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Quick Vic Elford

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  • Re : Quick Vic Elford

    Bonsoir, on peut dire ce que l'on veut, mais ces Daytona, elles avaient de l'allure. Encore merci à vous deux, l'écrivain et le poète du clic-clac...………
    Hein? J'en fais de trop? Non, c'est sincère.

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    • Re: Re : Quick Vic Elford

      Envoyé par ferrari p4 Voir le message
      Bonsoir, on peut dire ce que l'on veut, mais ces Daytona, elles avaient de l'allure. Encore merci à vous deux, l'écrivain et le poète du clic-clac...………
      Hein? J'en fais de trop? Non, c'est sincère.
      Non non ça fait du bien et si en plus c'est sincère....:king:

      INTERSERIE et CAN AM

      Chassées du championnat du monde des constructeurs à la fin 1971, PORSCHE a recyclé ses 917 pour la CAN AM avec succès puisque George FOLLMER au volant de l'une d'elle, a brillamment remporté le challenge canado-US 1972. Parallèlement en EUROPE a été crée en 1970 le challenge INTERSERIE dont la base est constituée d'anciennes barquettes de la CAN AM d'origine essentiellement McLAREN ou LOLA rachetées par les teams européens et remises au goût du jour. Fort de ce principe PORSCHE voulant continuer à faire briller l'étoile de la 917 en EUROPE en parallèle de son programme CAN AM, incita des équipes privées à faire courir la 917 en apportant son assistance. Elle alla même en 1972 à créer une structure comme le MOTORSPORT CLUB STUTTGART E.V. derrière lequel l'usine en fait se dissimulait .Son pilier principal était le pilote finnois Leo KINNUNEN qui remportera à 3 reprises ce challenge. Le constructeur allemand ne rechignant pas à engager de temps à autres une autre 917 sous cette bannière comme ce fut la cas à l'occasion du SUDWESTPOKAL sur le circuit d'HOCKENHEIM en juillet 73. Un traditionnel sponsor bien teuton, l'infâme breuvage ( si vous n'y avez jamais goûté je vous le déconseille...) JAGERMEISTER souhaitant afficher ses belles couleurs oranges à cette occasion, sollicita donc le MOTORSPORT CLUB STUTTGART pour aligner une 917. Restait à trouver le pilote et vous comprendrez aisément que celui-ci fut vite dénicher en la personne de Vic ELFORD. Voilà comment notre héros retrouvait à cette occasion une vieille connaissance, la PORSCHE 917. Bien sure celle-ci n'avait plus grand chose à voir avec les modèles pilotés en 1971 mise à part le châssis tubulaire et le traditionnel flat 12. Là il s'agissait d'une barquette à ciel ouvert et d'un moteur doté de turbos compresseurs affichant une puissance considérablement accrue par rapport au modèle 1971, ce qui certainement justifia l'intérêt de Vic pour piloter cette auto et il ne fut pas déçu. Tout d'abord il signa une magnifique pole devant tout le gratin des habitués du championnat à commencer par son équipier du jour et champion en titre KINNUNEN . La course courue en deux manches, vit dans la première, une lutte farouche après le retrait du pilote finlandais entre Vic et Willy KAUHSEN également sur une 917 qui l'emporta. Dans la seconde ce dernier abandonnant, Vic fut confronté à KINUNNEN qui cette fois alla au bout ce qui fit qu'avec ses deux secondes places notre héros remportait la course au cumul des deux manches.

      A HOCKENHEIM retrouvailles heureuses avec la 917


      2 secondes places pour une victoire absolue ça fait longtemps que ce n'était pas arrivé à Vic


      A SUIVRE...

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      • Re : Quick Vic Elford

        Je la préfère la 917/30 en Jagermeister qu'en Sunoco, trop de jaune dans cette dernière version, elle aurait été mieux comme les McLaren M6 ou Lola T70 ou 512M avec des liserés jaunes.
        Avant c'était mieux

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        • Re: Quick Vic Elford

          SUITE

          Serait-ce cette première expérience heureuse sur une voiture propulsée par un moteur turbo qui a convaincu tant Vic que Don NICHOLS, le patron de SHADOW, de collaborer de nouveau comme il l'avait fait en 1970 avec la planche à roulette MK1 ? Toujours est-il que lorsque l'équipe américaine qui dispute le challenge CAN AM 1973 avec le seul Jackie OLIVER, décide d'aligner une seconde voiture pour tester le nouveau V8 CHEVROLET cette fois doté de turbos dans la perspective de s'étalonner face aux invincibles PORSCHE 917 turbo et d'envisager ou non sa participation en 1974, tout naturellement c'est le nom de Vic qui s'est imposé. Voilà donc notre héros de retour en CAN AM après près de deux ans d'absence pour disputer les deux dernières manches à LAGUNA SECA puis à RIVERSIDE.

          A LAGUNA SECA la voiture turbo n'a encore que peu rouler aussi les ennuis de jeunesse se multiplient avec entre autre les freins insuffisants du fait de l'accroissement considérable de puissance d'où un très modeste 18ème temps des essais alors qu'OLIVER sur la SHADOW classique lui est 5ème. En course, Vic sera rapidement stoppé à nouveau à cause des freins alors qu'il disputait la 12ème place, OLIVER lui finira second derrière l'inévitable Mark DONOHUE et sa fabuleuse 917-30 PENSKE titrés à cette occasion. A RIVERSIDE pour la conclusion du championnat, Vic une nouvelle fois confronté à de multiples problèmes techniques ne signa que le 14ème temps des essais et abandonna rapidement cette fois à cause du câble d'accélérateur. La saison 1973 de Vic s'achève donc sur une mauvaise expérience qui n'aura aucune suite puisque les dirigeants de la CAN AM pour chasser l'hégémonie PORSCHE sur leur championnat, banniront les turbos pour 1974 ce qui permettra à OLIVER et SHADOW d'être titré avec un bon vieux V8 atmo.....

          Prise de contact difficile avec la monstrueuse SHADOW DN2 V8 turbo à LAGUNA SECA et son "CORKSCREW"


          A RIVERSIDE ce ne sera pas mieux ( casque noir....)

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          • Re: Quick Vic Elford

            1974 ET COURIR DE PLAISIR

            Pour Vic comme pour les observateurs, il est clair que l'essentiel de sa carrière est maintenant derrière lui et finalement son expérience d'équipe personnel ayant fait long feu, il semble qu'il prenne les opportunités comme elles se présentent et avant tout pour se faire plaisir. A ce titre son retour à la compétition au volant de l'inusable PORSCHE 911 n'a pas dû manquer de soulever chez lui une émotion particulière et une grande satisfaction de voir que cette auto est toujours ultra compétitive huit années après l'avoir porté sur les fonds baptismaux de la compétition en étant incontestablement l'instigateur N°1 de sa carrière lorsque, contre vents et marées, il l'engagea pour la toute première fois au Tour de CORSE 1966.

            Lorsque Georg LOOS richissime promoteur immobilier à COLOGNE, pilote et propriétaire de son équipe GELO RACING, qui depuis le début des années 70 engage dans les compétitions internationales de superbes autos comme la FERRARI 512 qu'il pilota lui-même puis depuis régulièrement des PORSCHE GT avec des résultats significatifs, proposa à Vic un volant d'une de ses 911 pour les 1000 km d'IMOLA, il n'hésita pas longtemps d'autant que les voitures du team allemand allaient de victoires GT en victoires GT depuis le début de saison notamment avec son pilier John FITZPATRICK.

            Vic retrouve donc le volant d'une PORSCHE 911 en compétition, mais celle-ci a bien changé depuis la fin des années 60 elle est devenue à force d'amélioration tant mécanique moteur-châssis qu'aérodynamique, une véritable bête de course en évolution permanente. Le modèle aligné en Italie est la CARRERA RSR apparue début 1973, toujours dotée du traditionnel flat 6 mais depuis le début de saison 74 porté à 3000 cm3. Pour s'opposer aux PORSCHE pas grand monde et c'est plus une bagarre interne entre les équipes teutonnes KREMER et GELO face aux français de Robert BUCHET emmenés par BALLOT-LENA et WOLLEK, qui anime les courses.

            A IMOLA pour la 4ème manche du championnat du monde des constructeurs qui voit lutter au sommet MATRA contre ALFA-ROMEO (avec maintenant sa 33 enfin dotée du 12 cylindres), en GT deux GELO sont alignées pour FITZPATRICK-LOOS et ELFORD-BARTH face à deux KREMER. Aux essais les 2 GELO sont devant les KEMER mais ce sera l'inverse en course qui s'achèvera en WATERLOO pour les premières. Dès le départ FITZ part à la faute et élimine sa CARRERA, il se rabat immédiatement sur la voiture sœur de Vic et manque de chance celle-ci casse son moteur en toute fin de course laissant la victoire GT au duo KREMER, KELLER-HEYER. Pour l'anecdote MATRA ( PESCA-LARROUSSE) triomphe pour la 3ème fois consécutive.

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            • Re : Re: Quick Vic Elford

              Envoyé par CMTARGA Voir le message
              SUITE

              Serait-ce cette première expérience heureuse sur une voiture propulsée par un moteur turbo qui a convaincu tant Vic que Don NICHOLS, le patron de SHADOW, de collaborer de nouveau comme il l'avait fait en 1970 avec la planche à roulette MK1 ? Toujours est-il que lorsque l'équipe américaine qui dispute le challenge CAN AM 1973 avec le seul Jackie OLIVER, décide d'aligner une seconde voiture pour tester le nouveau V8 CHEVROLET cette fois doté de turbos dans la perspective de s'étalonner face aux invincibles PORSCHE 917 turbo et d'envisager ou non sa participation en 1974, tout naturellement c'est le nom de Vic qui s'est imposé. Voilà donc notre héros de retour en CAN AM après près de deux ans d'absence pour disputer les deux dernières manches à LAGUNA SECA puis à RIVERSIDE.

              A LAGUNA SECA la voiture turbo n'a encore que peu rouler aussi les ennuis de jeunesse se multiplient avec entre autre les freins insuffisants du fait de l'accroissement considérable de puissance d'où un très modeste 18ème temps des essais alors qu'OLIVER sur la SHADOW classique lui est 5ème. En course, Vic sera rapidement stoppé à nouveau à cause des freins alors qu'il disputait la 12ème place, OLIVER lui finira second derrière l'inévitable Mark DONOHUE et sa fabuleuse 917-30 PENSKE titrés à cette occasion. A RIVERSIDE pour la conclusion du championnat, Vic une nouvelle fois confronté à de multiples problèmes techniques ne signa que le 14ème temps des essais et abandonna rapidement cette fois à cause du câble d'accélérateur. La saison 1973 de Vic s'achève donc sur une mauvaise expérience qui n'aura aucune suite puisque les dirigeants de la CAN AM pour chasser l'hégémonie PORSCHE sur leur championnat, banniront les turbos pour 1974 ce qui permettra à OLIVER et SHADOW d'être titré avec un bon vieux V8 atmo.....

              Prise de contact difficile avec la monstrueuse SHADOW DN2 V8 turbo à LAGUNA SECA et son "CORKSCREW"


              A RIVERSIDE ce ne sera pas mieux ( casque noir....)

              Voila une voiture qui a de la "gueule".
              Avant c'était mieux

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              • Re: Quick Vic Elford

                Je pense que toutes les CAN AM de l'époque avec leur taille démesurée avaient de la gueule....

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                • Re : Quick Vic Elford

                  Mais bien plus petites que les F1 actuelles avec leurs 3,80 m d'empattement...et 5,5 bons mètres de long...pour y loger un taille jockey!

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                  • Re: Quick Vic Elford

                    RETOUR AU MANS

                    Un an après leur triomphe, le duo ELFORD-BALLOT-LENA est reconstitué mais cette fois sur une des multiples PORSCHE CARRERA RSR alignées en catégorie GT pour la classique mancelle. La leur est engagée par Robert BUCHET préparateur patenté des voitures de STUTTGART dont il fut également pilote dans les années 60 avec un solide palmarès en rallye et au MANS. En fait l'association des deux complices aurait déjà dû disputer sur cette auto les 1000 km du NURBURGRING, mais pour une raison que j'ignore, Vic finalement ne la pilotera pas à cette occasion.

                    Cette fois en GT les 911 ont à qui parler, puisqu'elles retrouvent leurs vieilles adversaires, les FERRARI DAYTONA qui fortes de leur double succès en 72-73 sont favorites. Il y en a 5 au départ dont les 3 alignées par le NART semblent les plus compétitives. En face on compte pas moins de 15 911 ( sans compter les 2 CARRERA TURBO usine non GT) qui sont engagées avec des niveaux de préparation et de pilotage très diversifiés.

                    Aux essais c'est bien une CARRERA qui signera la pôle mais pas celle de notre duo qui se contentera de la deuxième position GT derrière la KREMER de Hans HEYER.

                    Les 3 premières heures se passent au mieux pour la N°61 qui reste aux avants postes en compagnie de la KREMER et d'une GELO échangeant régulièrement leur position de leader GT puis à la 4ème heure premier incident pour notre duo lorsque le joint de sortie de boite casse comme ce sera le cas sur toute les CARRERA, ce qui entraîne un long arrêt pour réparer et causera la perte des PORSCHE et une nouvelle victoire de la DAYTONA en GT celle des inattendus GRANDET-BARDINI. Pour Vic et Claude une fois la réparation effectuée, ils repartiront au combat mais finalement la boite de vitesses lâchera au milieu de la nuit.

                    Vic et Claude espèrent renouveler leur victoire 1973 cette fois sur une CARRERA BUCHET



                    Le trio de tête GT en début de course ELFORD-HEYER-SCHIKENTANZ


                    Vic au volant de la N°61 n'ira pas au bout, la boite toujours la boite....


                    Voilà la saison 1974 de Vic s'achève ainsi prématurément, même si il était inscrit aux 6 heures de WATKINS GLEN, l'équipe américaine TOAD HALL propriété du pilote Michael KEYSER qui avait engagé une CARRERA au MANS lui ayant proposé le volant de l'une d'elle pour cette course où finalement il ne participera pas pour une raison là encore que j'ignore.

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                    • Re : Quick Vic Elford

                      Bonsoir, je remarque encore ma toile de tente!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! sur la photo de Vic et Claude, en arrière plan, Robert Buchet. La dernière course de Robert Buchet fut le Critérium de Touraine 1969 sur sortie de route. Je crois qu'il était venu avec sa Carrera 6.

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                      • Re: Quick Vic Elford

                        A partir de 1975, on peut dire que Vic n'est plus pilote professionnel. Il dispute quelques rares épreuves au gré de ses idées, ou de l'occasion qui se présente souvent spontanément; d'autre fois plus mûrement réfléchie. Aussi à partir de maintenant et jusqu'à la conclusion prochaine de mon récit, il n'y aura plus à proprement parler de chronologie, mais plus tôt un traitement ponctuel de l'actualité de notre héros ou tout au moins celle dont j'ai connaissance.

                        24 Heures à SPA 1975

                        Pour cette épreuve, je ne vous cache pas que je suis largement inspiré par le blog de Lucien BECKERS, frère de Christine BECKERS, dont j'indique l'adresse internet ci-dessous.

                        Aussi surprenant que cela soit, Vic n'a jamais disputé les 24 heures de SPA FRANCORCHAMPS. Il est vrai que sa carrière s'est plus orientée, une fois devenu pistard, vers les grosses sport-protos, que vers les voitures de tourisme pour lesquelles à cette époque, les 24H étaient réservées. Quoi qu'il en soit cette participation aux 24H 1975 relève plus de l'amitié si ce n'est autre chose....qui lie durablement Vic à la BELGIQUE, qu'à un véritable engagement professionnel.

                        Etienne STALPAERT, pilote belge habitué des courses de tourismes en BELGIQUE, est également concessionnaire TRIUMPH et à cette époque la firme britannique possède dans sa gamme une petite sportive qui fait des ravages tant en rallye qu'en circuit, la DOLOMITE SPRINT. Cette berline 4 portes compacte doté d'un 4 cylindres de 2 l n'est pourtant pas un foudre de guerre mais grâce à des préparations savantes comme seules les anglais savent le faire, elle est devenue une petite bombe dans sa catégorie. C'est donc au volant de l'une d'elle que l'on retrouve notre Vic qui n'a certainement pas oublié à l'instant de s'installer à son bord, que c'est sous les couleurs de ce constructeur compatriote, qu'il a fait ses grands débuts en compétition il y a plus de 15 ans....Comment Vic s'est-il retrouvé dans cette équipée belge ? Je ne saurai vous le dire exactement, si ce n'est d'après les indications de Lucien BECKERS, que le pilote anglais en tant qu'ami de sa sœur Christine, est venu appuyer le duo belge constitué de ce dernier sous le pseudo "James" et de STALPAERT lui-même propriétaire de l'auto. L'expérience tournera vite très court, moteur cassé au bout de 30 minutes de course.

                        La DOLOMITE SPRINT de l'équipe STALPAERT


                        Moteur cassé pour une rapide première et unique expérience aux 24H de SPA


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                        • Re : Quick Vic Elford

                          TEAM MANAGER INALTERA

                          Je ne peux l'affirmer, mais à l'origine de la connexion entre Vic et le projet du duo Jean RONDEAU-Charles JAMES, le patron des papiers peints INALTERA, on retrouve justement Christine BECKERS qui pilotera une des autos aux 24 du MANS 1976.

                          Toujours est-il que fin 1975, lors de la présentation du projet de ce futur prototype destiné à la classique mancelle en dehors de son aspect purement technique, il y eu également la révélation des hommes et femmes qui allaient le mettre en oeuvre et à ce titre notre Vic figurait en bonne place non plus comme pilote, mais comme manager chargé de l'organisation et de la logistique de cette nouvelle équipe dont le défi n'était pas mince: construire une voiture en moins de deux cents jours. Est-ce Vic qui su être convainquant, mais quand les sceptiques qui étaient nombreux, apprirent que BELTOISE et PESCAROLO étaient de la partie avec un second équipage entièrement féminin constituée de Lella LOMBARDI et donc Christine BECKERS, les sarcasmes et autre persiflages diminuèrent sérieusement de plusieurs tons.

                          Et le défi impossible sur le papier fut parfaitement relevé. Non seulement les deux INALTERA-COSWORTH GTP étaient fin prêtes pour affronter les 24H, mais qui plus est le résultat sera à la hauteur des ambitions combinées de Jean RONDEAU et Charles JAMES. Sans entrer dans les détails de cette association pour le moins surprenante entre le natif du MANS, qui tout gosse rêvait de gagner les 24 sur son auto et celle du jeune PDG soucieux de développer et rajeunir l'image de sa marque, force est de constater que cet improbable pari était pourtant loin d'être gagné. L'INALETRA est un prototype fermé entièrement conçu par l'équipe de Jean RONDEAU installée dans la SARTHE sous la direction de Michel TETU et avec l'appui pour l'aéro de la soufflerie EIFFEL. Pour attirer les américains afin d'enrichir les plateaux squelettiques des 24H de l'époque, l'ACO et l'IMSA avaient conjointement créé de toute pièce une catégorie dénommée Grand Tourisme Prototype, laissant une grande liberté de conception en dehors du poids et de la forme du véhicule. INALTERA choisit en conséquence cette catégorie tout comme WM pour les facilités qu'elle offrait.

                          Après de multiples séances d'essais menées au CASTELLET dès le mois de mars, ce sont deux rutilantes INALTERA GTP qui se présentent pour le pesage des 24 H ( en fait 3, car même un mulet a été achevé). Si PESCAROLO et BELTOISE se partagent bien l'une d'elle, l'autre plutôt que d'être confiée à un équipage 100% féminin, voit finalement la seule Christine BECKERS au volant, accompagnée de l'expérimenté Jean-Pierre JAUSSAUD et du patron lui-même Jean RONDEAU.

                          Bien entendu pour une toute première expérience, il ne fallait pas s'attendre à des miracles et même si le plateau de l'édition 1976 est faible, les protos PORSCHE 936, ALPINE A442 ou MIRAGE tout comme les GR5 silhouettes 935 ou BMW 3.5CSL semblaient mieux armés que les néophytes GTP de Vic. Pour autant bonne surprise déjà aux essais la N°1 de BELTOISE-PESCA signe un honnête 11ème temps devançant quelques protos et GR5 de qualité (la N°2 18ème)
                          En course si les deux INALTERA connaîtront moult vicissitudes, l'une et l'autre franchiront la ligne d'arrivée respectivement au 8ème rang pour la N°1 et 21ème pour la N°2, ce qui en soit remplissait complètement l'objectif fixé prouvant à tous que l'équipe managée par Vic était à la hauteur des ambitions initiales et cela appelait assurément à la poursuite du programme en 1977.

                          Vic, Christine, Henri et JAUSSAUD en essais au RICARD avant LE MANS


                          Vic entouré de son équipe aux JACOBINS


                          L'INALTERA GTP ( ici celle de BECKERS-JAUSSAUD-RONDEAU) un joli proto qui allie efficacité et endurance


                          Le duo leader de l'équipe BELTOISE-PESCAROLO finira 8ème pas mal pour une première

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                          • Re : Quick Vic Elford

                            Elford je suppose de profil sur la droite
                            Avant c'était mieux

                            Commentaire


                            • Re: Quick Vic Elford

                              Oui je pense et RONDEAU et PESCA en discussion au fond. Merci CAMERAT.

                              Commentaire


                              • Re : Quick Vic Elford

                                L'ACO avec l'IMSA toujours dans la perspective d'attirer les américains en parallèle de la création du groupe GTP, ont mis en place un challenge LE MANS/DAYTONA pour récompenser la meilleure GTP se classant dans les deux épreuves de 24H. Après celles du MANS 76, INALTERA pouvait prétendre remporter ce challenge d'autant qu'elle n'avait aucun concurrent, aussi 2 GTP furent envoyés en FLORIDE en janvier 1977 toujours sous la houlette de Vic, repectivement pour BELTOISE-RONDEAU et cette fois l'équipage féminin BECKERS-LOMBARDI. Après de bons essais qui virent les deux protos français se classer en 3ème et 4ème position, la course fut moins favorable. Tout d'abord tout juste la 3ème heure de course passée, c'est Christine BECKERS qui est prise dans un violent carambolage sur l'anneau dont elle se sortira indemne mais pas son INALTERA. BELTOISE-RONDEAU qui sont aux avants postes sont accablés par les ennuis ( échappement, barre anti-roulis, bougies) qui les font plonger dans le classement. Au premier quart ils sont 15ème. Puis peu après la mi-course, remontés à la 9ème place, c'est l'abandon, transmission out. Pas de challenge LE MANS/DAYTONA qui impose de passer la ligne d'arrivée des deux épreuves.

                                A DAYTONA beaucoup de soucis et pas de résultat pour les deux INALTERA

                                Commentaire

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