Petite question

[Invité]

</font><blockquote>citation:</font><hr />Débat lancé par Mack:
Interrogations (???) sur le message de GACV concernant le plomb dans l'essence.
1. Il se moque d'Aurélie et c'est pas sympa. Il est macho ou quoi ?
2. Il dit cela pour allumer le forum...
3. Il fume les vieux tapis de son ancienne et est déjà furieusement atteint, le pôvre.
Ceci dit (comme on dit à Djeddah) il m'a bien amusé ! </font>[/QUOTE]4. moi je trouvais ça assez poilant, c'est pour cela que j'ai pris le parti de continuer (en moins drôle et plus con mais l'essentiel c'est de participer ). Une fois que les réponses intelligentes et intéressantes sont passées, on peut se lacher!

[Invité]

</font><blockquote>citation:</font><hr />Débat lancé par Aurélie:
pourquoi mettait-on du plomb AVANT dans l'essence? </font>[/QUOTE]Emerson et Mack ont répondu à ta question. Maintenant, pour le côté un peu plus sombre de l’histoire. En 1922, la compagnie Ethyl Corporation a été créée par General Motors-Dupont et la Standard Oil du New Jersey pour commercialiser cet additif à l’essence : le tétraéthylène de plomb. Les compagnies mères savaient dès le départ que c’était un produit toxique, qu’il avait même causé la mort de certains de leur ouvriers. Mais pendant 50 ans, elles ont réussi à passer au travers des lois et ont tué des milliers de gens en leur vendant de l’essence au plomb. En 1972, le gouvernement américain a fini par l’interdire.

Ça a été le début de lois plus strictes en matière de protection de l’environnement. Très vite, on a observé une baisse des taux de plomb chez les enfants. Ethyl a alors écoulé son essence au plomb en Europe, et depuis que l’Europe l’a aussi interdite, elle la vend au pays du tiers-monde.

Entre-temps, Ethyl a mis au point de nouveaux additifs. L’un deux est soupçonné d’avoir des propriétés cancérigènes. Il a été interdit par l’état de la Californie et fait l’objet d’une réglementation fédérale aux USA. En 2000, le Canada a voulu légiférer sur ce sujet. Ethyl a porté plainte pour spoliation : en limitant la commercialisation de ce produit, le Canada portait atteinte à ses profits. Ces affaires ne vont pas devant les tribunaux. L’organisation du commerce est ainsi faite qu’elles sont examinées à huis clos par des commissions d’experts. Finalement, le Canada a préféré renoncer à légiférer.