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Lola and Co au Mans

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  • Lola and Co au Mans

    Vous trouverez ci-desssous un petit texte historique sur les Lola au Mans rédigé au printemps 2006. Il y a surement des erreurs et vos corrections seront appréciées. Il a fallu que je supprime les tableaux de classements car Excel et le Forum ne sont pas tres copains...
    Des photos de Lola au Mans seront évidemment appréciés...


    DEBUT

    Fondée en 1958, par Eric Broadley, Lola est une marque incontournable en sport automobile : monoplaces, protos et même GT, elle propose toujours une large gamme de voiture de course adaptée à chaque disciplines et à chaque catégories. Il serait fastidieux de dresser la liste des victoires de la marque qui s’est fait une spécialité de fournir des châssis à des écuries ou à des constructeurs. Au Mans, c’est en 1960 que débute l’aventure avec la Mk1 équipée d’un Coventry-Climax de 1180cc. Ce sont près de 75 voitures qui ont participés sous le nom Lola, mais en tant que fournisseur de châssis, le total est porté à 116. Ainsi au Mans, des engagements au nom de De Cadenet, ACR, Renard-Delmas, ADA, Nimrod, Nissan, MG, Ascari et même Vaillante doivent beaucoup au constructeur d’Huntington.

    Les Types au Mans
    Une trentaine de types différents ont pris le départ depuis 1960 mais il est parfois difficile de s’y retrouver tant les variantes sont nombreuses, d’autant que certains modèles, à l’instar de Porsche, n’ont pas été construits chez Lola ! C’est un inventaire à la Shakespeare, avec des désignations ou même les « hooligans » de la marque peuvent se perdrent.

    A noter pour tenter se s’y retrouver dans la nomenclature :

    · De 1972 à 1978, la nomenclature des protos équipés d’un moteur 3000cc (Ford Cosworth DFV) est
    T 28x, avec l’exception notable du T380 en 1975 (à noter que le type T390, à moteur 2 litres n’a jamais été vu au Mans, du moins sous ce numéro de type). La nomenclature des protos équipés d’un moteur 2000cc (Ford Hart, BDA, FVC, BMW et Chrysler ROC) est T29x (de T290 à 298). A noter que les numéros de chassis se suivent de HU01 à HU10 pour les T28x et de HU01à HU109 pour les T29x.

    · Tous les châssis Lola ont un code du type HUxx (puisque construits à l’usine de Huntington). Enfin presque tous (puisque certains sont SLxx car assemblés à Slough)! La référence du châssis est indépendante du Type, c’est à dire que deux types différents peuvent également avoir le même numéro de châssis ! (ex : T380-HU01 et T390-HU01).

    · De 1981 à 1985, les types deviennent T6xx. Aux dimensions près, le type T616 est identique au type T610 !

    · A partir de 1986, le numéro du type devient T "année de fabrication/numéro symbolisant le type de châssis".Exemple : T92/10 indique 1992 et 10 est le nombre choisi pour indiquer les protos de la catégorie supérieure.

    · A partir de 1998, la référence châssis T est remplacée par le B, l’initiale du nom du nouveau patron Martin Birrane.


    · Il existe des modèles intermédiaires ou hybrides dont la référence du type est parfois dérivée d’un type « usine ». Ainsi au cours du temps sont apparus au Mans:

    o La T284-Cosworth 3L qui aurait été construite par Heini Mader avec des éléments de la T280 avec laquelle Jo Bonnier trouva la mort en 1972. Elle participa sans succès aux éditions 74 et 75.

    o Les T294S semblent être des évolutions réalisées par le Dorset Racing à partir de 1976.
    Le modèle semble être une T290, de 1972, upgradé aux spécifications T294 ; Ce chassis HU22 est toujours la propriété du Dorset qui indique qu’il a participé au Mans de 1976 à 1980.

    o En 1978, la N°22 (Non-qualifiée) est désignée comme étant une T296/7 et la N°26 une T294/6 ! comprenne qui pourra !

    o Le Dorset Racing a aligné en 1980 une T297/8 résultant probablement de la modification d’une T297 en T298.


    A noter que l’origine du nom pour désigner la marque est incertaine. L’explication la plus commune est qu’Eric Broadley ait choisi Lola en référence à une chanson dont le titre est "Whatever Lola wants, Lola gets". Ce qui signifie « peu importe ce que Lola veut, Lola l’obtient » !

    Les Pilotes

    De nombreux pilotes ont participé au Mans au volant d’une Lola, mais deux d’entre eux se distinguent particulièrement :
    · Martin Birrane qui n’est autre que le propriétaire de Lola Cars depuis 1997
    · Ray Mallock (RML), qui fait encore confiance au constructeur en engageant cette année un châssis Lola « personnalisé » dans ses ateliers et baptisé MG-Lola EX264.

    Parmi les pilotes les plus connus ayant piloté une Lola au Mans, on trouve: Richard Atwood, David Hobbs, John Surtess, Masten Gregory, Jo Bonnier, Gérard Larrousse, Gys Van Lennep, Jean-Louis Lafosse, Guy Edwards, Jacques Heuclin (homme politique), Fred Stalder (fondateur de l’écurie ROC), Jimmy Mieusset,
    Alain De Cadenet, Cris Craft, Yves Courage, Xavier Lapeyre, Philippe Streiff, Nick Mason (le batteur des Pink Floyd), Pierre Yver, Michel El Koubi, Max Cohen-Olivar, Francois Migault, Heinz Harald Frentzen, Jan Lammers, Peter Kox, Tom Coronel, Julian Bailey, Mark Blundell et …Michel Vaillant.

  • #2
    Re : Lola and Co au Mans

    Les Marques !

    L’explication est nécessaire puisque si des Lola ont participés aux 24 heures en tant que telle, certains châssis issus de l’usine Lola ont, pour diverses raisons (modifications importes, raisons commerciales et/ou accord avec un constructeur) été engagées sous d’autres noms. A contrario, certaines Lola, engagées sous ce nom, n’ont pas été construites à l’usine !


    De Cadenet au Mans (avec ou sans Lola ou sans De Cadenet !)

    En 1975, et après avoir engagé de 1972 à 1974 un châssis original (Duckams & De Cadenet) conçu par Gordon Murray (oui, oui le célèbre ) sur la base des suspensions d’une ancienne Brabham F1, Alain De Cadenet présente au pesage une magnifique monocoque verte sous le le nom De Cadenet Lola T380-Cosworth. Il a effectivement adapté aux contrainte du circuit le châssis HU01 du nouveau modèle Lola T380, construit à deux exemplaires HU01 et HU02. Ce dernier ne connaîtra jamais la piste mancelle. Pour cette participation, HU01 termine à une peu glorieuse 14ème place mais après avoir malgré tout signé le record du tour en course au main de Cris Craft.

    C’est probablement HU01, très modifié au niveau aérodynamique, que l’on reverra en 1976 à une superbe 3ème place. Ce qui est à ce jour le meilleur résultat au Mans d’un châssis Lola.

    A partir de la l’histoire des autos engagées sous le nom De Cadenet ou ayant le look et des spécification De Cadenet est digne des meilleures enquêtes de Sherlock Holmes. Une seule chose est vraiment sure, elles ont toutes été équipées du moteur Ford –Cosworth DFV 3l.

    Pour 1977, il semble qu’Alain De Cadenet, après avoir annulé sa commande chez Lola pour un châssis qui deviendra le type T286, ait fait construire son propre châssis chez John Thompson avec l’aide de Len Bailey, de Gordon Murray et… d’Eric Broadley. Inspiré de la T380, il est baptisé ADC/77/01 et possède la référence GLC913 (Probablement pour Gordon, Len ou Lola et de Cadenet) ! Néanmoins, certains pensent que la base est celle d’une T290, voir d’une T390. Associé a son compère Chris Craft, ils terminent à une belle 5ème place. Dans le même temps, le châssis HU01 a été vendu et il est engagé sous la bannière du Simon Philip Racing. Mais la De Cadenet-Lola manque sa qualification.

    En 1978, Alain De Cadenet fait construire ADC/78/01. Toujours associé à Chris Craft, il termine 15ème. Cette fois-ci, le Dorset Racing/Simon Philips Racing obtient sa qualification avec HU01. Très remarquée par sa décoration « Bat », elle sera disqualifiée pour distance parcourue insuffisante. La troisième De Cadenet est engagée par Alain De Cadenet lui-même pour Peter Lovett, John Cooper et Bob Evans. Il pourrait s’agir de ADC/77/01. Elle ne sera pas qualifiée.

    En 1979, ce sont trois autos au look « De Cadenet » qui participent à la course, mais les dénominations officielles sont très différentes. Alain De Cadenet engage une De Cadenet LM qu’il partagera avec François Migault. Tout porte à croire qu’il s’agisse de ADC/78/01. La réussite n’est pas au rendez-vous puisqu’ils seront les premiers à abandonner.
    Engagée avec la désignation Lola T286 ou Fisons-Lola, la N°15 est la voiture du Simon Philips Racing/Fisons Agricole. Elle est pilotée par Simon Phillips, Ray Mallock et Martin Raymond. Ce dernier est le propriétaire de la Lola T390 HU01 à moteur Hart 2 litres qu’il a engagé, sous les couleurs Fisons et depuis 1975 dans diverses épreuves mais jamais au 24 heures. Il est fort probable que la Fisons-Lola orange et bleue du Mans ne soit finalement que la T380-HU01 ex-De Cadenet rebaptisée T286 pour une raison inconnue (faute de frappe de l’ACO ?).
    La troisième auto prend la dénomination Lola T281 SG. Elles est engagée par le John Cooper Racing pour John Cooper, Peter Lovett et John Morrison. La dénomination T281, jamais référencée chez Lola, pourrait laisser croire qu’elle dérive d’une T280. Le SG semble signifier St Georges, puisque la décoration de la voiture est blanche barrée de deux lignes rouge figurant la croix de St Georges, patron des anglais ! Il est fort probable que ce chassis soit ADC/77/01 qui avait loupé sa qualification l’année d’avant. Qualifiée, elle abandonnera le dimanche matin en proie a des problèmes électriques.

    En 1980, deux autos sont présentes aux essais. Alain de Cadenet engage sous nom un chassis qui est probablement ADC/78/01. Il terminera 7ème. La De Cadenet engagée par Nick Faure pour lui-même, Bernard de Dryver et Richard Jones est fort probablement ADC/77/01, vue en 1979 sous la bannière du John Cooper Racing. Elle manquera sa qualification.

    En 1981, Alain De Cadenet pense pouvoir engager la nouvelle Ford C100. Mais l’affaire ne se fait pas. Avec l’aide des frères Martin, il engage à nouveau ADC/78/01 avec une décoration Belga, sponsor belge qui soutient les deux frères dans d’autres disciplines. Ils abandonnent 5 heures avant l’arrivée avec un problème moteur. La deuxième De Cadenet est engagée par le Dorset Racing pour Martin Birrane, Nick Faure et Vivian Candy. Le Dorset Racing étant une association de « gentlemen driver » faisant courir aussi bien ses propres autos que celles de ses clients-associés, le châssis engagé au Mans cette année la a de forte probabilité d’être celui de 1980 vu sous la bannière de Nick Faure, c’est à dire ADC/77/01. Elle abandonnera à la 19ème heure sur un problème de boite de vitesse.



    En 1982, les Gr6 sont condamnés avec l’avènement du GrC. Alain De Cadenet n’est plus titulaire d’un engagement concurrent et on le retrouve comme pilote sur la GRID. Il y aura pourtant une auto portant son nom sur la grille de départ ! Mais cette fois ci, il n’est pas impliqué dans le projet (voir le mystère de l’ADA01).

    Et l’histoire continuera en 1984, lors de l’apparition de l’Ecosse C284 GrC2, puisque le châssis employé serait celui de l’une des De Cadenet Lola Gr.6 (mais laquelle ?), modifié par Ray Mallock, impliqué dans le projet dans le projet Ecosse.



    Le mystère ADA01

    L’avènement du Groupe C à motivée de nombreuses écuries, ainsi le Dorset Racing a-t’il engagé en 1982, une De Cadenet Lola DRA. Cette auto, qui ne sort pas de l’usine Lola, en a pourtant des composants et selon les sources, il s’agirait soit d’un développement du châssis T380-HU01 de la De Cadenet de 1975, soit de ADC/77/01 (modifiée via le Dorset Racing) ou soit d’un développement à partir du châssis de la T390 HU01 Hart 2 litres (ex-Martin Raymond). Le châssis, équipé d’un Cosworth 3L, reprend les suspensions avant d’une Lola , les suspensions arrières et le dessin de la carrosserie d’une De Cadenet. L’ajout d’un toit et d’un pare-brise en provenance d’une Porsche …906 lui donne un aspect singulier qui lui vaudra le surnom de « Morris Minor ». Inscrite sur les listings de l’ACO, sous le nom de De Cadenet en 1982 et 1983 ,elle prendra la dénomination ADA01 lors de sa dernière participation en 1984 ou elle abandonnera sur bris de …châssis Quelque soit sa provenance, il n’en pouvait de toute façon plus !


    ACR, la Lola suisse

    En 1979, le suisse André Chevalley engage une Lola T286-Cosworth 3l, le châssis HU07, et malgré le port du numéro 1, il abandonne à la 11ème heure. Pour 1980, il modifie fondamentalement l’aérodynamique de la Lola et la baptise ACR 80 B (André Chevalley Racing). Après avoir un temps envisagé de remplacer les radiateurs par des échangeurs thermiques, il revient à une solution classique. Mais que cela soit en 1980 ou en 1981, les deux participations se solderons par un échec.



    Renard Delmas, une Lola française

    Réalisée sur la base de la Lola T298 HU99, avec l’aide d’un lycée technique, la Renard-Delmas RD31-Roc a été vue en 1981 et a eut le mérite de relier l’arrivée (non-classée). L’initiateur du projet, Louis Descartes, aura pris goût au Mans et entamera l’aventure des ALD.

    An Nbre Désignation Cat. Classement
    81 1 Renard Delmas D31-Roc Gr6-2000 NC

    MG-Lola ou Lola-MG !

    Lorsqu’en 2001, la marque MG fait son retour au Mans, c’est après avoir commandé des châssis à Lola qui les référencent sous la désignation B01/60. Pour d’évidentes raisons commerciale, les deux protos sont engagés sous le vocable MG-Lola EX 257 LM, comme en atteste la plaque de châssis. Equipées d’un moteur AER badgé MG et impressionnantes lors des qualification, les deux LMP2 ne passeront pas le cap de la mi-course. En 2002, les deux MG (sans Lola cette fois) de MG Sport & Racing sont accompagnées par la MG-Lola EX 257 du Knight Hawk Racing pourtant strictement identique mis à part la décoration ! Elles ne verront pas le terme de la course. En 2003, c’est l’Intersport Racing qui engage une la Lola-MG EX 257 et l’histoire se répète. En 2004, la marque MG disparaît presque officiellement du Mans, même si les deux châssis ex-MG présents portent des badges MG. A quelques jours de l’ouverture du pesage de l’édition 2005, le groupe MG Rover disparaît. Cependant, Ray Mallock rendra hommage à la marque en engageant une Lola B05/40 modifiée par ses soins sous la dénomination Lola-MG EX264 ! C'est ce même châssis qui est présent en 2006 mais avec cette fois un moteur AER.


    Lola accommode les restes

    Le retour, en 1982, d’Aston-Martin dans la catégorie des protos doit beaucoup à Lola, car Hamilton, l’initiateur du projet Nimrod s’est tourné vers Eric Broadley pour réaliser son rêve. Référencé T385, le châssis est extrapolé de celui de la T70. Lola se chargera ainsi de l’étude et de la fabrication de 4 châssis roulants. (monocoque, suspensions, direction et carrosserie). Un peu trop lourdes, elles ne sont pas très performantes, l’une d’elle termine cependant à une belle 7ème place au mains de Ray Mallock. Prenant les choses en main, il modifie la voiture et l’engage en 1983 sans succès. Fort de deux engagements en 1984, les deux Nimrod
    sont victimes d’un spectaculaire accident sur les Hunaudières. On ne les reverra plus.

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    • #3
      Re : Lola and Co au Mans

      Lola au pays du soleil levant

      Sûrement mécontent de son fournisseur de châssis lors des éditions 87 et 88, Nissan se tourne vers Lola qui dessine et construit la T89/10 qui devient la Nissan R89C. Les quatre engagées en 1989 ne verront pas l’arrivée ! Retour en force en 1990 avec cette fois-ci pas moins de sept R90C (ou T90/10) ; l’armada Nissan en habit de lumière fait une démonstration de force en étant à la fois sur l’affiche officielle et en pole position. Pourtant et malgré avoir battu le record du tour, elles ne seront que deux à l’arrivée. L’honneur nippon est sauf puisqu’en terminant 5ème, la meilleure bat d’un tour la Toyota concurrente !

      Ascari : Lola ou pas ?
      En 2001 apparaît l’Ascari, qui comme sont nom ne l’indique pas est …anglaise. Ce proto découvert présente d’étrange similitude avec feu la Lola T92/10. Les responsables de la marque indique que la T92/10 a été une source d’inspiration pour le développement d’un châssis original. Cependant, tout porte à croire que les coques carbones sont bien celles utilisées par Euroracing en 1992, puis vendues aux enchères suite à la faillite du team. La version 2002, baptisée KZR1 reste également très « inspirée ».

      Lola gagne Le Mans (sur le grand écran seulement)
      Lola sonne comme le nom d’une grande actrice italienne, mais non, il s’agit simplement d’une marque de voiture de course. Pourtant, lorsqu’il s’agit en 2002 de trouver un proto pour figurer la monture de Michel Vaillant, c’est une Lola qui est choisie. Ainsi, le châssis B98/10 HU08 à moteur Judd V10 devient pour les besoins du film une Vaillante "powered by Peugeot" ! . Ce châssis acquis neuf par l’écurie DAMS, en 1999, est le plus glorieux de la lignée B98 avec 4 victoires dans le SRWC 99 et une participation au Mans en 1999. Vendu à Bob Berridge, il sera repris par DAMS en 2002, afin de le mettre à la couleur bleue du team Vaillante et gagner les 24 heures du Mans (dans le film). Redonné à son propriétaire, celui ci n’aura juste qu’à enlever les stickers spécifiques au film pour la réinscrire dans diverses épreuves. DAMS construira deux répliques de la B98/10 sur base de Formule France. L’une sera détruite pour les besoins du film, la seconde a fait un run remarqué avant le départ de l’édition 2003 ; Ce n’est finalement qu’un juste retour des choses après que l’équipe de Steve McQueen ait en 1970, pour les besoins du film Le Mans, transformé deux T70 destinées à des scènes d’accident : la « Lolari 512» sautera un talus et s’embrasera au virage d’Indianapolis et la « Porschola 917» sera détruite un peu avant Maison-Blanche.

      Le rêve du touriste américain
      En 1990, Paul Canary engage sous le nom d’Eagle le châssis T88/11-HU01. Ce modèle a été construit par Lola pour le compte de Chevrolet qui l’a baptisé Corvette IMSA-GTP. Au Mans, l’Eagle est équipé d’un V8 Chevrolet préparé par un spécialiste des dragsters. Sa cylindrée est modulable et c’est la configuration 10,2 l qui est choisie. L’équipe, pilotes compris, est composées de six personnes dont Mme Canary et ses deux enfants ! . Lors des essais, l’Eagle bouclera 2 tours avant d’exploser son monstrueux moteur. Peu contrarié par sa non-qualification, il semble que le « team » était la avant tout pour venir goûter les charmes de notre doux pays.


      Le Palmarès

      La quantité ne fait pas forcément la qualité, à la vue du nombre de voitures engagées et de celles qui ont terminées l’épreuve. Ce n’est pas tant la qualité des châssis qui doit être mis en cause, mais plus généralement la motorisation et la préparation. A ce jour, Lola détient :

      · 2 meilleurs tours en course : 1972 (Lola T280-Cosworth/Bonnier) et 1975 (De Cadenet-Lola T380)
      · 7 victoires de catégorie en 1972 - 1976 - 1981 - 1984 - 2000 - 2004 et 2005
      · 1er prix à la consommation en 1979 (T297- Dorset)
      · 1er prix à l’efficacité énergétique en 1981 (T298- Grand)
      · 25 classées et 9 non-classées


      Fin ! Vos commentaires sont les bienvenus

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      • #4
        Re : Lola and Co au Mans

        Pffffu alors là il m'épate mais il m'épate...

        Tout à la lecture de ce document je n'ai pas pensé aux erreurs ...s'il y en a.

        Bravo à toi pour ce superbe travail et pour cette mise en scène afin d'éviter de noyer le lecteur.
        Je vais le relire plus tard mais mon dieu qu'c'est bien torché

        Hépatoum c'est épatant! Hépatoum la boisson des 24 Heures du Mans!
        26 mai 1923 - 26 mai 1963 ---> à 40 ans d'intervalle, naissance de 2 monstres sacrés

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        • #5
          Re : Lola and Co au Mans

          ..Alors la il m'épate aussi ....!!!!..muet pendant des semaines et puis d'un coup il parle...Mdr.....comme si on mettait 1 franc dans le bastringue .et on peut plus l'arreter ...!!!!!!!!!!!!!!...bravo mais je l'imprime et on en reparle apres !!Mdr.....

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          • #6
            Re : Lola and Co au Mans

            Merci Mustang, c'est plus qu'intéressant, passionant !

            Les premiers châssis sont mes préferrés (surtout par leur numérotation HUxx ) et l'un des plus importants fut celui de la Mk VI "Lola GT" duquel partit Ford pour son projet en 63. Une sacrée base donc, particulièrement moderne à cette époque.


            1963 - Lola GT Ford 4,7 L - Voiture de Richard Attwood - David Hobbs. Abandon au matin.
            www.etoilespassion.com

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            • #7
              Re : Lola and Co au Mans

              ..Lola ne revint au Mans qu'en avril 67 avec cette no 10 qui fit tout de meme le 3eme temps ..Lola cars etait associé au team Surtees...

              Commentaire


              • #8
                Re : Lola and Co au Mans

                ..encore en avril 67..photo petite certe mais en couleur !!...et on y voit egalement les rustines du Dunlop....!!!!

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                • #9
                  Re : Lola and Co au Mans

                  Beau boulot en effet... Bravo !

                  Commentaire


                  • #10
                    Re : Lola and Co au Mans

                    ..Nous voici en juin 67 ou cette belle auto abandonnera a la 4 eme heure sur casse moteur.....Chris IRWIN et Piet de Klerk etaient au volant ...chassis SL101...

                    Commentaire


                    • #11
                      Re : Lola and Co au Mans

                      ..La 2eme Lola ne fera pas mieux abandonnant des la 1ere heure..pilotée par Surtees et Hobbs.....chassis SL 121...

                      Commentaire


                      • #12
                        Re : Lola and Co au Mans

                        ..Passons au 8 avril 1968...ou cette auto de couleur bleue ciel fera un bon 5eme temps pilotée par Jo Bonnier....pour la course elle sera bleue et jaune et pilotée par son proprietaire Ulf Norinder et Sten Axelsson..mais sera disqualifié a la 5eme heure..

                        Commentaire


                        • #13
                          Re : Lola and Co au Mans

                          ..j'oubliais..chassis T70 MK III SL 132...

                          Commentaire


                          • #14
                            Re : Lola and Co au Mans

                            ..2 eme Lola au Mans en 1968...en fait la no 11 des 24 heures 1967..achetée par Jackie Epstein et equipée d'un nouveau moteur chevrolet 5 litres....chassis SL 121 donc !!!!

                            Commentaire


                            • #15
                              Re : Lola and Co au Mans

                              En mars 1969 Paul Hawkins vint au Mans avec sa Lola rouge no 4 et chassis Mk 3 B SL 142....fit une belle prestation en faisant le 3eme temps de ces essais...on ne la revit pas en juin Hawkins trouvant la mort en course au mois de Mai....

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