leur week-end en bordures de piste ! Je n’ai pas lu un seul article faisant référence à ces personnes dévouées à la course auto ou moto ! Ils ne feront pas parti de la « nouvelle aventure » et personne ne s’en soucie.
L’Age d’or est loin…….ce n’était que le week-end dernier et il reste bien présent dans nos esprits et dans nos cœurs !!!
Il est étrange de lire de tels propos sur un site qui a hébergé et fait de la publicité pendant un an pour une pétition concernant la sauvegarde du circuit. Vous semblez tourner la page un peu trop facilement. N’est-ce pas vous qui nous avez alertés de sa fermeture et de la nécessité de signer la pétition en ligne de François O’Born. Vous avez le cœur lourd mais êtes déjà plein d’espoir quant au futures éditions de l’Age d’Or. Vous oublier que ce n’était pas la seule manifestation ayant lieu sur ce circuit.
Vous auriez aimé une belle fête ? Oui, bien sûr ! Mais pour ce faire encore aurait-il fallut que les participants, qu’ils fassent parti du public ou des pilotes, aient votre désinvolture devant la triste fin de ce circuit mythique. Si vous aviez vraiment pris la peine de « humer » l’ambiance qui régnait ce week-end vous n’auriez peut-être pas le même regard. Tous (sauf vous visiblement) sont venus pour rendre un dernier hommage à ce lieu. Tous nous avions en tête d’en faire le moment le plus inoubliable pour cette der des ders. Les clubs ont dû se battre pour avoir un emplacement. (Il y aurait d’ailleurs beaucoup à dire sur la façon dont l’organisateur acceptait ou rejetait les candidatures. Outre un personnel qui visiblement n’y connaît pas grand chose en matière d’automobile, l’accueil n’était pas toujours des plus agréable. Pourquoi « prendre des gants » lorsque l’on est assuré du succès et de « tourner à plein régime »).
L’idée d’une dernière grande fête était présente, tous les ingrédients (barbecues, orchestres, envie de vivre un moment exceptionnel…) étaient réunis mais encore faut-il avoir l’âme joyeuse pour que la réussite soit assurée. Et cette âme joyeuse personne ne l’avait vraiment. Chacun est arrivé avec un espoir, celui de s’entendre dire : « Montlhéry, ce n’est pas fini » ! La fermeture ?….non ce n’est qu’une mauvaise plaisanterie !
Cet espoir que vous nous aviez laissé entrevoir par le biais d’une pétition, personne n’avait le droit de le bafoué surtout pas ce week-end là. Même si l’on a conscience que les associations luttant pour la sauvegarde se battent à armes inégales contre « les forces en place » et que la bataille peut être dérisoire, il fallait nous laisser nos illusions ! Nous sommes venus pour faire entendre notre voix, on nous a muselés !
L’organisateur, avait visiblement très peur que le moindre faux pas ne soit commis et que l’UTAC ne suspende la manifestation. Les courses auraient-elles été suspendues ? La belle affaire ! Croyez-vous que la foule en aurait pour autant quitté les lieux ? Non ! bien au contraire, elle aurait laissé libre cours à son mécontentement en refusant de partir. L’Age d’Or à Montlhéry c’était avant tout une gigantesque réunion inter-clubs avec pour toile de fond un anneau de vitesse ! Contrairement aux autres circuits français, l’autodrome peut être comparé à une salle à 360°. Le spectacle n’est pas que sur la piste, il est partout. Tout s’imbrique : la piste, l’anneau, l’espace pour les clubs, la découverte d’une chicane au bout d’un chemin, les paddocks. Montlhéry c’est avant tout l’ambiance autour des courses. Si sur tous les autres circuits on se déplace pour assister à des évènements, à Montlhéry en revanche on se déplace pour y participer. La nuance est grande.
Nous aurions aimé que l’on nous parle de manière officielle des actions menées pour « tenter de sauvegarder Montlhéry ». Que l’on nous explique haut et fort pourquoi l’UTAC à laisser depuis des années le circuit se détériorer sans réagir ? Avaient-ils déjà dans l’idée que sans homologation pour la course, il ne serait plus obligé d’accueillir « ces gens et leurs autos ». Veulent-ils à terme réaliser une magnifique opération financière en revendant le terrain à des promoteurs ?
Toute velléité de réponse à été soigneusement écarté. Plusieurs intervenants ont tenté d’adresser leur message au micro. Les malheureux ! Une bonne âme, (l’organisateur) c’est empressé de faire couper le son. Ne s’est-il pas rendu-compte que par cette attitude il ne pouvait que s’attirer le dégoût de tous ceux qui se sont aperçu de ses « bâillonnements » intempestif. Il paraît d’ailleurs évident que l’organisateur n’a absolument aucun intérêt a voir aboutir les démarches des associations. Il fait parti de l’une d’entre elles mais n’a pas bougé le petit doigt pour faire avancer les démarches. Normal, il a pris ses dispositions avec le circuit de Dijon et versé des arrhes pour l’année prochaine ! Alors ne serait-il pas bien ennuyé si Montlhéry continuait !!!
De l’avis de la grande majorité des défenseurs du site il n’y a que la Fondation O’Born qui « se bouge ». Beaucoup de ceux qui ont signé d’autres pétitions que la sienne sont d’accord pour reconnaître que François O’Born est le seul à se « mouiller » et à tenter d’apporter des solutions pour la sauvegarde de ce monument de l’histoire automobile française. Lui, au moins, nous était accessible ! Son projet était affiché à son stand et lisible par tous. Très sollicité pendant ces deux jours, il n’en était pas moins disponible pour discuter avec nous et nous écouter ! C’est vous qui nous l’avez fait connaître et nous vous en remercions car aujourd’hui tous nos espoirs résident en lui. Cependant il reste complètement incompréhensible que vous n’ayez pas un seul mot sur ses démarches ou son projet. Il y a un an, nombreux sont ceux qui n’avaient jamais entendu parler d’O’Born et ne vous connaissait qu’à peine voire pas du tout. Le bruit s’est vite répandu que l’on pouvait signer une pétition en ligne sur votre site. Vous avez eu là une belle occasion commerciale, et de la publicité gratuite. Que vous soyez associé à cette pétition paraissait naturel ! Votre activité et la teneur des sujets que vous évoquez dans vos pages web correspondent parfaitement avec Montlhéry. Ne s’agit-il pas de « faire vivre » la légende des sports mécaniques au quotidien ? Votre existence même peut-être remise en cause si les pouvoirs publics décident que la « voiture passion » n’a plus de raison d’être exprimer ailleurs que dans des musées. Tous les organismes de rallyes peuvent vous expliquer que s’est de plus en plus difficile d’obtenir les autorisations pour les programmes qu’ils proposent. Une simple balade en anciennes doit normalement recevoir l’accord des préfectures pour circuler. Il faut s’y prendre plus d’un an à l’avance pour être à peu près certain que toutes les autorisations seront signées en temps et en heure. Demander quels genres de difficultés les organisateurs rencontrent ne serait-ce que pour faire un départ de rallye dans Paris ou pour réaliser une manifestation d’envergure au Mans ! Il faut que « des politiques » interviennent pour qu’un feu vert soit accordé. Il faut verser des sommes de plus en plus colossales, « graisser des pattes ». Cela fait monter d’autant le prix de ces manifestations. Trouvez-vous cela normal ? Va-t-on une fois de plus s’arranger pour que seule une élite puisse y accéder ? Si en plus on nous supprime « nos » circuits historiques que nous restera-t-il ? Le droit d’acheter un billet pour admirer de belles voitures bien rangées dans un musée ? Pour faire plus vrai de discrets haut-parleurs diffuseront les vrombissements des moteurs les plus puissant !?! Est-ce là l’héritage que nous laisserons à nos enfants ? Si nous nous laissons faire par « les politiques » c’est bel et bien là le devenir de notre patrimoine automobile encore roulant et vivant mais pour combien de temps ?
Quant-il s’agit de trouver les fonds pour construire ou entretenir un stade de foot on ne fait pas tant de problèmes ! On parle des nuisances automobiles mais on étouffe les nuisances causées par un match de foot en pleine ville. Combien de fois les débordements d’un match au parc des Princes sont-ils passés sous silence ? Combien coûtent les hordes de CRS veillant à ce que l’ordre public soit maintenu lors de ces soirées? Les politiques plient le genou devant « les footeux » mais se donnent bonne conscience en brimant les amoureux de sports mécaniques ! Faut-il que nous aussi nous nous mettions aux « débordements » pour être enfin entendu ?
Alors n’est-il pas de votre devoir de continuer à informer et soutenir les actions visant la sauvegarde de notre patrimoine culturel ? Vous acceptez la fermeture du circuit, il fait déjà parti du passé pour vous mais nous nous ne voulons pas nous résigner sans avoir lutter. Avec ou sans vous nous continuerons à revendiquer le droit de nous faire entendre.
Comment expliquez-vous votre revirement ?
P.S : Avez-vous une seule pensée pour tous les bénévoles, je pense tout particulièrement aux commissaires de pistes, qui vivaient leur passion au gré de ces manifestations. Vous êtes vous interrogé sur la façon dont ils vivent cette fermeture ? Ce qu’ils peuvent ressentir après tant d’années ou ils ont passé leur week-end en bordures de piste ! Je n’ai pas lu un seul article faisant référence à ces personnes dévouées à la course auto ou moto ! Ils ne feront pas parti de la « nouvelle aventure » et personne ne s’en soucie.
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