Je crois d'un Sport-Auto de l'époque. Je le déduis de la taille de mon fichier à 1,6 Mo ... qui ne peut que venir d'un scann.
Veux-tu ce gros fichier jpeg ?
Michel Elkoubi est ingénieur dans une société d’hydraulique lorsqu’il se lance dans l’aventure ACE (pour Automobile de Course Elkoubi). Il consacre depuis plusieurs années son temps libre à l’automobile, ainsi en 1965 il commence par courir avec un kart Tecno puis découvre l’atelier Hrubon avec qui il collabore pour constituer les dossiers d’homologations. Mais notre homme est aussi doté d’un talent de constructeur (il sera d’ailleurs très impliqué dans l’aventure VBM) et construit d’abord une formule 4 qui ne verra jamais la piste puis monte une Jidé avant de réaliser un buggy. Un jour il aperçoit dans un garage une Grac et décide alors de construire sa propre barquette de course.
La conception débute en 1971 et Michel Elkoubi - refusant la facilité - décide de tout dessiner lui même, sans commander de pièces en Angleterre. Une fois les plans établis, il sait se montrer persuasif pour obtenir l’appui de Jolly Joker (un fabricant de stylo à bille italien) en 1972. Les subsides récoltées permettent de financer l’achat d’un moteur 2L Cosworth développant 275ch à 9200tr/min accouplé à une boite Hewland. La construction proprement dite commence alors par la réalisation d’un châssis monocoque sur lequel vient se greffer l’ensemble moteur-boite. Le moteur est donc porteur comme sur les monoplaces les plus évoluées de l’époque et les suspensions arrières viennent se fixer sur un faux châssis. Un tôlier - monsieur Poilot déjà à l’origine de la Hrubon - se charge de réaliser la carrosserie en tôle d’aluminium.
La construction d’une petite série de cette barquette est un temps envisagée, mais Michel Elkoubi souhaite plutôt se mettre au service de ses homologues constructeur pour leur fournir des éléments techniques de qualité, un rôle alors trop souvent dévolu aux officines anglaises.
Les résultats furent mitigés, en 1973 (Massimo Martino-Yves Martin-Ugo Locatelli) l’auto ne prendra pas le départ ni au 4 heures ni au 24 heures du Mans , il en sera de même en 1974 (Michel Lateste-Michel Dufust-Robert Nee).
Important de conserver la connaissnce de toutes ces marques, car, là comme ailleurs, seuls les gros ont droit à la littérature habituelle et cela manquera à l'Histoire.
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