Je ne peu m'empêcher de vous faire part de cet article parut dans la presse locale. Je pense quand même que le journaliste qui a écrit cet article a trop vu TAXI, peut être les 3 d’affilée. Ca fourmille d’invraissamblance, comme les balles qui ne peuvent pas percer les pneus ! ! !
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PAU. --Des malfaiteurs ont opéré à 3 heures à la boutique Lacoste. Après avoir échappé aux policiers, les auteurs ont commis un second vol à Toulouse à 6 heures
Casse pour des « crocodiles »
Un casse comme en voit au cinéma a eu lieu en « live », au cours de la nuit de mardi à mercredi, en plein centre de Pau. Vers 3 h 10, des passants ont alerté la police en voyant des hommes encagoulés qui forçaient le rideau roulant de la boutique Lacoste (l'ancien magasin Sport 2000), au palais des Pyrénées, à l'intersection de l'avenue De-Lattre-de-Tassigny et de la rue Louis-Barthou. Dans le même temps, le signal d'alarme se déclenchait dans la maison du « crocodile ». Il était 3 h 13.
Cinq minutes plus tard, la brigade anticriminalité arrivait sur les lieux. Les policiers eurent le temps d'apercevoir deux Audi garées près du magasin. Quatre hommes au visage dissimulé qui par une écharpe, qui par des cagoules, évoluaient entre commerce et véhicules, les bras chargés de vêtements.
Sept cartouches. Les fonctionnaires placèrent leur Renault Clio derrière l'une des Audi, stationnée face au magasin, pour la coincer et procéder à l'interpellation de ses occupants. Mais il en fallait plus pour déstabiliser les malfaiteurs. Comme dans les films d'action de la série des « Taxi », le chauffeur de l'Audi recula plein pot dans la Clio pour se dégager de l'étau et y parvint. La deuxième Audi l'imita. Les policiers sortirent leur arme de service et tirèrent sept cartouches en direction des pneus des voitures en fuite. Sans succès. Tout simplement parce que leurs balles de calibre 38 équivalent à des piqûres de puce sur une peau d'éléphant : elles font un trou dans le pneu tubless dont ces modèles sont sans doute équipés et ressortent après avoir laissé échapper un mince filet d'air qui n'empêche pas la progression de la voiture.
Des voitures extrêmement puissantes contre lesquelles la Clio ne pouvait pas lutter. L'une était une Audi A8 de 23 chevaux, le plus gros modèle de la gamme, l'autre une A3 S3, une voiture de rallye, le « must » des voitures sportives de la firme. Les deux Audi s'engagèrent dans la rue Maréchal-Foch et prirent la direction de Tarbes en brûlant tous les feux rouges sur leur parcours. Les policiers lancés à leur poursuite ne purent que voir les feux arrières des fuyards décroître progressivement dans la nuit. De nos jours, les malfaiteurs sont mieux « armés » que les forces de l'ordre.
Dans la journée, l'enquête permit très vite de déterminer que les deux Audi étaient entrées sur l'autoroute A 64 à Nousty et l'avaient quittée vers Saint-Gaudens en échappant au dispositif mis en place pour les intercepter. Les malfaiteurs se sont même payés le luxe d'aller commettre, sur leur lancée, un second casse place Wilson, à Toulouse, à 6 heures du matin, soit trois heures après celui de Pau. L'une des Audi (la A8) a été retrouvée avant midi, brûlée, dans la ville rose.
Casses à répétition. Que ce soit sous l'enseigne Sport 2000 ou sous celle de la marque au crocodile, le magasin de Pau a été la cible de casses à répétition depuis qu'il existe (le dernier remonte à deux ans). C'est d'ailleurs pour empêcher l'usage de véhicules-béliers que des bacs à fleurs ont été placés devant le magasin. Son propriétaire, Patrick Loustalot-Forest, se trouvait à La Mongie (65) quand il a été avisé du vol. Il est redescendu en pleine nuit de la station bigourdane pour commencer à faire l'inventaire de son préjudice : la grille cisaillée; la vitre de la porte explosée; une centaine de polos, des pulls, des pantalons et des survêtements emportés. Un butin qui aurait sans doute été bien plus important si la bande chevronnée qui a signé l'opération n'avait été dérangée par témoins et policiers.
Plusieurs casses du même genre ayant eu lieu dans le grand Sud-Ouest, c'est le SRPJ de Bordeaux qui a été saisi. Hier, les policiers du détachement de Pau se sont rendus à Toulouse pour procéder aux constatations sur la voiture brûlée, équipée, comme la deuxième Audi, de fausses plaques d'immatriculations en 31.
[size="1"][ 17. février 2003, 20:49: Message édité par : Image-Auto ][/size]
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PAU. --Des malfaiteurs ont opéré à 3 heures à la boutique Lacoste. Après avoir échappé aux policiers, les auteurs ont commis un second vol à Toulouse à 6 heures
Casse pour des « crocodiles »
Un casse comme en voit au cinéma a eu lieu en « live », au cours de la nuit de mardi à mercredi, en plein centre de Pau. Vers 3 h 10, des passants ont alerté la police en voyant des hommes encagoulés qui forçaient le rideau roulant de la boutique Lacoste (l'ancien magasin Sport 2000), au palais des Pyrénées, à l'intersection de l'avenue De-Lattre-de-Tassigny et de la rue Louis-Barthou. Dans le même temps, le signal d'alarme se déclenchait dans la maison du « crocodile ». Il était 3 h 13.
Cinq minutes plus tard, la brigade anticriminalité arrivait sur les lieux. Les policiers eurent le temps d'apercevoir deux Audi garées près du magasin. Quatre hommes au visage dissimulé qui par une écharpe, qui par des cagoules, évoluaient entre commerce et véhicules, les bras chargés de vêtements.
Sept cartouches. Les fonctionnaires placèrent leur Renault Clio derrière l'une des Audi, stationnée face au magasin, pour la coincer et procéder à l'interpellation de ses occupants. Mais il en fallait plus pour déstabiliser les malfaiteurs. Comme dans les films d'action de la série des « Taxi », le chauffeur de l'Audi recula plein pot dans la Clio pour se dégager de l'étau et y parvint. La deuxième Audi l'imita. Les policiers sortirent leur arme de service et tirèrent sept cartouches en direction des pneus des voitures en fuite. Sans succès. Tout simplement parce que leurs balles de calibre 38 équivalent à des piqûres de puce sur une peau d'éléphant : elles font un trou dans le pneu tubless dont ces modèles sont sans doute équipés et ressortent après avoir laissé échapper un mince filet d'air qui n'empêche pas la progression de la voiture.
Des voitures extrêmement puissantes contre lesquelles la Clio ne pouvait pas lutter. L'une était une Audi A8 de 23 chevaux, le plus gros modèle de la gamme, l'autre une A3 S3, une voiture de rallye, le « must » des voitures sportives de la firme. Les deux Audi s'engagèrent dans la rue Maréchal-Foch et prirent la direction de Tarbes en brûlant tous les feux rouges sur leur parcours. Les policiers lancés à leur poursuite ne purent que voir les feux arrières des fuyards décroître progressivement dans la nuit. De nos jours, les malfaiteurs sont mieux « armés » que les forces de l'ordre.
Dans la journée, l'enquête permit très vite de déterminer que les deux Audi étaient entrées sur l'autoroute A 64 à Nousty et l'avaient quittée vers Saint-Gaudens en échappant au dispositif mis en place pour les intercepter. Les malfaiteurs se sont même payés le luxe d'aller commettre, sur leur lancée, un second casse place Wilson, à Toulouse, à 6 heures du matin, soit trois heures après celui de Pau. L'une des Audi (la A8) a été retrouvée avant midi, brûlée, dans la ville rose.
Casses à répétition. Que ce soit sous l'enseigne Sport 2000 ou sous celle de la marque au crocodile, le magasin de Pau a été la cible de casses à répétition depuis qu'il existe (le dernier remonte à deux ans). C'est d'ailleurs pour empêcher l'usage de véhicules-béliers que des bacs à fleurs ont été placés devant le magasin. Son propriétaire, Patrick Loustalot-Forest, se trouvait à La Mongie (65) quand il a été avisé du vol. Il est redescendu en pleine nuit de la station bigourdane pour commencer à faire l'inventaire de son préjudice : la grille cisaillée; la vitre de la porte explosée; une centaine de polos, des pulls, des pantalons et des survêtements emportés. Un butin qui aurait sans doute été bien plus important si la bande chevronnée qui a signé l'opération n'avait été dérangée par témoins et policiers.
Plusieurs casses du même genre ayant eu lieu dans le grand Sud-Ouest, c'est le SRPJ de Bordeaux qui a été saisi. Hier, les policiers du détachement de Pau se sont rendus à Toulouse pour procéder aux constatations sur la voiture brûlée, équipée, comme la deuxième Audi, de fausses plaques d'immatriculations en 31.
[size="1"][ 17. février 2003, 20:49: Message édité par : Image-Auto ][/size]
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