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Quick Vic Elford

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  • Re : Quick Vic Elford

    Cet accident va avoir des conséquences importantes sur la suite de la carrière de Vic. Bien sure et en premier lieu sur son état physique car le pilote britannique même si il reprit le volant d'une voiture de course seulement un mois plus tard, ne retrouvera la plénitude de ses moyens qu'au début de la saison 1970. Par ailleurs et comme son programme F1 s'arrêtait brutalement ce qui combiné aux incertitudes quant à l'organisation des compétitions chez PORSCHE, cela l'amènera à prospecter hors des sentiers battus pour poursuivre sa carrière de pilote professionnel.

    En attendant pour sa reprise, Vic est convié à piloter une 908 Flunder de PORSCHE AUTRICHE aux 500 KM d'IMOLA, épreuve ne comptant pas pour le championnat qui s'est achevé la semaine précédente sur la première victoire à ZELTWEG de la PORSCHE 917.

    Je n'ai pas beaucoup de détails sur cette course si ce n'est que Vic partageait son volant avec Hans HERRMANN qu'il démarra en 11ème position seulement et bien loin de la pole réalisée par la nouvelle MIRAGE COSWORTH de Jacky ICKX qui gagnera. Que HERRMANN sortira sous la pluie au 57ème tour alors qu'il occupait avec Vic la 5ème place. Plus tard ce dernier dans un compte rendu publié par SPORT AUTO dans son N°101 de juin 1970 précisera, que ce fut un soulagement pour lui compte tenu de l'état de son épaule.

    Vic pour son retour: au volant de la Flunder de PORSCHE AUTRICHE


    Le départ: on aperçoit la 908 de Vic dans le lointain bien loin des premières lignes. Difficile de reconnaître Imola !

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    • Re : Quick Vic Elford

      Bonjour, merci pour Johnny et l'envie, super. Je pense que dans ma tête, j'étais en 1967...………………………….. merci pour la rectification.

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      • Re: Quick Vic Elford

        Sous la pluie Ickx est le meilleur…



        Si quelqu'un comprend l'italien , une traduction siouplait.

        Avant c'était mieux

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        • Re : Re: Quick Vic Elford

          Envoyé par camerat Voir le message
          Sous la pluie Ickx est le meilleur…



          Si quelqu'un comprend l'italien , une traduction siouplait.

          c'était bien à l'époque , on courrait sous la pluie de Spa et sans safety car ! ! !
          L'age d'Or est derrière nous !... Faisons demi-tour ...

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          • Re : Quick Vic Elford

            Euh PAPIYV....c'est IMOLA pas SPA

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            • Re : Quick Vic Elford

              Comme Vic l'a narré lui-même dans ce fameux SPORT AUTO, il avait été contacté pendant l'été par TOYOTA pour participer à la mise au point de sa toute nouvelle TOYOTA 7, une barquette propulsée par un V8 de 5 litres et en piloter une à l'occasion du GP du JAPON couru fin octobre sur le circuit de FUJI. Devant les doutes de l'engagement futur de PORSCHE, Vic avait accepté l'offre mais son accident du NURBURGRING risquait de tout compromettre. Heureusement notre héros était rétabli à temps même si son épaule était encore douloureuse au moment de son embarquement pour le Japon.

              Voilà donc Vic plongé dans un univers totalement nouveau et encore à l'époque très inconnu des occidentaux, les constructeurs nippons, mise à part HONDA, ne s'étant encore guère aventurés sur les circuits internationaux et restant confinés en matière de sport auto à leur seul archipel et ses pilotes locaux. A ce titre on peut dire assurément que Vic fut un précurseur qui sera suivi par une foultitude de pilotes européens ou autres pour courir au pays du soleil levant mais également pour la mise sur pied de programme sportif au niveau mondial comme TOYOTA notamment en rallye comme nous le verrons plus tard.

              Mais revenons à cette première expérience avec la TOYOTA 7 et le GP du JAPON. Après de nombreuses séances d'essais privés sur une piste appartenant au constructeur, Vic et ses 4 coéquipiers japonais s'alignaient au départ de ce fameux GP couru sur un circuit reprenant celui connu en F1 en 1976 complété à l'époque à ses extrémités par deux virages relevés que Vic qualifia de "très dangereux".... Les TOYOYA ont pour adversaires des NISSAN de même type mais aussi une PORSCHE 917 engagée par David PIPER épaulé par Jo SIFFERT .
              Devancé aux essais par les NISSAN et la 917, Vic comme il l'écrit lui même pris un départ de rêve pour se retrouver en tête au premier virage mais très vite sa TOYOTA de toute évidence moins bonne que les NISSAN et la PORSCHE recula jusqu'à la 4ème place qui fut la sienne sous le drapeau à damiers.

              Et c'est ainsi que s'acheva la saison 1969 qui vit des hauts et beaucoup de bas notamment en endurance. 1970 allait-elle redorer le blason pour le moins ternis de notre héros ?

              La TOYOTA 7 une jolie barquette manquant sérieusement de mise au pont malgré les efforts de Vic


              Une 4ème place au MONT FUJI derrière les NISSAN

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              • Re : Quick Vic Elford

                Dernier clin d’œil à l'année 1969 par une petite récréation avec ce rallye typiquement british qui semble avoir bien amusé Vic et son comparse David STONE.



                Bon GP on espère une belle première victoire pour le petit monégasque

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                • Re: Re : Quick Vic Elford

                  Envoyé par CMTARGA Voir le message
                  Comme Vic l'a narré lui-même dans ce fameux SPORT AUTO, il avait été contacté pendant l'été par TOYOTA pour participer à la mise au point de sa toute nouvelle TOYOTA 7, une barquette propulsée par un V8 de 5 litres et en piloter une à l'occasion du GP du JAPON couru fin octobre sur le circuit de FUJI. Devant les doutes de l'engagement futur de PORSCHE, Vic avait accepté l'offre mais son accident du NURBURGRING risquait de tout compromettre. Heureusement notre héros était rétabli à temps même si son épaule était encore douloureuse au moment de son embarquement pour le Japon.

                  Voilà donc Vic plongé dans un univers totalement nouveau et encore à l'époque très inconnu des occidentaux, les constructeurs nippons, mise à part HONDA, ne s'étant encore guère aventurés sur les circuits internationaux et restant confinés en matière de sport auto à leur seul archipel et ses pilotes locaux. A ce titre on peut dire assurément que Vic fut un précurseur qui sera suivi par une foultitude de pilotes européens ou autres pour courir au pays du soleil levant mais également pour la mise sur pied de programme sportif au niveau mondial comme TOYOTA notamment en rallye comme nous le verrons plus tard.

                  Mais revenons à cette première expérience avec la TOYOTA 7 et le GP du JAPON. Après de nombreuses séances d'essais privés sur une piste appartenant au constructeur, Vic et ses 4 coéquipiers japonais s'alignaient au départ de ce fameux GP couru sur un circuit reprenant celui connu en F1 en 1976 complété à l'époque à ses extrémités par deux virages relevés que Vic qualifia de "très dangereux".... Les TOYOYA ont pour adversaires des NISSAN de même type mais aussi une PORSCHE 917 engagée par David PIPER épaulé par Jo SIFFERT .
                  Devancé aux essais par les NISSAN et la 917, Vic comme il l'écrit lui même pris un départ de rêve pour se retrouver en tête au premier virage mais très vite sa TOYOTA de toute évidence moins bonne que les NISSAN et la PORSCHE recula jusqu'à la 4ème place qui fut la sienne sous le drapeau à damiers.

                  Et c'est ainsi que s'acheva la saison 1969 qui vit des hauts et beaucoup de bas notamment en endurance. 1970 allait-elle redorer le blason pour le moins ternis de notre héros ?

                  La TOYOTA 7 une jolie barquette manquant sérieusement de mise au pont malgré les efforts de Vic


                  Une 4ème place au MONT FUJI derrière les NISSAN
                  Ces tout petits bavolets sont ridicules, utiles ?
                  Avant c'était mieux

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                  • Re: Quick Vic Elford

                    Un banking à Fuji !?! J'ignorais.

                    Et pourtant:







                    Les photos viennent d'ici, allez voir c'est culturel:
                    If there is one track that really qualifies as a Temple of Speed, it has to be Fuji Speedway. It might not have the long history of some of the legendary race circuits we have featured so far like Brooklands and Autodromo Nazionale Monza, but since its opening in December 1965 it has held an …
                    Avant c'était mieux

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                    • Re : Re: Quick Vic Elford

                      Envoyé par camerat Voir le message
                      Un banking à Fuji !?! J'ignorais.

                      Et pourtant:







                      Les photos viennent d'ici, allez voir c'est culturel:
                      http://www.speedhunters.com/2012/05/...rough-history/
                      Merci CAMERAT je connaissais mais pas le post pour FUJI ( un site malheureusement un peu bordélique...). Dommage qu'il n' y est pas de photos du GP JAPON 1969 mais ici un petit film japonais qui montre, entre autre, le départ canon de Vic https://www.youtube.com/watch?v=qLZ7gtpzzWI.

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                      • Re : Quick Vic Elford

                        1970

                        Après le GP du JAPON, TOYOTA demanda à Vic de rester pour tester une voiture que la firme nippone désirait aligner en rallye. Il faut rappeler que jamais TOYOTA à ce moment, n'avait disputé le moindre rallye international et ignorait tout des obligations et contraintes propres à cette discipline . Le modèle choisi était une CORONA, un petit coupé doté d'un 2 L positionné à l'avant . Vic se prêta bien volontiers à l'essai et malgré son manque d'habitude du pilotage d'une telle voiture aux antipodes d'une 911, fut comme l'équipe rapidement convaincu qu'il y avait là un potentiel pour en faire une véritable voiture de rallye . Les japonais proposaient alors au pilote anglais de participer à rien moins que le prochain Rallye MONTECARLO avec cette voiture pour laquelle ils étaient prêts à opérer tous les développements nécessaires. Vic était dans l'attente d'une réponse claire de Rico STEINEMANN quant à son éventuelle intégration à l'équipe PORSCHE pour ce rallye. Après avoir patienté et faute de réponse, il finit par donner son accord à TOYOTA et voilà comment notre héros se trouva embarqué dans une toute nouvelle aventure qui incontestablement a constitué la toute première pierre d'un édifice qui allait devenir par la suite géant, même si pour lui, elle n'eut aucun lendemain.

                        Vic a narré dans le détail, toujours dans son article paru dans SPORT AUTO de juin 1970, ses différentes aventures et difficultés pour obtenir des techniciens japonais les aménagements indispensables pour rendre sa monture un tant soit peu compétitive ce qu'il réussit, puisque à l'occasion des reconnaissances il a pu en mesurer les performances face à l'équipe ALPINE elle-même, qui eut bien du mal à croire à ce qu'elle voyait ...

                        Mais des aventures, Vic et son comparse habituel dans le baquet de droite, David STONE, allaient en connaître et ce dès le parcours de concentration entamé comme d'habitude depuis VARSOVIE. A l'approche de la frontière austro-allemande dans le brouillard, David alors au volant, ne pu éviter une voiture particulière stoppée au milieu de la route. Avant d'arriver à MONTE-CARLO notre duo a réussi à remettre à peu près en ordre son coupé avant d'entamer le parcours commun. Celui-ci malheureusement sera un long chemin de croix ponctué par des ennuis de freins au début puis quand ceux-ci seront enfin résolus, c'est le différentiel qui lâchera provoquant l'abandon sans que Vic et Dick n'aient pu prouver grand chose.

                        Peu de photos de cette expérience TOYOTA si vous avez....

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                        • Re: Quick Vic Elford

                          Froid à Varsovie






                          Avant c'était mieux

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                          • Re : Quick Vic Elford

                            Merci CAMERAT on voit qu'en arrivant en principauté elle était encore un peu chiffon la Toy de Vic.....

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                            • Re : Quick Vic Elford

                              Retour au circuit mais au paravent un petit point sur la situation de Vic à l'orée de cette saison 1970.

                              Tout d'abord la F1. Suite à son accident, Vic décida définitivement que cette discipline n'était pas la sienne et qu'il avait plus à y perdre qu'à y gagner. Peut être aussi parce que les proposition dans ce domaine furent rares....

                              Reste l'endurance qui voit en cette année 70 une véritable révolution tant pour les machines que pour l'organisation des équipes de course et notamment chez PORSCHE.

                              Tout d'abord et comme nous l'avons déjà vu, la réglementation après 2 ans d'existence, fixant deux catégories Protos 3L maximum et Sport 5L, est arrivée à maturité pour cette dernière, le temps de concevoir et de construire les 25 exemplaires requis. Si PORSCHE a réalisé l'année précédente cette mission, il a fallu à FERRARI, passée dans le giron FIAT, le temps nécessaire à ces opérations ce qui fait que son coupé 512 n'est homologué qu'à la veille des 24H de DAYTONA.

                              Cette contrainte technique des 25 exemplaires a également un effet direct sur l'engagement des équipes, car elle impose aux constructeurs pour rentabiliser cet investissement non négligeable, de vendre à des clients une partie de sa production et par conséquent faire des ces derniers, soit des concurrents directs des machines usines, soit ses représentants. PORSCHE comme on l'a également vu en 1969 a déjà choisi cette dernière approche qui sera magnifiée en 70 par la vente des 917 à rien moins que l'équipe de John WYER qui, conscient de ses limites de constructeur et de la non compétitivité d'un proto 3L face aux grosses sport, a préféré pactiser avec l'ennemi et en devenir le fer de lance.

                              Pour autant le docteur PIECH désireux de conserver une certaine main mise sur le développement de son bébé, fit poursuivre l'expérience entamée l'année précédente avec l'équipe PORSCHE AUTRICHE° qui continuera donc, tel le cheval de TROIE, sa mission de client déguisé de l'usine et Vic, non retenu par son compatriote WYER dans son équipe, en devint naturellement le pilote leader.

                              C'est donc à bord d'une rutilante 917 parée des couleurs autrichiennes sous forme de flammes rouges sur fond blanc et dotée d'une toute nouvelle carrosserie longuement mise au point pour éliminer l'instabilité naturelle de la 917, que Vic prend part à ces 24 heures de DAYTONA où il aura pour équipier l'allemand Kurt AHRENS. Ils seront les uniques représentants de leur équipe pour cette course.

                              John WYER lui engage deux 917 identiques aux traditionnelles couleurs GULF pour le duo SIFFERT-REDMAN reconduit de l'année précédente et Pedro RODRIGUEZ associé à un petit nouveau relativement inconnu, le finlandais Léo KINNUNEN.

                              De son côté la SCUDERIA FERRARI engage 3 toutes nouvelles 512 S dont c'est le baptême du feu et donc pour lesquelles, il y a de sérieux doutes pour leur fiabilité malgré la qualité des équipages ICKX-SCHETTY/ANDRETTI-MERZARIO/VACCARELLA-GIUNTI et une semi- officielle sous les couleurs du NART pour le duo américain GURNEY-PARSONS ce dernier vainqueur en 69 avec la LOLA PENSKE.

                              MATRA qui vise cette saison une victoire au MANS, a décidé de participer à l'ensemble du championnat avec ses protos 3L, même si la victoire absolue face aux sports 5L semble difficile à envisager. BELTOISE- PESCAROLO et un duo inattendu "le vieux" Jack BRABHAM ( qui fait sa tournée d'adieu ) et le jeune et sémillant François CEVERT, se partagent 2 barquettes 650. ALFA-ROMEO qui est dans la même situation que le constructeur français avec un proto 3L cette fois, fais l'impasse sur la manche d'ouverture.

                              Dès les premiers essais, le ton est donné SIFFERT et ANDRETTI s'en donnent à cœur joie en pulvérisant le record que Vic détenait depuis l'édition 69 et c'est le pilote américain qui signe finalement la pole devant le suisse preuve que la 512 bien que lourde, est puissante. Vic et son équipier allemand se contenant de la 4ème place derrière la 917 de RODRIGUEZ, les 3 autres 512 derrière.

                              Au départ les 917 WYER prennent le dessus sur ANDRETTI , AHRENS qui a pris le départ (?) suit avec derrière lui, les autres 512. Les positions resteront relativement figées jusqu'à la 4ème heure où brusquement tout se précipite.
                              C'est d'abord ICKX qui éclate un pneu sur le banking et qui doit renoncer ( il rejoindra le duo ANDRETTI-MERZARIO pour finir 3ème) GIUNTI sur l'autre 512 officielle s'est lui aussi retiré suite à un éclatement juste avant le belge...ça va mal pour les rouges...Mais les bleus de WYER sont également touchés, toujours à cause des pneus FIRESTONE qui équipent les 2 teams et cette fois c'est REDMAN qui en est victime mais sa 917 sera elle, longuement réparée laissant RODRIGUEZ et KINNUNEN en tête qu'ils conserveront jusqu'au bout. Pour notre duo anglo-germanique lui monté en GOODYEAR bien qu'à l'abri de l'épidémie d'éclatement, ne sera pas épargné par les ennuis. Tout d'abord c'est l'éclairage qui fait des siennes. Puis un amortisseur lâche ce qui entraîne une fuite au réservoir d'essence qui imposera leur abandon juste après la mi-course.

                              ° par simplification je dénommerai ainsi cette équipe qui a fréquemment changé d'intitulé au cours de la saison.

                              La belle 917 PORSCHE AUTRICHE de ELFORD-AHRENS




                              Beaucoup de soucis et un abandon

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                              • Re: Quick Vic Elford





                                Avant c'était mieux

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