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  • #16
    </font><blockquote>citation:</font><hr />Débat lancé par kulta:

    Revenons à l'histoire.
    Daimler construit de son côté en 1886 sa Kutsche à moteur , à Cannstadt. Lui voulait développer des moteurs sur terre, sur mer, dans les aéroplanes;
    </font>[/QUOTE]En 1872, Gottlieb Daimler et Wilhelm Maybach travaillèrent ensemble à la Gasmotorenfabrik Deutz près de Cologne. C'est dans ces ateliers que Daimler, alors directeur technique, et Maybach, son ingénieur en chef, mirent au point le moteur à quatre temps inventé par Nikolaus Otto.



    Les deux collègues quittèrent Deutz en 1882 (après procés et disputes avec Otto quant à la paternité des améliorations apportées par Maybach, sous l'autorité de Daimler, aux plans originaux) pour fonder leur propre affaire et installer un atelier dans la serre située derrière la maison de Daimler à Cannstatt.
    En 1883 ils mettent au point et déposent le brevet du premier moteur rapide à combustion interne, ce moteur à quattre temps de moins de 45 kg pouvait atteindre 650 tr/min.
    Max Duttenhofer, conseiller et directeur de la manufacture de poudre de Köln-Rottweiler, ainsi qu'un de ses associés, Wilhelm Lorenz, apportèrent leur soutient financier à Daimler pour fonder la société "Daimler Motoren Gesellschaft" en novembre 1890.



    Daimler passa des accords de license avec Panhard & Levassor et Peugeot en France, puis en Grande-Bretagne avec la Daimler Motor Company installée à Coventry ainsi qu'en Autriche avec l'Austro-Daimler de Vienne.
    A la fin de la décennie 1890, la société DMG brevetait un moteur bicylindre en V, suivi d'un quatre cylindres, une boîte de vitesse à quatre rapports, un carburateur à gicleur et enfin leur première voiture à moteur monté à l'avant, la Phoenix de 1897 (présentée par Huhu).

    [size="1"][ 22.10.2005, 00:30: Message édité par : GT Dreams ][/size]
    Photos de voitures de sport et grand tourisme
    http://www.gtdreams.com

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    • #17
      La première marque européenne au vu de tout cela :
      Nom espagnol, fondateur allemand, "bienfaiteur" Autrichien, partenaires français et Anglais...

      Sans commentaires ! [img]smile.gif[/img]

      [size="1"][ 21.10.2005, 21:04: Message édité par : WDakota ][/size]

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      • #18
        </font><blockquote>citation:</font><hr /> Max Duttenhofer, conseiller et directeur de la manufacture de poudre de Köln-Rottweiler, ainsi qu'un de ses associés, Wilhelm Lorenz, apportèrent leur soutient financier à Daimler pour fonder la société "Daimler Motoren Gesellschaft" en novembre 1890</font>[/QUOTE]Où l'on retrouve l'ascendance avec la Daimler Company anglaise. Sandorf, tu as ta réponse.
        Concrétement la DMC anglaise n'a rien à voir avec la DMG allemande sinon le nom.

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        • #19
          Emil Jellinek, vice-consul honoraire d'Autriche-Hongrie à Monaco après avoir vu une publicité Daimler en 1897, rendit visite à l'usine de Cannstatt. Impressionné par ce premier contact, il passa commande de la nouvelle bicylindre qu'il fit livrer sur la Riviera.

          Cette acquisition fit sensation et l'homme d'affaire flaira immédiatement une nouvelle opportunité. Il câbla rapidement à Cannstatt une commande de quattre voitures supplémentaires en spécifiant qu'elles devaient être capables d'atteindre plus de 40 km/h, soit 16km/h de plus que celle qu'il venait d'acquérir.
          Jellinek savait que tous les matins, le baron Arthur de Rotschild, alors en villégiature hivernale près de Nice, aimait piloter sa Panhard jusqu'au sommet de la côte de La Turbie.
          Jellinek l'attendit donc un matin aux commandes de sa Daimler et dépassa promptement la Panhard du baron qui, arrivé exaspéré au sommet, acheta la Daimler sur-le-champ.
          Deux semaines plus tard, Jellinek répéta l'opération, équipé cette fois-ci de la version plus rapide aussitôt vendue à Rotschild. Jellinek continua jusqu'a ce que le baron lui ait acheté trois des quatre voitures spéciales qu'il avait commandé, puis décida de devenir distributeur Daimler.
          Il commanda aussitôt six nouveaux modèles de type Phoenix mais avec un moteur quatre cylindres.
          En 1899, Jellinek demanda cette fois-ci qu'une Phoenix à moteur 28 HP lui soit livrée pour participer à la semaine de Nice 1900.

          Maybach assisté de Paul, le fils de Gottlieb Daimler, décida de pousser l'avantage encore plus loin que ne l'avait spécifié Jellinek.Le 30 Avril 1900, lors de la course de côte de Nice-La Turbie, William Bauer, chef d'atelier et pilote accompli envoyé spécialement par l'usine sur demande de Jellinek pour conduire la nouvelle 28 HP, perdit le contrôle de la voiture dès le premier virage. La mort de Bauer survenant quelques semaines après le décés de Gottlieb Daimler (6 Mars 1900) fut un choc terrible.
          Malgré la disparition de Bauer, Jellinek continua à commander des voitures disposant d'un empattement plus long, d'un centre de gravité plus bas et d'un moteur de plus en plus puissants.
          Pour convaincre les membres du conseil d'administration de DMG, Jellinek proposa alors d'acheter les 36 premiers exemplaires du nouveau modèle pour un montant de 550000 marks or.
          Après acceptation de cette offre, Jellinek ajouta deux clauses à sa commande. Il demanda tout d'abord que lui soit confiée la distribution exclusive des automobiles Daimler pour l'Autriche-Hongrie, la France, la Belgique et l'Amérique avec, dans ce cas, un système de partage des bénéfices avec l'usine. Ensuite il exigea que les nouvelles voitures ne s'appellent plus Daimler mais soient baptisées du prénom de sa jeune fille Mercedes, agée de 10 ans.
          La première Mercedes livrée à Jellinek en Décembre 1900, d'un poids de 970 kg equipée d'un quatre cylindres de 5.9 litres à culasse en T délivrant 35 HP, était capable de monter la côte de La Turbie à la vitesse record de 52 km/h et d'atteindre plus de 90 km/h en pointe.

          Elle fût aussitôt considérée comme la première automobile moderne et devint la référence pour tous les constructeurs avec ses quatre roues, son châssis en acier et non en bois, son radiateur en nid d'abeilles placé devant le moteur, son levier de changement de vitesse au plancher, sa traction arrière, ses sièges à l'avant pour chauffeur et passager ainsi qu'une banquette arrière...
          DMG entérina ce tournant historique en enregistrant officiellement la nouvelle marque dès 1902, et l'année suivante, Emil Jellinek faisait modifier son état civil en ajoutant le nom de Mercedes à son patronyme.
          En 1902, la Mercedes-Simplex fût présentée au Salon de Paris équipé d'un moteur de 40 HP capable de propulser la voiture à plus de 100 km/h.
          La gloire des Mercedes dépassa rapidement les capacités de production des usines Daimler de Cannstatt, ce qui incita la firme à ouvrir un nouveau site de production à Untertürkheim, près de Stuttgart. La production se poursuivit à Cannstatt jusqu'à l'incendie qui détruisit le 10 Juin 1903 l'ensemble des locaux ainsi que 90 voitures neuves dont trois bolides de 90 HP destinés à la coupe Gordon-Bennett.


          Pour plus d'informations sur la suite de l'histoire de Mercedes et ce que faisait Benz & Co pendant ce temps là, je ne peux que vous conseiller la lecture de "Mercedes-Benz Automobiles de prestige" par Dennis Adler chez E.T.A.I. (d'où j'ai tiré ces quelques lignes)

          [size="1"][ 21.10.2005, 22:16: Message édité par : GT Dreams ][/size]
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          • #20
            Merci GT dreams pour ces précisions, après les premières photos. on avait devancé Uhu qui savait sans doute faire aussi bien!
            Finalement, je me suis quand-même trompé en écrivant que le Daimler anglais n'avait rien à voir avec le Daimler allemand. Aussi ai-je effacé mon affirmation rapide et non vérifiée. Pour le reste, je me suis inspiré d'un livre scolaire français où l'histoire de Daimler Benz est considéré comme élément à part entière de la culture allemande.
            W113 -64

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            • #21
              Non, non, je ne sais pas tout et j'adore lire et regarder l'intéressante prose et les belles photos des autres !

              Merci encore, je jubile, c'est passionant !
              www.etoilespassion.com

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              • #22
                </font><blockquote>citation:</font><hr />Débat lancé par WDakota:
                [Où l'on retrouve l'ascendance avec la Daimler Company anglaise. Sandorf, tu as ta réponse.
                Concrétement la DMC anglaise n'a rien à voir avec la DMG allemande sinon le nom. [/QB]</font>[/QUOTE]En 1893 Frederick Simms achète la license du moteur Daimler pour la Grande-Bretagne et fonde la "Daimler Motor Syndicate".
                En 1896 Simms et Harry Lawson se lancent dans la production d'automobiles à Coventry en créant la "Daimler Motor Company".
                A partir de 1910 cette dernière est controllée par la "Birmingham Small Arms Company" (BSA) qui produisait des véhicules militaires et civils. La marque distinctive de ces British Daimler était que le radiateur possédait une série de festons au sommet.
                La Daimler TE 20 Coupé-chauffeur de 1912 ci-dessous est donc une British Daimler.


                [size="1"][ 22.10.2005, 00:50: Message édité par : GT Dreams ][/size]
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                • #23
                  Merci pour cette page d'histoire fort intéressante. De précieuses infos qui sont présentées ici. Je n'ai pas pu me connecter hier après 8H00 du matin, je ne découvre tout cela que ce matin et c'est une heureuse surprise! Quelle réactivité sur ce forum!

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                  • #24
                    Encore un peu de rares Daimler ?

                    Je ne sais pas grand'chose sur notre vieille amie ... seulement qu'elle date de 1899. On voit qu'il s'agit d'un tonneau, à compartiment arrière fermé contrairement au double-phaéton. Les petites portières étaient parfois à l'arrière.
                    Le capot a la forme de celui des Phoenix :


                    De 1904, une 28hp en coupé-chauffeur à 1 vitre latérale. Le coupé de ville en possède 2 (de chaque côté, of course !). Les deux peuvent avoir l'arrière décapotable en landaulet. Dans tous les cas le chauffeur prend l'air ...
                    On voit le radiateur dépassant du capot comme montré plus haut par GT Dreams sur les "radiateurs à festons".


                    [size="1"][ 22.10.2005, 15:23: Message édité par : Huhu ][/size]
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                    • #25
                      Ce gros machin rond devant, c'est la roue de secours ?

                      Peut-être que non : on voit dépasser l'équivalent sous l'autre voiture.

                      Le volant moteur ?

                      Bigre, valait mieux avoir un chauffeur pour mettre en route ! Il n'y avait pas de démarreur électrique, je pense ?

                      Combien ça pouvez peser, ce truc-là ?

                      On comprend mieux pourquoi les femmes au volant étaient rares ! Peut-être l'origine du côté plutôt "macho" de la voiture...

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                      • #26
                        j'opterais bien pour un volant d'inertie servant à lancer le moteur, comme sur les ancêtres encore plus vieux que cela ou sur les tracteurs d'avant guerre.

                        Commentaire


                        • #27
                          Oui un volant moteur parait raisonable Alex.

                          Daimler, dernière ! Demandez Daimler !

                          Cette 22HP de 1903, colorisée à souhait, aurait pu être, si elle avait été fermée, l'ancêtre de nos breaks de week-end. Les anglais appelait cela "wagonette", j'ose char à bancs que les anglais utilise tel quel, "charabanc", pour des chassis longs à carrosserie ouverte avec plusieurs rangées de sièges ...


                          Mais bon, char à bancs n'est pas marketing ...
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                          • #28
                            C'est à l'invitation du créateur "Huhu" que je suis très heureux de vous présenter le GP de l'ACF 1914.



                            Le hall d'exposition des Champs-Elysées célèbre sur le bandeau le triplé Mercedes au Grand Prix de l'ACF le 4 juillet 1914 à Lyon.



                            1er n° 28 Christian Lautenschlager 20 tours en 7h 08' 18" 4 il conquit la tête que dans le 18e tour



                            2ème n° 40 Louis Wagner 7h09'54"2 il ravi la deuxième place dans le dernier tour à l'Opel de Karl Jörns.



                            3ème n° 39 Otto Salzer 7h13'15"8 une place qu'il conforta depuis le 18e tour; il gravit petit à petit des places jusqu'à butter sur Jules Goux qui terminera 4ème avec la Peugeot.



                            n° 14 Max Sailer animera le début de la course en s'appropriant la 1ère place durant cinq tours puis abandonna.



                            n° 41 Theodore Pilette abandonnera rapidement dans le 4ème tour sur une rupture de l'arbre de transmission.

                            Depuis quelques jours le 28 juin 1914, c'est l'attentat de Sarajevo qui précipite l'Europe dans une guerre qui va durer plus de 4 ans.

                            Quant à Théodore Pilette de père de André et grand-père de Teddy il mouru un vendredi 13 mai 1921 à l'âge de 37 ans au volant d'une Mercedes sur la route de Steinfort dans le Grand Duché du Luxembourg. Il se rendait dans une course entre "copains" pour un tournois de vitesse.

                            [size="1"][ 23.10.2005, 16:21: Message édité par : Sportcars ][/size]

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                            • #29
                              Tenez, une devinette;

                              A l'instard d'une autre nation, pourquoi l'équipe Mercedes, lors de la Targo Florio de 1924, avait peint ses autos en rouge ?

                              Rappel: 15e Targa Florio le 27 avril 1924

                              Equipe Mercedes:
                              1er n°10 Christian Werner
                              11e n°32 Christian Lautenschlager
                              16e n°23 Alfred Neuebauer
                              ab n°41 Domenico Antonelli

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                              • #30
                                Comme ça ?


                                euh .. non, comme ça ?


                                Je ne sais plus ...

                                Bien belles tes photos de l'ACF 1914. On imagine le rude coup porté à la fierté nationale ...
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