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La conquete spaciale

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  • #46
    Re : La conquete spaciale

    Gemini 8.

    16 mars 1966 - 17 mars 1966

    Équipage : Neil Armstrong et David Scott
    Durée du vol : 10 heures, 41 minutes et 26 secondes. Initialement, la mission devait se dérouler sur une durée de 48 heures, mais pour cause de dysfonctionnement des gyroscopes, elle fut écourtée.
    Nombre d'orbites : 7

    Cette mission fut marquée par le premier amarrage réussi dans l'espace, entre le vaisseau Gemini 8 et l'ATV (Agena Target Vehicule).

    Gemini 9

    Article détaillé : Gemini 9.


    Équipage : Thomas Stafford et Eugene Cernan
    Durée du vol : 3 jours, 20 minutes et 50 secondes
    Nombre d'orbites : 47

    L'équipage de secours assura la mission suite à l'accident d'avion qui coûta la vie à Elliott See et Charles Bassett. Cette mission fut marquée par la deuxième sortie extra-véhiculaire d'un américain, mais le projet d'amarrage à une cible de secours (l'ATDV) dut être abandonné, car la coiffe ne s'était pas totalement éjectée.

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    • #47
      Re : La conquete spaciale

      Gemini 10

      Article détaillé : Gemini 10.

      En approche de l'étage cible Agena 18 juillet 1966 - 21 juillet 1966

      Équipage : John Young et Michael Collins.
      Durée du vol : 2 jours, 22 heures, 46 minutes et 39 secondes
      Nombre d'orbites : 43

      L'objectif de cette mission était d'atteindre complètement les objectifs assignés aux deux missions précédentes : rendez-vous avec une fusée Agena, amarrage et sortie extra-véhiculaire. La mission fut un franc succès ; Gemini 10 fut amarré à la fusée Agena et utilisa le moteur principal de cette dernière pour être propulsé à une altitude record de 763 kilomètres.

      Gemini 11

      Article détaillé : Gemini 11.

      12 septembre 1966 - 15 septembre 1966
      Équipage : Charles « Pete » Conrad et Richard Gordon
      Durée du vol : 2 jours, 23 heures, 17 minutes et 8 secondes
      Nombre d'orbites : 44

      À l'occasion de cette mission, un nouveau record d'altitude fut établi ; 1 373 kilomètres.

      Gemini 12

      Article détaillé : Gemini 12.

      11 novembre 1966 - 15 novembre 1966
      Équipage : Jim Lovell et Edwin « Buzz » Aldrin.
      Durée du vol : 3 jours, 2 heures, 34 minutes et 31 secondes
      Nombre d'orbites : 59

      La dernière mission Gemini permit d'établir un nouveau record ; Buzz Aldrin effectua trois sorties extra-véhiculaires d'une durée totale de plus de cinq heures.

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      • #48
        Re : La conquete spaciale

        LE FORMIDABLE PROGRAMME APOLLO !

        Le programme Apollo est le programme spatial de la NASA mené durant la période 1961 – 1975 qui a permis aux États-Unis d'envoyer pour la première fois des hommes sur la Lune. Il fut lancé par John F. Kennedy le 25 mai 1961, essentiellement pour reconquérir le prestige américain mis à mal par les succès de l'astronautique soviétique, à une époque où la guerre froide entre les deux superpuissances battait son plein. Et aussi démontrer aux soviétiques que les USA étaient capables de lancer des fusées emportant de grosses charges utiles. Ceci comprenant bien sûr la possibilité d'un transport de grosses bombes thermonucléaires.

        Le programme avait pour objectif de poser un homme sur la Lune avant la fin de la décennie. Le 21 juillet 1969, cet objectif était atteint par deux des trois membres d'équipage de la mission Apollo 11, Neil Armstrong et Buzz Aldrin. Cinq autres missions se sont posées par la suite sur d'autres sites lunaires et y ont séjourné jusqu'à trois jours. Ces expéditions ont permis de rapporter 382 kilogrammes de roche lunaire et de mettre en place plusieurs batteries d'instruments scientifiques. Les astronautes ont effectué des observations in situ au cours d'excursions sur le sol lunaire d'une durée pouvant atteindre 8 heures, assistés à partir d'Apollo 15 par un véhicule tout-terrain, le rover lunaire.

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        • #49
          Re : La conquete spaciale

          Le rôle de l'industrie astronautique

          Les principales entreprises de l'astronautique sont fortement impliquées dans le programme qui se traduit par un accroissement considérable des effectifs — le personnel affecté aux projets de la NASA passe durant cette période de 36 500 à 376 500 — et la construction d'établissements de grande taille. La société californienne North American, avionneur célèbre pour avoir construit les B-25 et le chasseur Mustang durant la Seconde Guerre mondiale, va jouer un rôle central dans le programme. L'arrêt et l'échec de plusieurs projets aéronautiques ont conduit son président à miser sur le développement de l'astronautique. La société s'est déjà distinguée dans le domaine en produisant l'avion fusée X-15. Pour le programme Apollo, la société fournit pratiquement tous les composants sensibles hormis le module lunaire qui est confié à la société Grumman implantée à Bethpage, Long Island (État de New York).

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          • #50
            Re : La conquete spaciale

            Suite...

            La division moteur Rocketdyne de North American fabrique les deux principaux moteurs-fusées les J-2 et F-1 dans l'usine de Canoga Park, tandis que sa division Espace construit le deuxième étage de la Saturn V à Seal Beach et le module de commande et de service Apollo à Downey. L'incendie du vaisseau Apollo 1 et de nombreux problèmes rencontrés dans le développement du programme entraîneront la fusion de North American avec la société Rockwell Standard Corporation en 1967 ; le nouveau groupe développera dans les années 1970-1980 la navette spatiale américaine avant d'être absorbé en 1996 par Boeing. La société McDonnell Douglas construit le troisième étage de la Saturn V à Huntington Beach en Californie tandis que le premier étage est construit dans l'établissement de Michoud (Louisiane) de la NASA par la société Chrysler. Parmi les fournisseurs de premier plan figure le laboratoire des instruments du Massachusetts Institute of Technology (MIT) qui conçoit le système de pilotage et de navigation des deux vaisseaux habités Apollo.

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            • #51
              Re : La conquete spaciale

              Accaparé par JFK je n'ai plus le temps de parler d'Apollo.

              Je reprendrais lundi !

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              • #52
                Re : La conquete spaciale

                Reprise...


                Un défi technique et organisationnel sans précédent
                Le projet Apollo a constitué un défi sans précédent sur le plan de la technique et de l'organisation : il fallait mettre au point un lanceur spatial dont le gigantisme générait des problèmes jamais rencontrés jusque-là, deux nouveaux moteurs innovants par leur puissance (moteur F1 de 690 t de poussée sur Saturne V) 5 moteurs F1 pour le 1er étage, ou leur technologie (moteur J2 de 100 t de poussée), 5 moteurs J2 pour le second étage. Et un J2 pour le 3è étage. Des vaisseaux spatiaux d'une grande complexité avec une exigence de fiabilité élevée (probabilité de perte de l'équipage inférieure à 0,1 %) et un calendrier très tendu (8 ans entre le démarrage du programme Apollo et la date butoir fixée par le président Kennedy pour le premier atterrissage sur la Lune d'une mission habitée). Le programme a connu de nombreux déboires durant la phase de développement qui ont tous été résolus grâce à la mise à disposition de ressources financières exceptionnelles avec un point culminant en 1966 (5,5 % du budget fédéral alloué à la NASA), mais également une mobilisation des acteurs à tous les niveaux et la mise au point de méthodes organisationnelles (planification, gestion de crises, gestion de projet) qui ont fait école par la suite dans le monde de l'entreprise.

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                • #53
                  Re : La conquete spaciale

                  Je me consacre de nouveau à la conquête de l'espace !

                  La mise au point du moteur F-1, d'architecture conventionnelle mais d'une puissance exceptionnelle (2,5 tonnes d'ergols brûlés par seconde) fut très longue à cause de problèmes d'instabilité au niveau de la chambre de combustion qui ne furent résolus qu'en combinant études empiriques (comme l'utilisation de petites charges explosives dans la chambre de combustion) et travaux de recherche fondamentale. Le deuxième étage de la fusée Saturn V, qui constituait déjà un tour de force technique du fait de la taille de son réservoir d'hydrogène, eut beaucoup de mal à faire face à la cure d'amaigrissement imposée par l'augmentation de la charge utile au fur et à mesure de son développement. Mais les difficultés les plus importantes touchèrent les deux modules habités du programme : le CSM et le module lunaire Apollo. Le lancement du développement du module lunaire avait pris un an de retard à cause des atermoiements sur le scénario du débarquement lunaire. Il s'agissait d'un engin entièrement nouveau pour lequel aucune expérience antérieure ne pouvait être utilisée, par ailleurs très complexe du fait de son rôle. Les problèmes multiples — masse nettement supérieure aux prévisions initiales, difficulté de mise au point des logiciels indispensables à la mission, qualité déficiente, motorisation — entraînèrent des retards tellement importants qu'ils mirent à un moment en danger la tenue de l'échéance du programme tout entier.

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                  • #54
                    Re : La conquete spaciale

                    Les tests prennent une importance considérable dans le cadre du programme puisqu'ils représentent près de 50 % de la charge de travail totale. L'avancée de l'informatique permet pour la première fois dans un programme astronautique, de dérouler automatiquement la séquence des tests et l'enregistrement des mesures de centaines de paramètres (jusqu'à 1000 pour un étage de la fusée Saturn V qui en comporte 3) ce qui permet aux ingénieurs de se concentrer sur l'interprétation des résultats et réduit la durée des phases de qualification. Chaque étage de la fusée Saturn V subit ainsi quatre séquences de test : un test sur le site du constructeur, deux sur le site du MSFC, avec et sans mise à feu avec des séquences de test par sous-système puis répétition du compte à rebours et un test d'intégration enfin au centre spatial Kennedy une fois la fusée assemblée.

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                    • #55
                      Re : La conquete spaciale

                      Fin 1961, la configuration du lanceur lourd (C-5 futur Saturn V 112 m de haut et 10 m de circonférence 3500 t au décollage, 3000 t de masse) est figée : le premier étage est propulsé par cinq F-1 (total 3500 t, le deuxième étage par cinq J-2 (500 t) et le troisième par un J-2 (100 t). L'énorme lanceur peut placer 113 tonnes en orbite basse et envoyer 41 tonnes vers la Lune. Deux modèles moins puissants doivent être utilisés durant la première phase du projet :

                      La C-1 masse de 450 t (ou Saturn I), utilisée pour tester des maquettes des vaisseaux Apollo, est constituée d'un premier étage propulsé par huit moteurs H-1 couronné d'un second étage propulsé par six RL-10 (6 t de poussée chacun).

                      La C-1B masse de 450 t (ou Saturn IB), chargée de qualifier les vaisseaux Apollo sur l'orbite terrestre, est constituée du 1er étage de la S-1 8 moteurs H1 gonflés à 740 t de poussée totale, couronné du troisième étage de la C-5.

                      Fin 1962, le choix du scénario du rendez-vous en orbite lunaire (LOR) confirme le rôle du lanceur Saturn V et entraîne l'arrêt des études sur le lanceur Nova.

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                      • #56
                        Re : La conquete spaciale

                        APOLLO 1 - L'accident

                        Le 27 janvier 1967, lors d'un exercice au sol, la navette Apollo1 prend feu, tuant en moins de 9 secondes son équipage : Virgil Grissom, Edward White et Roger Chaffee.

                        Cet accident aurait pourtant pu être évité. Après expertise, les ingénieurs de la NASA constatent que l'incendie a été provoqué par un simple court-circuit.

                        L'habitacle pressurisé en oxygène pur s'est ensuite embrasé en une fraction de seconde. Or il aurait fallu deux minutes pour desceller la porte et évacuer les astronautes.

                        Un examen plus poussé révèlera également l'utilisation de composants et de matériaux inflammables. La mauvaise organisation, dans un contexte marqué par une course à la performance entre américains et soviétiques, est également pointée du doigt.

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                        • #57
                          Re : La conquete spaciale

                          Les missions sans équipage de la fusée Saturn V.

                          L’accident du vaisseau spatial Apollo 1 permit au programme de développement de la fusée géante Saturn V de rattraper son retard. Celle-ci avait en effet rencontré de nombreux problèmes touchant en particulier le deuxième étage (le S-II qui est encore aujourd'hui le plus gros étage à hydrogène jamais conçu) : excès de poids, phénomènes de vibration (effet pogo), etc.

                          • Apollo 4 (9 novembre 1967), mission non habitée, premier essai du lanceur Saturn V.

                          La mission Apollo 4 est le premier vol du lanceur géant Saturn V. À cette occasion, un vaisseau Apollo effectue pour la première fois une rentrée atmosphérique qui restera la rentrée terrestre la plus rapide jusqu'à Stardust. Afin de recueillir un maximum d'informations sur le comportement de la fusée, 4098 capteurs sont installés. Le premier lancement de Saturn V est un succès complet.

                          • Apollo 5 (22 janvier 1968 – 12 février 1968), mission non habitée, essai du lanceur Saturn IB et du module lunaire.

                          La mission Apollo 5 doit permettre de tester le module lunaire dans des conditions de vol réelles, c'est-à-dire dans le vide spatial. Il s'agit en particulier de vérifier le fonctionnement de ses moteurs d'ascension et de descente, ainsi que sa capacité à effectuer les manœuvres de séparation prévues. La mission est également destinée à tester une manœuvre d'urgence consistant à mettre à feu les moteurs d'ascension sans avoir largué l'étage de descente (manœuvre d'interruption de la phase d'atterrissage). Malgré quelques caprices de l'électronique du module lunaire, le fonctionnement de celui-ci peut être validé par ce vol.

                          • Apollo 6 (4 avril 1968), mission non habitée, second essai en vol du lanceur Saturn V.

                          La mission Apollo 6 est une répétition plus complète d'Apollo 4. Le test est peu satisfaisant : deux des moteurs J-2 du 2e étage cessent prématurément de fonctionner ce qui peut être compensé par une durée de fonctionnement prolongée de l'étage. Alors que la fusée a été placée en orbite, l'unique moteur J-2 du 3e étage refuse de se rallumer. En sollicitant le moteur du vaisseau Apollo, les équipes de la NASA parviennent malgré tout à effectuer les tests attendus. Malgré ces péripéties, la NASA estima que désormais la fusée Saturn V et les véhicules Apollo pouvaient embarquer des équipages en toute sécurité.

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                          • #58
                            Re : La conquete spaciale

                            Bien que nous ne soyons pas encore à Apollo 11, je pose déjà une question. J'avais lu ou entendu dans un reportage autrefois que les russes avaient essayé de battre les américains sur le fil en envoyant sur la lune un robot inhabité bien sur sensé récupérer deux-trois cailloux et rentrer, ceci quelques heures avant l'alunissage d'Armstrong et Aldrin; sauf que l'engin russe préparé à la vas-vite s'est craché sur la surface lunaire. Histoire vraie ?
                            Avant c'était mieux

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                            • #59
                              Re : La conquete spaciale

                              Oui c'est bien cela ! Mais plus intéressant est l'échec du lanceur N1 qui explosa 3 fois en 1969 dont une sur le pas de tir. L'explosion détruit tout ce qui se trouvait autour. On estima la puissance de la déflagration à 10 kilotomes ! Heureusement on en était encore en phase d'essais.

                              Je reviendrais longuement sur cette fusée qui comportait 20 moteurs !

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                              • #60
                                Re : La conquete spaciale

                                Bonjour, il y aura t'il une suite à ce passionnant sujet?

                                Commentaire

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